Trop, c’est trop. Confronté à la crise la plus grave qu’il ait jamais connue, le régime Compaoré s’est enfin résolu à agir. Il a annoncé des mesures pour calmer la grogne sociale, tout en réprimant les mutineries. Pas sûr que cela suffise.
Les armes se sont tues au Burkina Faso après des mutineries en série dans les casernes, mais le régime du président Blaise Compaoré, en place depuis 1987, reste dans une situation délicate, entre tensions sociales et projets politiques contestés.
Pour contrer la chaîne publique, pro-Gbagbo, le camp Ouattara avait lancé sa propre télévision et une radio. Une situation qui rend inévitable la libéralisation du secteur. Revue de détail des chantiers qui attendent la nouvelle administration.
Les péripéties mexicaines d’un écrivain allergique… au papier. Sous des airs de farce, l’auteur tchadien signe « Les racines du yucca », un roman magistral sur l’errance.
Contre le rotavirus qui cause la mort de milliers d’enfants africains chaque année, le docteur Samba Ousmane Sow mène son combat en lançant un appel pour que les pays du Sud puissent davantage avoir accès aux vaccins.
Six militaires et une jeune fille ont été tués dans l’opération conduite vendredi par l’armée burkinabè contre des mutins dans la capitale économique Bobo Dioulasso (sud-ouest), a annoncé samedi le gouvernement.
L’opération conduite vendredi par l’armée burkinabè contre des mutins de Bobo Dioulasso (sud-ouest) était en voie d’achèvement dans la soirée. La situation est sous contrôle, affirment les responsables militaires. Dix-huit personnes, dont neuf militaires, ont été blessées dans les combats. Une balle perdue a tué une jeune-fille.
Blaise Compaoré a choisi la manière forte. À Bobo Dioulasso, la deuxième ville du Burkina Faso secouée par une violente mutinerie depuis mardi soir, les hommes du Régiment de sécurité présidentielle (RSP) sont venus sonner la fin de la récréation.
Bobo Dioulasso est désormais soumise à un couvre-feu. Mais la mesure, imposée jeudi soir pour tenter d’endiguer la mutinerie qui se produit dans la deuxième ville du Burkina Faso, paraît sans effet.
La deuxième ville du Burkina Faso, Bobo Dioulasso, n’a pas échappé à la vague de mutineries qui s’est abattue sur le pays depuis plus de deux mois. Pour protester contre les violences et les pillages, des commerçants ont incendié la mairie.
Pour assurer la sécurité dans la bande sahélienne, les autorités maliennes ne se contentent pas du renforcement de la coopération militaire avec l’Algérie, la Mauritanie et le Niger.
Loin de se calmer, les mutineries de militaires ont repris au Burkina Faso, malgré l’engagement personnel du président Blaise Compaoré et les concessions financières du pouvoir.
De nouvelles mutineries de militaires ont éclaté à Dori (Nord) et dans au moins trois autres villes du Burkina Faso, faisant trois blessés. Depuis lundi, le gouvernement doit en outre faire face à une grève « illimitée » des professeurs de collège et de lycée.
Une fois de plus, un camp militaire s’est soulevé dans la soirée de lundi au Burkina Faso. Des membres de la Garde nationale réclamaient des indemnités au gouvernement.
Damien Glez, dont la signature est bien connue des lecteurs de Jeune Afrique, a été récompensé pour son travail sur la Somalie par la troisième place au concours Somalia International Cartoon Competition.
Il vient d’être nommé DG en remplacement de Mohamed Ghelala, qui fait valoir ses droits à la retraite. L’Italien était jusque-là directeur de la planification et du contrôle de gestion de Meridiana, une autre compagnie du fonds Aga Khan pour le développement économique (Akfed).
Lors de son voyage express au Burkina Faso, le président ivoirien Alassane Ouattara a remercié Blaise Compaoré pour son soutien durant la crise postélectorale. La nouvelle donne en Côte d’Ivoire conduit à la relance de l’axe Abidjan-Ouagadougou.
De nouveaux tirs de militaires étaient entendus samedi à Pô, ville du sud du Burkina Faso déjà touchée par des mutineries de soldats qui ont secoué le pays en avril, ont indiqué à l’AFP des témoins.
Vision du métier sur le continent, défis de l’aménagement urbain, influences architecturales… Trois jeunes professionnels témoignent. Développement durable et justice sociale sont au cœur de leurs préoccupations.
Lors d’une brève escale à Paris, le 9 mai, le nouveau ministre burkinabè des Affaires étrangères, Djibrill Bassolé, a répondu aux questions de jeuneafrique.com. Il détaille sa vision des troubles qui frappent son pays et les mesures prises par son gouvernement pour ramener le calme.
Soulèvements dans l’armée, montée des revendications sociales : le président burkinabè a fort à faire. Le début de la fin pour Blaise Compaoré, 60 ans dont 24 à la tête de l’État ? Voire. Mais lui reste serein.
Des élèves burkinabè sont à nouveau descendus dans les rues pour réclamer la « justice » pour les victimes des « bavures » des forces de l’ordre. C’est justement après les condamnations de certains d’entre eux que des militaires s’étaient mutinés, provoquant la plus grave crise dans le pays depuis près d’un quart de siècle.
En visite pour quelques heures à Ouagadougou, le président togolais Faure Gnassinbé a appelé les Burkinabè au « calme, à la paix et à la concorde nationale », en faisant référence à « l’expérience des Togolais ».
La double confrontation entre le Cotonsport Garoua et l’Entente sportive Sétif (aller le 7 mai au Cameroun, retour le 13 mai en Algérie) est décisive pour la participation d’un des deux clubs à la phase des poules de la Ligue des champions. Denis Lavagne, l’entraîneur français du club champion du Cameroun (et finaliste de la compétititon en 2008), confie à jeuneafrique.com sa hâte d’y être.
Plusieurs centaines d’opposants ont manifesté samedi à Ouagadougou pour exiger le départ du président Blaise Compaoré au moment ou était annoncée la mort d’un enfant de 11 ans tué par la balle perdue d’un policier mutin.
De nouvelles violences ont touché vendredi une ville du sud du Burkina Faso, Manga, mais des policiers entrés en mutinerie mercredi, ont appelé à y mettre fin après concertation avec le gouvernement.
Le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, a annoncé une série de mesures pour soutenir le pouvoir d’achat des Burkinabè par des subventions et des baisses de la fiscalité, alors que la contestation s’est étendue à la police mercredi et jeudi.