Fin de semaine agitée pour Blaise Compaoré. Une nouvelle mutinerie, de policiers cette fois, a éclaté à Ouagadougou et d’autres villes du Burkina Faso, après que de violentes émeutes ont secoué Koudougou. Et l’opposition appelle à une grande manifestation contre le régime samedi.
De nouvelles manifestations violentes ont eu lieu mercredi dans la ville de Koudougou au centre du Burkina Faso, qui est le berceau de la contestation contre le pouvoir.
« Aucun crime de ce régime n’a été puni », accuse Francis Nikiema, leader étudiant à Koudougou, ville du Burkina Faso (centre-ouest) d’où sont parties en février les premières manifestations contre le pouvoir de Blaise Compaoré qui gouverne depuis 1987.
Tinto Halidou, investigateur principal à Nanoro au Burkina Faso et Salim Abdulia, directeur du Centre de santé Ifakara en Tanzanie, reviennent à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme (le 25 avril) sur les avancées et le chemin à parcourir dans le combat contre ce fléau sur le continent africain.
Blaise Compaoré a procédé à un remaniement gouvernemental annoncé jeudi soir. Les ministères clés sont détenus par des fidèles. Objectif : répondre aux multiples protestations de la société burkinabè.
C’est un banal fait divers qui a mis le feu aux poudres, fin mars. Pour la première fois, des mutins s’en sont pris à des symboles de l’État burkinabè, preuve que le malaise est profond dans cette armée où l’on a recruté à tour de bras ces dernières années. Enquête.
Le président burkinabè Blaise Compaoré a nommé un nouveau Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, en remplacement de Tertius Zongo. Celui-ci devra faire face à une situation très tendue, alors que la contestation des militaires et de manifestants s’étend dans le pays.
Après Ouagadougou, Pô et Tenkodogo, des militaires se sont rebellés dans la ville de Kaya, dans la première région militaire du pays. Pour la première fois, des gendarmes se sont joints au soulèvement.
Alors que Blaise Compaoré a déjà remanié son gouvernement et nommé de nouveaux chefs à la tête de l’armée, une troisième ville, Tenkodogo, est touchée par des mutineries de militaires. À Ouagadougou et Pô, on dénombre déjà plus de 45 blessés par balles.
Le régime du président Blaise Compaoré, déjà confronté depuis jeudi à une mutinerie de militaires, fait face à une soudaine colère de commerçants qui ont incendié samedi plusieurs édifices publics à Ouagadougou pour protester contre les pillages des mutins.
Quarante-cinq personnes ont été blessées et des « cas de viols » ont été notés depuis jeudi à Ouagadougou, où ont eu lieu des manifestations de militaires mutins et une révolte de commerçants furieux de leurs pillages.
Des commerçants burkinabè du principal marché de Ouagadougou, furieux des pillages de militaires mutins depuis jeudi, ont incendié samedi le siège du parti au pouvoir dans la capitale.
Les soldats de la garde présidentielle du Burkina Faso qui se sont mutinés jeudi soir pour obtenir le paiement d’une indemnité de logement et d’alimentation qui leur avait été promise, « ont perçu leur argent ce matin », a affirmé un officier.
Après les manifestations d’étudiants, d’opposants et les précédentes mutineries au sein de l’armée burkinabè, c’est au tour du régiment présidentiel de se rebeller. Motif : le non-versement d’une prime. Blaise Compaoré qui avait quitté Ouagadougou pour sa ville natale de Ziniaré dans la nuit du jeudi, est revenu dans la capitale vendredi matin.
Dans la crise ivoirienne, Alpha Condé a été contraint de choisir son camp. Et il s’est rangé du côté d’Alassane Ouattara et de Blaise Compaoré. Pourtant, à l’origine, il était proche de Laurent Gbagbo. Explications.
Le 8 mars, la Guinée résiliait la concession de Getma sur le terminal à conteneurs du port de Conakry. Depuis, la tension est à son comble entre les deux groupes français, qui se livrent un combat sans merci.
Ils se sont appréciés, entraidés même, avant de se détester. Depuis plus de dix ans, l’ex-président de Côte d’Ivoire Laurent Gbagbo et le chef de l’État burkinabè Blaise Compaoré s’observent, se jaugent et se méfient. Chacun soupçonnant toujours l’autre d’être à l’origine de ses ennuis. Une « amitié » en dents de scie dont l’épilogue s’est joué à Abidjan, le 11 avril.
Des chefs d’État aux grands patrons, les loges rassemblent sous les signes du compas et de l’équerre une bonne partie de l’élite francophone. Revue de détail des « initiés » qui s’assument… et des autres.
L’insurrection en Libye inquiète de plus en plus les pays du Sahel, convaincus qu’une partie de l’armement du colonel Mouammar Kadhafi est désormais entre les mains d’Al-Qaïda au Maghreb Islamique (Aqmi). Une situation qui pourrait faire de la région une véritable poudrière.
Après le lancement de la grande offensive du 28 mars, il n’a fallu que quelques jours aux FRCI d’Alassane Ouattara pour arriver aux portes d’Abidjan. Récit d’une guerre éclair.
L’école française AgroParisTech propose un cycle Eau pour tous, destiné aux cadres des pays en développement. Un partenariat est en discussion avec l’institut 2IE, à Ouagadougou.
Confronté à des mutineries dans l’armée, le président burkinabè, Blaise Compaoré, ne parvient pas à stabiliser la situation. L’opposition estime qu’il doit quitter le pouvoir.
Le président burkinabè Blaise Compaoré a pris la parole à la télévision nationale mercredi pour indiquer qu’il allait rencontrer « les représentants des différentes composantes » et prendre « des mesures vigoureuses » pour rétablir l’ordre, mis à mal par des exactions de militaires. Malgré l’instauration d’un couvre-feu, des tirs ont été entendus à Ougadougou quelques heures plus tard.
Des militaires mutins ont blessé Simon Compaoré, le maire de Ougadougou et numéro trois du parti présidentiel burkinabè, dans la nuit de mardi à mercredi.
Des militaires burkinabè en colère ont tiré mardi 29 mars une roquette sur le palais de justice Fada N’Gourma, localité de l’est du pays. La veille, ils avaient déjà bloqué l’entrée de la ville pour protester contre l’emprisonnement de l’un des leurs, accusé de viol. Retour sur les événements de cette journée de rébellion.
Lentement mais sûrement, la Côte d’Ivoire bascule dans la guerre civile. Sentant que les choses lui échappent, le président sortant Laurent Gbagbo a lui-même demandé à son homologue burkinabè Blaise Compaoré de convaincre Alassane Ouattara et Guillaume Soro de calmer leurs troupes.
Des soldats burkinabè sont descendus dans les rues de Ouagadougou dans la nuit de mardi à mercredi et ont tiré des coups de feu en l’air. Cinq d’entre eux ont été condamnés dans une « affaire de moeurs ».