Pour assurer la sécurité dans la bande sahélienne, les autorités maliennes ne se contentent pas du renforcement de la coopération militaire avec l’Algérie, la Mauritanie et le Niger.
Loin de se calmer, les mutineries de militaires ont repris au Burkina Faso, malgré l’engagement personnel du président Blaise Compaoré et les concessions financières du pouvoir.
De nouvelles mutineries de militaires ont éclaté à Dori (Nord) et dans au moins trois autres villes du Burkina Faso, faisant trois blessés. Depuis lundi, le gouvernement doit en outre faire face à une grève « illimitée » des professeurs de collège et de lycée.
Une fois de plus, un camp militaire s’est soulevé dans la soirée de lundi au Burkina Faso. Des membres de la Garde nationale réclamaient des indemnités au gouvernement.
Damien Glez, dont la signature est bien connue des lecteurs de Jeune Afrique, a été récompensé pour son travail sur la Somalie par la troisième place au concours Somalia International Cartoon Competition.
Il vient d’être nommé DG en remplacement de Mohamed Ghelala, qui fait valoir ses droits à la retraite. L’Italien était jusque-là directeur de la planification et du contrôle de gestion de Meridiana, une autre compagnie du fonds Aga Khan pour le développement économique (Akfed).
Lors de son voyage express au Burkina Faso, le président ivoirien Alassane Ouattara a remercié Blaise Compaoré pour son soutien durant la crise postélectorale. La nouvelle donne en Côte d’Ivoire conduit à la relance de l’axe Abidjan-Ouagadougou.
De nouveaux tirs de militaires étaient entendus samedi à Pô, ville du sud du Burkina Faso déjà touchée par des mutineries de soldats qui ont secoué le pays en avril, ont indiqué à l’AFP des témoins.
Vision du métier sur le continent, défis de l’aménagement urbain, influences architecturales… Trois jeunes professionnels témoignent. Développement durable et justice sociale sont au cœur de leurs préoccupations.
Lors d’une brève escale à Paris, le 9 mai, le nouveau ministre burkinabè des Affaires étrangères, Djibrill Bassolé, a répondu aux questions de jeuneafrique.com. Il détaille sa vision des troubles qui frappent son pays et les mesures prises par son gouvernement pour ramener le calme.
Soulèvements dans l’armée, montée des revendications sociales : le président burkinabè a fort à faire. Le début de la fin pour Blaise Compaoré, 60 ans dont 24 à la tête de l’État ? Voire. Mais lui reste serein.
Des élèves burkinabè sont à nouveau descendus dans les rues pour réclamer la « justice » pour les victimes des « bavures » des forces de l’ordre. C’est justement après les condamnations de certains d’entre eux que des militaires s’étaient mutinés, provoquant la plus grave crise dans le pays depuis près d’un quart de siècle.
En visite pour quelques heures à Ouagadougou, le président togolais Faure Gnassinbé a appelé les Burkinabè au « calme, à la paix et à la concorde nationale », en faisant référence à « l’expérience des Togolais ».
La double confrontation entre le Cotonsport Garoua et l’Entente sportive Sétif (aller le 7 mai au Cameroun, retour le 13 mai en Algérie) est décisive pour la participation d’un des deux clubs à la phase des poules de la Ligue des champions. Denis Lavagne, l’entraîneur français du club champion du Cameroun (et finaliste de la compétititon en 2008), confie à jeuneafrique.com sa hâte d’y être.
Plusieurs centaines d’opposants ont manifesté samedi à Ouagadougou pour exiger le départ du président Blaise Compaoré au moment ou était annoncée la mort d’un enfant de 11 ans tué par la balle perdue d’un policier mutin.
De nouvelles violences ont touché vendredi une ville du sud du Burkina Faso, Manga, mais des policiers entrés en mutinerie mercredi, ont appelé à y mettre fin après concertation avec le gouvernement.
Le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, a annoncé une série de mesures pour soutenir le pouvoir d’achat des Burkinabè par des subventions et des baisses de la fiscalité, alors que la contestation s’est étendue à la police mercredi et jeudi.
Fin de semaine agitée pour Blaise Compaoré. Une nouvelle mutinerie, de policiers cette fois, a éclaté à Ouagadougou et d’autres villes du Burkina Faso, après que de violentes émeutes ont secoué Koudougou. Et l’opposition appelle à une grande manifestation contre le régime samedi.
De nouvelles manifestations violentes ont eu lieu mercredi dans la ville de Koudougou au centre du Burkina Faso, qui est le berceau de la contestation contre le pouvoir.
« Aucun crime de ce régime n’a été puni », accuse Francis Nikiema, leader étudiant à Koudougou, ville du Burkina Faso (centre-ouest) d’où sont parties en février les premières manifestations contre le pouvoir de Blaise Compaoré qui gouverne depuis 1987.
Tinto Halidou, investigateur principal à Nanoro au Burkina Faso et Salim Abdulia, directeur du Centre de santé Ifakara en Tanzanie, reviennent à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme (le 25 avril) sur les avancées et le chemin à parcourir dans le combat contre ce fléau sur le continent africain.
Blaise Compaoré a procédé à un remaniement gouvernemental annoncé jeudi soir. Les ministères clés sont détenus par des fidèles. Objectif : répondre aux multiples protestations de la société burkinabè.
C’est un banal fait divers qui a mis le feu aux poudres, fin mars. Pour la première fois, des mutins s’en sont pris à des symboles de l’État burkinabè, preuve que le malaise est profond dans cette armée où l’on a recruté à tour de bras ces dernières années. Enquête.
Le président burkinabè Blaise Compaoré a nommé un nouveau Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, en remplacement de Tertius Zongo. Celui-ci devra faire face à une situation très tendue, alors que la contestation des militaires et de manifestants s’étend dans le pays.
Après Ouagadougou, Pô et Tenkodogo, des militaires se sont rebellés dans la ville de Kaya, dans la première région militaire du pays. Pour la première fois, des gendarmes se sont joints au soulèvement.
Alors que Blaise Compaoré a déjà remanié son gouvernement et nommé de nouveaux chefs à la tête de l’armée, une troisième ville, Tenkodogo, est touchée par des mutineries de militaires. À Ouagadougou et Pô, on dénombre déjà plus de 45 blessés par balles.
Le régime du président Blaise Compaoré, déjà confronté depuis jeudi à une mutinerie de militaires, fait face à une soudaine colère de commerçants qui ont incendié samedi plusieurs édifices publics à Ouagadougou pour protester contre les pillages des mutins.
Quarante-cinq personnes ont été blessées et des « cas de viols » ont été notés depuis jeudi à Ouagadougou, où ont eu lieu des manifestations de militaires mutins et une révolte de commerçants furieux de leurs pillages.
Des commerçants burkinabè du principal marché de Ouagadougou, furieux des pillages de militaires mutins depuis jeudi, ont incendié samedi le siège du parti au pouvoir dans la capitale.