Depuis le massacre d’au moins 136 personnes dans un village près de Ouahigouya, le 20 avril, la tension est montée d’un cran. Les autorités de transition, à la peine sur le plan sécuritaire, tentent de répondre aux critiques.
Après l’exécution de 136 civils dans le nord du pays par des personnes en uniformes militaires, le président de la transition a estimé que cette tuerie a pu être commise par des jihadistes qui auraient récupéré des équipements des forces de défense et de sécurité.
Au Burkina Faso, le fondateur du groupe Ebomaf a été choisi par le fournisseur turc de drones militaires de Ouagadougou. L’homme d’affaires est en effet personnellement connecté, à Ankara, au président Recep Tayyip Erdogan.
Le colonel-major Kassoum Coulibaly estime que les différentes « violations » de l’espace aérien sont liées au récent rapprochement du Burkina Faso avec la Russie.
Jeune Afrique, Joliba TV, L’Observateur Paalga ou encore France 24 et RFI : trente médias africains et internationaux lancent ce 3 mai un appel en faveur de la liberté de la presse au Mali et au Burkina Faso. Une lettre ouverte adressée aux gouvernements des deux pays et aux organisations internationales que nous publions ici en intégralité.
Le messianisme du capitaine-président burkinabè a éclipsé le pragmatisme – voulu ou subi – de ses années au pouvoir. Quelle part de l’héritage conserver ?
Le capitaine Ibrahim Traoré a décrété la mobilisation générale pour lutter contre les groupes jihadistes. Une rhétorique martiale qui peine à faire oublier la multiplication des attaques sur le terrain.
Trente-trois soldats du détachement d’Ougarou ont été tués et douze autres blessés, ce jeudi 27 avril, lors d’une attaque de jihadistes présumés dans l’est du pays. La justice a ouvert une enquête.
Soucieuses de maitriser leur communication en temps de guerre, les autorités de la transition veillent à ce qu’aucune voix ne dévie de la ligne officielle.
Des survivants affirment que des dizaines d’hommes et de jeunes ont été exécutés par des hommes arrivés dans le village de Karma en motos et en pick-up. La justice a ouvert une enquête.
Pour protester contre les tarifs des connexions internet, des consommateurs burkinabè appelaient à un boycott d’une heure des services de téléphonie mobile, ce mardi.
Le 15 avril, des soldats et leurs supplétifs civils ont été attaqués près de Ouahigouya, dans le nord du pays. Le lendemain, une autre attaque a visé le détachement militaire de Kongoussi, à une centaine de kilomètres au nord de Ouagadougou.
Le conseil des ministres a adopté jeudi 13 avril un décret de mobilisation générale qui, selon son compte-rendu, donnera aux autorités « le droit de requérir les personnes, les biens et les services » dans la lutte contre les groupes jihadistes.
La Banque centrale a décidé de lever son véto qui touchaient les banques de l’Uemoa. La décision intervient moins de deux mois après la dernière hausse des taux.
Crise ouverte avec Paris, expulsions de journalistes français… Alors qu’il est censé prendre à bras le corps l’urgence sécuritaire, le régime de Ouagadougou s’engage dans de stériles combats, selon Adrien Poussou, ex-ministre centrafricain.
Choisi par le capitaine Ibrahim Traoré, l’avocat et ancien ministre de la Justice a officiellement été investi le 11 avril. Il aura un rôle clé lors des prochaines élections présidentielle et législatives, censées se tenir au cours du premier trimestre de 2024.
Face à la forte augmentation du nombre de déplacés qui fuient les violences au Burkina Faso, le Conseil national de sécurité ivoirien a décidé d’organiser leur accueil, pour l’instant à titre provisoire.
L’ancien parti majoritaire, au pouvoir jusqu’au putsch de janvier 2022, tente de se relancer avec l’aide de l’ex-chef de l’État et de son ancien président.
Quasi inconnu au Burkina Faso jusqu’à sa nomination, Apollinaire Joachim Kyélem de Tambèla est aujourd’hui sous le feu des projecteurs… et des critiques. Pour épauler le capitaine Traoré, il s’est entouré de beaucoup de collaborateurs de son prédécesseur Albert Ouédraogo.
Quarante-quatre civils ont été tués dans la nuit de jeudi à vendredi 7 avril lors de l’attaque de deux villages du nord-est du Burkina Faso, près de la frontière nigérienne.
Des militaires ont tiré en début de semaine à l’arme automatique sur des citoyens de Dori, dans le nord-est du pays, faisant plusieurs victimes. Les habitants dénoncent une expédition punitive.
Cinq jours après avoir suspendu France 24, le gouvernement du capitaine Traoré a expulsé samedi soir les correspondantes de deux grands quotidiens français, « Le Monde » et « Libération », nouveau signe de la dégradation de la liberté de la presse et des relations avec la France.
Le président de transition du Burkina Faso a nommé de nouveaux responsables à la tête de l’armée pour mener la « guerre » aux groupes jihadistes et reconquérir leurs bastions.
Au Burkina Faso, la confrontation d’un communiqué récent du porte-parole du gouvernement burkinabè justifiant la suspension de diffusion de France 24 et d’un des reportages de cet ancien journaliste titille les réseaux sociaux.
Six mois après son arrivée au pouvoir, le capitaine Traoré continue à jouir de la confiance d’une partie de ses concitoyens. Pourtant, les résultats de la lutte contre les groupes jihadistes se font attendre.
Disparu des radars depuis son interpellation le 22 mars pour avoir critiqué le gouvernement d’Ibrahim Traoré, Boukaré Ouedraogo, le président du mouvement « l’Appel de Kaya », est réapparu sur des photos en tenue militaire. Certains craignent son enrôlement de force dans les VDP.
Le porte-parole du gouvernement burkinabè a accusé la chaîne d’information française d’« offrir un espace de légitimation des actions terroristes » après une interview du chef d’Aqmi.
Les autorités burkinabè ont réceptionné de nouveaux équipements, commandés par Ouagadougou afin de faire face à la multiplication des attaques terroristes.