Le gouvernement burkinabè a annoncé le recrutement de 4 000 agents des Eaux et Forêts pour participer à la lutte contre le terrorisme aux côtés des VDP et des forces armées. Les gardes de sécurité pénitentiaire vont également être mobilisés.
Trois jours après celle de Déou, qui a coûté la vie à 51 soldats, l’armée burkinabè a essuyé une nouvelle attaque meurtrière à Tin Akoff, dans le nord du pays. Au moins quinze militaires y ont été tués.
L’évacuation des forces spéciales françaises de leur base de Kamboinsin, près de Ouagadougou, a été officiellement entérinée le 18 février. Mais plusieurs dizaines de militaires vont encore rester quelques semaines dans le pays.
Au moins 51 soldats burkinabè ont été tués dans une embuscade, le 17 février, entre Déou et Oursi, près des frontières avec le Mali et le Niger. Ces hommes, qui venaient d’être relevés après plusieurs mois sur le front, ont été attaqués alors qu’ils regagnaient leur garnison d’origine, à Dori.
Selon un nouveau bilan provisoire, au moins 51 soldats burkinabè ont été tués dans une embuscade tendue par des groupes jihadistes dans le nord du pays, près des frontières avec le Mali et le Niger.
L’ancien président burkinabè est de plus en plus affaibli. Son frère cadet, actuellement en France, tente de venir lui rendre visite à Abidjan et ce, malgré ses soucis judiciaires.
Lors du 36e sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba, les trois pays ouest-africains ont plaidé pour leur réintégration dans l’UA et pour la levée des sanctions de la Cedeao. En vain.
Les élections devant mettre fin à la transition doivent, en principe, se tenir dans quinze mois. Mais des doutes commencent à s’installer sur le respect de ce calendrier par le régime du capitaine Ibrahim Traoré.
L’ONG Médecins sans frontières a annoncé ce 17 février interrompre l’ensemble de ses activités au Burkina Faso, après que deux de ses employés ont été tués le 8 février lors d’une attaque de jihadistes présumés dans le nord-ouest du pays.
Le projet « Story Killers » d’un consortium de journalistes révèle une campagne de manipulation orchestrée, en 2020, contre le Comité International de la Croix-Rouge et ses actions au Faso.
Alors qu’Ibrahim Traoré souhaite que les restes de l’ancien président soient inhumés au Conseil de l’Entente où il a été assassiné, les proches de Thomas Sankara s’y opposent et estiment que cela représenterait « une seconde mort ».
Le 15 février, les sociétés Endeavour Mining et Nordgold se sont vues réquisitionner respectivement 200 et 300 kilos d’or par les autorités de transition. Des opérations opaques, sur lesquelles Jeune Afrique lève en partie le voile.
Ouagadougou s’est approprié l’or produit par la filiale du groupe canadien Endeavour Mining, une décision « dictée par un contexte exceptionnel », selon le gouvernement de transition.
Élu après la prise de pouvoir du capitaine Ibrahim Traoré, Ousmane Bougouma est l’une des figures de la transition. Juriste de formation, il est aussi un soutien de la première heure des putschistes.
L’Union pour le progrès et le changement a saisi la justice burkinabè pour contester l’interdiction de la tenue de son bureau politique. Depuis le coup d’État du capitaine Traoré, l’activité des partis est suspendue.
Le 9 février, le Mali, la Guinée et le Burkina Faso ont réclamé, depuis Ouagadougou, la levée de leur suspension de l’organisation régionale et de l’UA.
Les médias burkinabè ne cachent pas leur préoccupation face aux pressions des autorités de la transition. Le 1er février, ils ont publié un éditorial commun pour défendre leur profession.
Le chef de l’État ivoirien garde le contact avec le président de la transition burkinabè, convaincu qu’il ne cédera pas à la demande pressante d’Assimi Goïta de rompre avec la France et de se tourner vers Moscou.
Ouagadougou a annoncé que les restes du leader révolutionnaire seront « réinhumés » au Mémorial édifié en son souvenir, lequel se trouve… à l’endroit même où il fut assassiné. Une localisation qui ne fait pas l’unanimité, notamment au sein de la famille du fondateur du Burkina Faso.
À trois semaines de la prochaine édition du festival de cinéma de Ouagadougou, le comité d’organisation annonce que le pays invité d’honneur n’est plus le Togo, mais le Mali…
Les armées nationales sont déjà régulièrement critiquées pour les exactions qu’elles commettent dans le cadre de la lutte antiterroriste. L’arrivée des militaires à la tête du Burkina Faso, du Mali ou du Tchad pourrait aggraver la situation.
Le président du Burkina Faso a affirmé, ce vendredi 3 février, qu’il n’y avait « pas de rupture des relations diplomatiques » avec la France et a démenti la présence des mercenaires russes de Wagner dans son pays.
Propagande 3.0. au Sahel : des vidéos faisant l’apologie de la junte burkinabè utilisent des avatars créés par un logiciel d’intelligence artificielle.
Les autorités de la transition burkinabè entérinent un nouveau plan de développement estimé à quelque 12 milliards d’euros. Tablant sur une croissance de 4,8 %, Ouagadougou veut s’appuyer sur le secteur privé autant que sur les grandes instances économiques du continent pour atteindre ses objectifs de « paix » et de « réconciliation ». Décryptage.
Fawaz Ould Ahmed et Mimi Ould Baba sont accusés d’avoir perpétré des attentats au Mali, au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire entre 2015 et 2017. Le premier a été discrètement extradé par Bamako vers les États-Unis, début décembre. Le second pourrait suivre dans les semaines à venir.
Les marques réciproques d’affection idéologique n’ont pas manqué lors du séjour d’Apollinaire Joachim Kyélem de Tambèla au pays de son homologue malien Choguel Kokalla Maïga. Reste à savoir jusqu’où ce rapprochement entre Ouagadougou et Bamako pourrait aller.
Vainqueur du duel fratricide qui l’opposait à Achille Tapsoba pour la présidence du parti, l’homme d’affaires entend rebâtir sa formation et jouer les premiers rôles à la prochaine présidentielle.
Apollinaire Joachim Kyélem de Tambèla effectue ce mardi 31 janvier une visite de travail à Bamako. Objectif : renforcer la coopération avec l’exécutif malien.
Le 23 janvier, le Burkina Faso a exigé le retrait des forces spéciales françaises Sabre de son territoire, le dernier épisode d’un désamour envers la France au Sahel.