Cinquante ans après son indépendance, le Burkina Faso, longtemps qualifié de petit État pauvre et enclavé, est devenu un carrefour diplomatique, commercial et culturel.
Même si le pays est réputé en Afrique pour la production de coton transgénique, le débat n’en reste pas moins vif au Burkina Faso entre cotonculteurs entre les pro et les anti-OGM.
Depuis quelques années, le Burkina Faso profite de la hausse des cours mondiaux pour développer la filière aurifère. Les résultats sont là. Les critiques aussi. Reportage à Taparko, l’une des six mines industrielles du pays.
Production aurifère en hausse, industries agroalimentaires en pleine diversification, BTP florissants et services au beau fixe… Après une sérieuse baisse de régime en 2008, l’économie burkinabè semble aujourd’hui survitaminée. De nouveaux secteurs s’essaient même à l’export
Le Burkina Faso est l’un des quatre pays du continent à privilégier des relations avec Taipei plutôt qu’avec Pékin. Un choix qui n’est ni sans conséquence ni sans contrepartie.
Président de la commission électorale, roi, rappeur. Indépendant, neutre ou engagé : chacun de ces hommes de la société civile joue une partition singulière.
Le dernier quinquennat de Blaise Compaoré est globalement positif. Sa réélection dès le premier tour de l’élection présidentielle par près de 80 % de l’électorat le prouve. Et même ses opposants en conviennent. Cependant, les inégalités semblent se creuser.
Ayant occupé dirigé de grands ministère avant de devenir Premier ministre en 2007, l’homme de confiance du président Compaoré n’en reste pas moins contesté dans l’entourage présidentiel.
La sécurisation du second tour de l’élection présidentielle et l’instauration d’un couvre-feu en Côte d’Ivoire jusqu’à mercredi prochain étaient au cœur des négociations qu’a menées hier, jusqu’à la dernière minute, le président burkinabé Blaise Compaoré, médiateur dans la crise ivoirienne. Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara s’affrontent aujourd’hui dans les urnes pour la magistrature suprême.
Un an avant la libéralisation du secteur, l’entreprise aérienne nationale tunisienne, Tunisair, déploie une stratégie tous azimuts pour contrer l’arrivée des compagnies à bas coût.
L’aéroport d’Abidjan mise sur des liaisons directes outre-Atlantique pour concurrencer son voisin ghanéen. Mais la Côte d’Ivoire, qui attend depuis dix ans la certification des Etats-Unis, n’est pas complètement arrivé au bout de ses peines.
Au coude à coude au niveau mondial, l’européen Airbus et l’américain Boeing guettent la reprise du marché africain, sur lequel 700 avions devraient être vendus d’ici à 2030.
La croissance du trafic aérien en Afrique pousse les compagnies à trouver des cursus de formation sur le continent, moins chers qu’en Occident. Revue de détail.
Peu visible, le marché des moteurs d’avion génère pourtant des milliards de dollars. Le continent attire les leaders mondiaux, qui s’appuient aussi sur les contrats de maintenance.
Face aux transporteurs internationaux, les compagnies africaines s’organisent à travers des partenariats pour préserver leurs parts de marché et se développer sur les liaisons intercontinentales.
Un an après avoir dévoilé son ambitieux plan de développement quinquennal, la compagnie nationale poursuit sa restructuration et tente de pallier les insuffisances qui nuisent à son image.
Ouverture en cascade de nouvelles destinations africaines (Kigali et Bata fin octobre, Monrovia et Pretoria l’année prochaine) et renforcement des fréquences sur les lignes existantes : Air France-KLM, bousculé sur le continent par la conccurence sur les prix par d’autres compagnies, riposte.
Blaise Compaoré, qui faisait figure de favori, dans ce scrutin présidentiel burkinabè qui n’a pas battu des records de participation, a été largement réélu dès le premier tour.
Alors qu’ils avaient finalement décidé de participer in extremis au scrutin, quatre candidats à l’élection présidentielle qui s’est tenue le 21 novembre viennent d’annoncer qu’ils rejetaient les résultats provisoires qui doivent être publiés par la Ceni avant jeudi soir.
Les Burkinabè étaient peu nombreux à se rendre dimanche dans les bureaux de vote pour le premier tour de la présidentielle dont le chef de l’État Blaise Compaoré, au pouvoir depuis 1987, est le grand favori face à une opposition divisée.