En préambule au déjeuner réunissant douze chefs d’État africains à l’Élysée, le président français a annoncé l’alignement des pensions de retraite des anciens combattants des anciennes colonies résidant à l’étranger sur celles de leurs homologues français.
L’Institut international d’ingénierie de l’eau et de l’environnement, plus connu sous l’acronyme 2iE à Ouagadougou, est devenu une référence. Malgré un coût élevé, l’école présente des atouts certains contre le « brain drain » ou la fuite des cerveaux vers l’étranger.
Douze chefs d’État africains seront présents le 14 juillet à Paris. Pour célébrer, à la fois, la fête nationale et le cinquantième anniversaire des indépendances. Reste à savoir s’il y a vraiment quelque chose à fêter.
Onze pays d’Afrique, du Sénégal à Djibouti, relancent le projet de la Grande muraille verte, qui vise à enrayer l’avancée du désert en reboisant une longue bande de sable. L’infertilité du sol est déjà responsable d’une grave crise alimentaire dans la bande sahélienne.
Pour le président français, le sommet de Nice, du 31 mai au 1er juin, a été l’occasion d’officialiser sa stratégie africaine. « Décomplexée » et davantage tournée vers le monde anglophone. Vœu pieux ?
Pour financer son développement de façon autonome, le continent doit revoir ses politiques de prélèvements. Particuliers, entreprises et multinationales sont dans le collimateur pour remplir les caisses des États.
Dans quelques semaines, à la faveur de l’élection présidentielle du 27 juin prochain, le général Sékouba Konaté pourrait devenir l’homme par qui la démocratie est arrivée. Une mission qu’il n’a pourtant jamais cherchée.
De l’univers de la diplomatie on ne connaît souvent que les fastes. Dans un livre fourmillant d’anecdotes qui paraît ces jours-ci, notre confrère Franck Renaud en évoque aussi les petitesses, les mesquineries et les ridicules.
Les assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD) qui se sont tenues à Abidjan, du 27 au 28 mai, ont été l’occasion de réélire Donald Kaberuka à la tête de l’institution. Et de discuter de certaines médiations brûlantes.
Le président burkinabè et « facilitateur » des accords de paix de Ouagadougou laisse entendre qu’il pourrait cesser de s’engager directement dans le processus ivoirien de sortie de crise. Dès cette année.
Le président burkinabè s’est permis de faire une remarque à son homologue camerounais lors de son arrivée à Yaoundé, pour le cinquantenaire des indépendances.
Le premier sommet Afrique-France de Nicolas Sarkozy s’ouvre à 14 heures, ce lundi 31 mai, à Nice. Le président français y accueille 38 chefs d’Etat et de gouvernement.
Encore accusé de diviser le pays il y a quelques semaines, le président ivoirien Laurent Gbagbo a réussi à se poser en rassembleur. Histoire d’une subtile remontée politique.
Assiste-t-on à une première mobilisation syndicale coordonnée à l’échelle du continent africain ? En annonçant qu’il allait céder ses activités « aval » * dans 21 pays d’Afrique, le groupe Shell n’a pas seulement alarmé ses 3 000 salariés du continent. Il a fait l’unanimité contre lui.
La médiation burkinabè propose un plan étalé sur trois semaines pour régler le contentieux sur la « liste grise » et étudier les cas litigieux de la « liste blanche », comme le réclame le camp présidentiel ivoirien.
Critiqués pour le peu de cas qu’ils font des droits de l’homme et de la bonne gouvernance, les Chinois n’ont pourtant pas si mauvaise réputation auprès des Subsahariens.