Pour financer son développement de façon autonome, le continent doit revoir ses politiques de prélèvements. Particuliers, entreprises et multinationales sont dans le collimateur pour remplir les caisses des États.
Dans quelques semaines, à la faveur de l’élection présidentielle du 27 juin prochain, le général Sékouba Konaté pourrait devenir l’homme par qui la démocratie est arrivée. Une mission qu’il n’a pourtant jamais cherchée.
De l’univers de la diplomatie on ne connaît souvent que les fastes. Dans un livre fourmillant d’anecdotes qui paraît ces jours-ci, notre confrère Franck Renaud en évoque aussi les petitesses, les mesquineries et les ridicules.
Les assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD) qui se sont tenues à Abidjan, du 27 au 28 mai, ont été l’occasion de réélire Donald Kaberuka à la tête de l’institution. Et de discuter de certaines médiations brûlantes.
Le président burkinabè et « facilitateur » des accords de paix de Ouagadougou laisse entendre qu’il pourrait cesser de s’engager directement dans le processus ivoirien de sortie de crise. Dès cette année.
Le président burkinabè s’est permis de faire une remarque à son homologue camerounais lors de son arrivée à Yaoundé, pour le cinquantenaire des indépendances.
Le premier sommet Afrique-France de Nicolas Sarkozy s’ouvre à 14 heures, ce lundi 31 mai, à Nice. Le président français y accueille 38 chefs d’Etat et de gouvernement.
Encore accusé de diviser le pays il y a quelques semaines, le président ivoirien Laurent Gbagbo a réussi à se poser en rassembleur. Histoire d’une subtile remontée politique.
Assiste-t-on à une première mobilisation syndicale coordonnée à l’échelle du continent africain ? En annonçant qu’il allait céder ses activités « aval » * dans 21 pays d’Afrique, le groupe Shell n’a pas seulement alarmé ses 3 000 salariés du continent. Il a fait l’unanimité contre lui.
La médiation burkinabè propose un plan étalé sur trois semaines pour régler le contentieux sur la « liste grise » et étudier les cas litigieux de la « liste blanche », comme le réclame le camp présidentiel ivoirien.
Critiqués pour le peu de cas qu’ils font des droits de l’homme et de la bonne gouvernance, les Chinois n’ont pourtant pas si mauvaise réputation auprès des Subsahariens.
La « Caravane de l’intégration », organisée par la chaîne de télévision Africable, prendra son départ le 8 mai à Dakar, au pied du monument de la Renaissance africaine, en présence du président sénégalais Abdoulaye Wade. Elle traversera douze pays d’Afrique de l’Ouest pour diffuser interviews, reportages et débats sur le thème du cinquantenaire des indépendances.
Face aux difficultés à acheter, à transporter et à conserver les films en 35 millimètres, le numérique peut garantir un accès instantané aux films. Une solution qui a, hélas, un coût élevé.
Environ 1 200 soldats américains, européens et africains participent à un exercice de manœuvres conjointes dans le Sahara. Objectif : renforcer les capacités des armées impliquées dans le cadre de la lutte contre Al-Qaïda au Maghreb islamique.
En renonçant à modifier la Constitution pour pouvoir briguer la présidence une troisième fois, Amadou Toumani Touré a surpris agréablement son monde. Ses pairs africains seraient bien venus de s’en inspirer.
« Le championnat reprendra ce week-end », a assuré Théodore Zambendé Sawadogo, le président de la Fédération burkinabè de football, dans un entretien à jeuneafrique.com. Une annonce certes réconfortante, alors que les matchs sont suspendus depuis le 25 avril, faute de financements. Mais qui ne solutionne pas le problème structurel du football burkinabè.
La campagne d’inscription sur les listes électorales en vue de la présidentielle du 21 novembre n’a rassemblé que 3,3 millions de personnes, contre les 5 millions attendus par la Ceni.
La sécurisation des frontières entre les deux États et l’éventuel rôle de Moussa Dadis Camara dans les troubles internes en Guinée étaient au menu des rencontres entre Sékouba Konaté son homologue ivoirien, il y a quelques jours.
La 19e édition du tour cycliste international du Togo s’est achevée, dimanche 18 avril, par le sacre du Burkinabé Nouffou Minoungou, qui s’est imposé au classement général.
Décédé d’une longue maladie pulmonaire, l’artiste burkinabè Sotigui Kouyaté laisse derrière lui un héritage cinématographique et humain considérable. Fervent défenseur de la culture africaine, il a œuvré toute sa vie à la promotion du continent sous toutes ses formes. Les hommages se sont multipliés tout le week-end.
Après le Français Pierre Camatte en février, puis l’Espagnole Alici Gamez en mars, Al-Qaïda au Maghreb islamique a libéré le couple d’Italiens qu’il retenait depuis quatre mois.