Le maire de Ouagadougou achève bientôt son troisième mandat. En quinze ans, Simon Compaoré s’est surtout employé à faire le ménage dans sa ville. Au sens propre comme au sens figuré… Interview.
A partir du 19 décembre, la chaîne nationale burkinabè diffuse Trois Femmes, un village. Nouvelle sitcom produite et réalisée par l’actrice vedette du petit écran.
La loi adopée par le Burkina Faso stipule que les deux pays s’engagent à « réadmettre […] leurs ressortissants en situation irrégulière sur le territoire de l’autre partie ». La France s’engage à régulariser les burkinabè en situation irrégulière « au cas par cas ».
Une partie des militaires au pouvoir s’oppose vivement à l’envoi d’une force d’interposition en Guinée, comme le propose le secrétaire général de la Cedeao. Elle menace même de riposter si jamais le déploiement se fait sans son accord.
Le groupe de contact international sur la Guinée, réuni dimanche à Ouagadougou, a pressé les militaires au pouvoir à Conakry d’accepter une « transition de courte durée » pour organiser rapidement des élections, dix jours après la tentative d’assassinat du chef de la junte.
Les Ouest-Africains, Guinéens en tête, commentent abondamment sur Internet la tentative d’assassinat du chef de la junte. Si certains regrettent que Moussa Dadis Camara soit « hors de danger », d’autres lui souhaitent un prompt rétablissement… Leur point commun : la crainte du chaos politique.
La France dément toute implication dans la tentative de meurtre contre le capitaine Moussa Dadis Camara. Le chef de la junte devrait « bientôt » rentrer mais, en attendant son retour, les militaires putschistes suspendent leur participation aux négociations de sortie de crise.
Le chef de la junte au pouvoir en Guinée, le capitaine Moussa Dadis Camara, blessé jeudi par son aide de camp « Toumba » à Conakry, a subi une « petite intervention » au Maroc et est « hors de danger », a affirmé samedi à l’AFP son porte-parole Idrissa Chérif. Quant à « Toumba », il affirme être en « lieu sûr ».
Le chef de la junte guinéenne, Moussa Dadis , blessé par balles jeudi par son aide de camp et évacué au Maroc, se trouve vendredi dans un état « difficile mais pas désespéré », a déclaré le médiateur dans la crise guinéenne, le président burkinabè Blaise Compaoré.
L’élection présidentielle en Côte d’Ivoire, reportée depuis 2005, se tiendra « fin février-début mars 2010 », ont annoncé les principaux dirigeants ivoiriens à l’issue d’une réunion autour du « facilitateur » Blaise Compaoré à Ouagadougou.
Le président ivoirien Laurent Gbagbo et ses principaux opposants se sont retrouvés jeudi à Ouagadougou, autour du « facilitateur » Blaise Compaoré, pour redonner des perspectives au processus électoral, après le nouveau report de la présidentielle.
À l’affiche d’une version africaine de Médée jusqu’au 13 décembre, Odile Sankara revient sur sa passion pour les textes classiques et son engagement auprès des femmes burkinabè.
Il vaut mieux tenir « tard » une élection qui n’entraîne pas de conflit que d’en organiser « vite » une qui fera des morts, a estimé mardi soir le président ivoirien Laurent Gbagbo à Ouagadougou, alors que la présidentielle vient d’être reportée pour la sixième fois depuis 2005.
Nombre d’agglomérations se sont laissé déborder par les ordures. Manque de volonté ? De moyens ? Pourtant, certaines se sont dotées de systèmes efficaces.
Tantôt vitrines économiques et culturelles, tantôt terreau d’inégalités et juxtaposition de taudis, dont l’expansion est des plus anarchiques, les agglomérations africaines parviendront-elles à maîtriser leur croissance ?
Pourtant réputé pour son habileté, le président burkinabè, médiateur dans le conflit, a mécontenté l’opposition en présentant un projet d’accord qui semble favoriser la junte au pouvoir. Tactique ou erreur de parcours ?
Hier le Togo et le Niger, aujourd’hui la Côte d’Ivoire et la Guinée… Le chef de l’État burkinabè n’en finit plus de courir au chevet de ses voisins secoués par les crises. Au point d’en oublier son pays ?
La présidente de l’ONG International Crisis Group (ICG), Louise Harbour, estime que le président burkinabè Blaise Compaoré n’est pas « l’homme le plus fiable » pour servir de médiateur en Guinée.
Le porte-parole de la junte a menacé d’exclure les anciens Premiers ministres de Guinée de l’élection présidentielle à Ouagadougou. Ils sont responsables, selon lui, d’avoir « pillé » le pays.
Jeune Afrique s’est procuré le texte que le médiateur, le chef d’Etat burkinabé Blaise Compaoré, a proposé le 19 novembre aux deux partis en conflit – le Conseil National pour la Démocratie et le Développement (parti au pouvoir) et les Forces Vives (opposition) -, et qui sert de base aux discussions en cours.
Le président burkinabé savait que la partie serait difficile. Mais il n’imaginait certainement pas être si brutalement désavoué. Il lui faudra déployer tout son talent pour ne pas voir sa médiation échouer.
Le Forum des Forces vive rejette la proposition préconisée par le médiateur de la crise, Blaise Compaoré. Ce dernier propose de conserver Moussa Dadis Camara à la tête du pays pendant la transition, et ne l’excluait pas d’une élection.
Blaise Compaoré préconise le maintient de Moussa Dadis Camara et un gouvernement d’ouverture, pendant une période de transition de 10 mois avant des élections.