Certaines utilisations de l’image du président de la transition burkinabè seront désormais soumises à autorisation. Que doivent comprendre les photographes de presse ?
Djibo, Pama, Nouna, Arbinda, Sebba, Diapaga… Ces derniers mois, le nombre de villes dont l’approvisionnement est rendu quasiment impossible à cause des groupes jihadistes ne cesse de croître.
En Guinée, au Burkina Faso et au Mali, les fortunes sont diverses pour les miniers à la suite des coups d’État qui se sont succédé dans la région. Et c’est plutôt l’inquiétude qui prédomine face aux décisions des pouvoirs en place.
Le groupe paramilitaire russe poursuit sa stratégie de propagande sur le continent. Début mars, les hommes d’Evgueni Prigojine ont produit et fait diffuser une nouvelle vidéo d’animation visant, une fois encore, le président français Emmanuel Macron. Décryptage.
Fin février, une attaque meurtrière a de nouveau endeuillé la province de la Tapoa, qui vit sous le joug des jihadistes. Agonisante, la population accuse le régime de transition d’Ibrahim Traoré.
Sous la pression des groupes jihadistes, les autorités régionales du Nord ont décidé d’imposer un couvre-feu pour faciliter les opérations des forces armées.
Le festival de cinéma burkinabè s’est achevé ce samedi 4 mars en récompensant le film de Youssef Chebbi. Cette édition, organisée dans un contexte sécuritaire tendu, a permis à Ibrahim Traoré de se mettre sous le feu des projecteurs.
Crise sécuritaire, situation des déplacés, rupture avec la France… Le rappeur burkinabè revient sur les difficultés qu’affronte le Pays des Hommes intègres.
Consultée depuis trois ans pour ses pouvoirs mystiques capables, dit-on, de soigner les cas désespérés, cette jeune Burkinabè surnommée Adja connaît un succès grandissant.
Après avoir exigé le départ des forces spéciales françaises de Sabre, les autorités du Burkina Faso viennent de dénoncer un accord d’assistance militaire qui les liait à la France. La rupture entre Paris et Ouagadougou est de plus en plus importante.
Les autorités burkinabè ont ordonné la fermeture « jusqu’à nouvel ordre » de 43 sites d’orpaillage dans le nord-ouest du Burkina Faso, en proie aux violences jihadistes.
Le lieutenant-colonel Damiba, Nabil Karoui, Denis Sassou Nguesso, Laurent Gbagbo, le général « Hemetti »… Tels sont quelques-uns des clients de cet obscur lobbyiste israélo-canadien aux méthodes discutables.
Pour « Si tu es un homme », le documentariste a suivi, dans la mine de Perkoa, au Burkina Faso, Opio, un jeune garçon dont le salaire consiste en des sacs de pierres qui peuvent (ou pas) contenir de l’or.
La 28e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou débute ce samedi 25 février dans un contexte particulier, marqué par l’arrivée au pouvoir du capitaine Traoré et la multiplication des attaques jihadistes dans le pays.
Ibrahim Traoré a lancé un nouvel appel pour grossir les rangs de l’armée burkinabè, attaquée de toute part par les groupes jihadistes. Les futurs engagés seront notamment recrutés parmi les Volontaires pour la défense de la patrie.
En visite à Ouagadougou, le Premier ministre malien a estimé, jeudi, que les deux pays devaient avant tout miser sur leurs propres armées pour vaincre les groupes jihadistes.
Plus de quatre mois après sa nomination par Ibrahim Traoré, le Premier ministre burkinabè au verbe haut a séduit certains partisans de la transition, mais s’attire aussi de nombreuses critiques.
L’ancien président burkinabè et ses douze compagnons ont été enterrés ce jeudi au Conseil de l’Entente, à Ouagadougou, où ils avaient été assassinés lors du putsch du 15 octobre 1987. Une partie de la famille Sankara, qui désapprouvait ce lieu de sépulture, n’a pas assisté à la cérémonie.
Le Premier ministre malien se rend dans la capitale burkinabè ce 23 février avec plusieurs de ses ministres. Il rencontrera Ibrahim Traoré et assistera à l’ouverture du Fespaco, dont son pays est l’invité d’honneur.
Le gouvernement burkinabè a annoncé le recrutement de 4 000 agents des Eaux et Forêts pour participer à la lutte contre le terrorisme aux côtés des VDP et des forces armées. Les gardes de sécurité pénitentiaire vont également être mobilisés.
Trois jours après celle de Déou, qui a coûté la vie à 51 soldats, l’armée burkinabè a essuyé une nouvelle attaque meurtrière à Tin Akoff, dans le nord du pays. Au moins quinze militaires y ont été tués.
L’évacuation des forces spéciales françaises de leur base de Kamboinsin, près de Ouagadougou, a été officiellement entérinée le 18 février. Mais plusieurs dizaines de militaires vont encore rester quelques semaines dans le pays.
Au moins 51 soldats burkinabè ont été tués dans une embuscade, le 17 février, entre Déou et Oursi, près des frontières avec le Mali et le Niger. Ces hommes, qui venaient d’être relevés après plusieurs mois sur le front, ont été attaqués alors qu’ils regagnaient leur garnison d’origine, à Dori.
Selon un nouveau bilan provisoire, au moins 51 soldats burkinabè ont été tués dans une embuscade tendue par des groupes jihadistes dans le nord du pays, près des frontières avec le Mali et le Niger.
L’ancien président burkinabè est de plus en plus affaibli. Son frère cadet, actuellement en France, tente de venir lui rendre visite à Abidjan et ce, malgré ses soucis judiciaires.
Lors du 36e sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba, les trois pays ouest-africains ont plaidé pour leur réintégration dans l’UA et pour la levée des sanctions de la Cedeao. En vain.
Les élections devant mettre fin à la transition doivent, en principe, se tenir dans quinze mois. Mais des doutes commencent à s’installer sur le respect de ce calendrier par le régime du capitaine Ibrahim Traoré.
L’ONG Médecins sans frontières a annoncé ce 17 février interrompre l’ensemble de ses activités au Burkina Faso, après que deux de ses employés ont été tués le 8 février lors d’une attaque de jihadistes présumés dans le nord-ouest du pays.
Le projet « Story Killers » d’un consortium de journalistes révèle une campagne de manipulation orchestrée, en 2020, contre le Comité International de la Croix-Rouge et ses actions au Faso.
Alors qu’Ibrahim Traoré souhaite que les restes de l’ancien président soient inhumés au Conseil de l’Entente où il a été assassiné, les proches de Thomas Sankara s’y opposent et estiment que cela représenterait « une seconde mort ».