Le paysage médiatique du pays est l’un des plus diversifiés et dynamiques d’Afrique. Les journalistes n’ont cependant pas encore réussi à se doter d’une convention collective.
Incontournable salon panafricain, le SIAO fête cette année son 20e anniversaire. Plus d’un millier d’acheteurs professionnels d’autres continents sont attendus.
Le secteur se consolide. À coups de fusions et d’acquisitions, dont celle du premier établissement bancaire du pays, la BIB, par le groupe nigérian UBA.
Les taxes ont été allégées, mais pas les frais de transport. Le moindre aliment importé étant devenu inabordable, l’État et les consommateurs privilégient les productions locales.
Hier parmi les plus virulentes du continent, les organisations de défense des travailleurs burkinabè sont en perte de vitesse. Pour preuve, les mouvements de février et mars sont nés, avant tout, de la rue.
Nommé à la primature en juin 2007, l’ancien ministre de l’Économie a affronté les émeutes sociales en début d’année, celles des universités en juin… Sans perdre le cap qu’il s’est fixé, ni se départir de son franc-parler.
À la tête du pays depuis 1987, aussi médiatisé qu’il reste secret, le chef de l’État burkinabè a acquis, en deux ans, une réputation de faiseur de paix.
À 22 ans, le rugbyman franco-burkinabè compte déjà huit sélections avec les Bleus. Son rêve ? Participer à la Coupe du monde 2011. Et, autant que possible, la gagner.
Après avoir acquis la Banque internationale du Burkina et pris position en Côte d’Ivoire, la première banque nigériane serait sur le point de récupérer la Banque internationale pour le Mali.
Le cadet du chef de l’État est de plus en plus perçu comme l’un de ses successeurs possibles. Multipliant les interventions politiques, cet homme autrefois si discret fait tout, il est vrai, pour nourrir les interrogations.