Le capitaine Ibrahim Traoré a annoncé le recrutement de 50 000 volontaires pour la défense de la patrie, des supplétifs civils des forces de défense et de sécurité. Un choix qui fait polémique. Décryptage.
Auteur du deuxième putsch qu’a connu le pays en l’espace de huit mois, il se rêve en nouveau Sankara. Peut-il faire mieux que son prédécesseur dans un pays gangrené par l’insécurité ?
Finances publiques, dialogue avec les bailleurs internationaux, effort de guerre…Plusieurs dossiers brûlants attendent le nouveau ministre Aboubakar Nacanabo.
Depuis le 2 octobre et son départ de Ouagadougou, l’ancien président burkinabè de la transition vit en exil à Lomé. Il y mène une vie discrète, à l’abri des regards, et veille à ne pas gêner ses hôtes.
Une série de mesures marquantes et populaires ont été annoncées par le nouveau Premier ministre Apollinaire Kyélem, qui cherche à s’inscrire dans les pas de Thomas Sankara.
Polémiste populaire, sankariste convaincu sans le revendiquer, cet avocat est réputé pour son franc-parler et ses positions iconoclastes. Vendredi 21 octobre, il a été nommé pour conduire le futur gouvernement de transition.
En remportant la 29e édition du prix Bayeux Calvados-Normandie des correspondants de guerre, la journaliste burkinabè a fait la démonstration d’une certaine vitalité journalistique sur le continent.
La guerre fratricide qui déchire le parti de l’ancien président vient de connaître un nouveau rebondissement. Mais la décision de justice rendue le 17 octobre ne tranche pas sur le fond et Eddie Komboïgo, actuel président du CDP, et Achille Tapsoba, son grand rival, refusent tous deux de s’avouer vaincus.
Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) et l’État islamique au Grand Sahara (EIGS) se livrent une guerre acharnée dont les civils sont les premières victimes.
Au moins trois soldats et huit supplétifs civils ont été tués samedi lors d’un assaut de jihadistes présumés dans le nord du pays, d’après des sources sécuritaires. Au lendemain de l’annonce de la désignation du capitaine Ibrahim Traoré comme président de la transition, et quinze jours après son coup d’État.
Le capitaine Ibrahim Traoré, qui a pris le pouvoir par la force il y a deux semaines, a été désigné vendredi président de transition jusqu’à l’élection présidentielle prévue en juillet 2024.
Deux avions de transport ont atterri à Ouagadougou les 30 septembre et 1er octobre, en plein putsch du capitaine Traoré, puis un troisième quelques jours plus tard, à Bobo-Dioulasso, et un quatrième cette semaine. À leur bord, d’intrigantes caisses, mais aussi des hélicoptères. Révélations.
Ce 14 octobre, les assises nationales s’ouvrent à Ouagadougou pour désigner un nouveau président de transition. Ce rendez-vous a été précédé de manifestations des partisans d’Ibrahim Traoré, qui maintiennent la pression pour que le putschiste garde le pouvoir.
C’est à l’issue des assises nationales, qui s’ouvrent ce 14 octobre à Ouagadougou, que va être désigné le président de la transition. Et le texte soumis aux participants préconise un maintien au pouvoir du chef du MPSR.
Incarcéré depuis janvier pour des soupçons de tentative de putsch contre Roch Marc Christian Kaboré, l’influent officier a vu sa demande de remise en liberté provisoire rejetée par la justice militaire.
Exilé au Canada depuis 2016, l’ancien Premier ministre de transition a publiquement apporté son appui au capitaine Ibrahim Traoré avant les assises nationales devant désigner le futur chef de l’État.
Le tombeur du lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba a annoncé la tenue d’assises nationales les 14 et 15 octobre, à l’issue desquelles le président de la transition sera désigné. Le capitaine putschiste pourrait-il se laisser tenter ? Une partie de l’armée et de l’opinion fait déjà pression en ce sens.
Exacerbation de la fierté nationale, désignation de boucs émissaires, promotion d’un panafricanisme dévoyé… Telles sont les clés de la popularité des putschistes ouest-africains.
Devenu président du Faso, le putschiste Ibrahim Traoré est actuellement le plus jeune de tous les chefs d’État de la planète. Dans un pays qui n’en reste pas moins majoritairement peuplé de citoyens bien plus jeunes que lui…
L’attaque du convoi qu’ils escortaient a précipité le coup d’État mené par le capitaine Ibrahim Traoré, il y a une semaine. Ce samedi, les 27 militaires tués à Gaskindé ont été inhumés à Ouagadougou, en présence du nouvel homme fort du pays.
Des « Assises nationales » rassemblant les forces vives du Burkina Faso et devant désigner un président de transition avant l’organisation d’élections se tiendront les 14 et 15 octobre, selon un décret présidentiel lu samedi 8 octobre à la télévision.
Putsch au Burkina Faso, sanctions de la Cedeao, relation Afrique-France, annulation de dettes… Fondateur de l’agence de notation Bloomfield Investment Corporation, l’entrepreneur ivoirien est le Grand invité de l’économie RFI/Jeune Afrique. Il livre sa vision d’un continent plus indépendant, autosuffisant et démocratique.
Fin septembre, une tentative d’approvisionnement de la ville a tourné au massacre. La mort d’au moins 27 soldats a alimenté la colère d’une partie de l’armée contre Paul-Henri Sandaogo Damiba et précipité son renversement par le capitaine Traoré.
Le capitaine Ibrahim Traoré a officiellement été porté à la tête du pays dans l’attente de la désignation d’un président de transition à l’issue d’assises nationales.
Celui que l’on surnomme parfois le « cuisinier de Poutine » a salué le putschiste dès les prémices du nouveau coup d’État, alors que quelques drapeaux russes flottaient dans des manifestations ouagalaises…
Après avoir pensé qu’il pouvait inverser le rapport de force, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba a fini par se résigner, dans la nuit du 1er au 2 octobre. Sur les conseils de plusieurs chefs d’État.
Plusieurs dizaines de personnes ont manifesté dans la capitale burkinabè contre cette visite visant à évaluer la situation quelques jours après le coup d’État mené par le capitaine Ibrahim Traoré, qui a renversé le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba.
Nouvel homme fort du Burkina Faso, le capitaine de 34 ans avait participé au coup d’État du lieutenant-colonel Damiba, en janvier. Surfant sur le mécontentement des officiers de sa génération à l’égard de leur aîné, le voilà désormais à la tête de la transition burkinabè.