Le gouvernement togolais a confirmé, lundi 3 octobre, qu’il avait accueilli le chef de la junte burkinabè pour préserver « la paix ». Damiba a été contraint à la démission hier matin, après le coup de force du capitaine Traoré et de ses hommes.
Drapeaux russes brandis par les partisans du coup d’État, ambassade de France attaquée, prises de position sur les réseaux sociaux… Le putsch mené par le capitaine Ibrahim Traoré a-t-il vraiment été le lieu d’une bataille d’influence entre Paris et Moscou ?
De Bamako à Ouaga, les partisans des juntes au pouvoir affichent des positions pro-russes et anti-françaises pour se donner une posture révolutionnaire. Bien commode quand on tente, comme Abdoulaye Maïga devant l’ONU, de masquer un échec politico-sécuritaire.
Moins de neuf mois après avoir pris le pouvoir par les armes, le président de la transition a été contraint à la démission par un groupe d’officiers putschistes. Récit des 48 heures qui ont (à nouveau) fait basculer le pays.
Après le coup de force d’Ibrahim Traoré et de ses hommes, le président de la transition burkinabè, lui-même arrivé au pouvoir par les armes en janvier dernier, a finalement renoncé à ses fonctions.
Des dizaines de manifestants, soutenant le coup d’État, se sont regroupés devant le bâtiment diplomatique pour mettre le feu aux barrières de protection et jeter des pierres à l’intérieur.
Au lendemain de l’annonce de la prise du pouvoir par le capitaine Ibrahim Traoré, le président de la transition Paul-Henri Sandaogo Damiba et ses fidèles n’ont pas dit leur dernier mot. Certains redoutent désormais un affrontement entre militaires.
Après une journée de confusion émaillée de tirs, le lieutenant-colonel Damiba a été démis de ses fonctions. Le nouvel homme fort du pays est un membre du régiment d’artillerie de Kaya.
Créées en 2019 pour combattre les groupes jihadistes, ces unités sont à l’origine de la fronde militaire qui a éclaté contre le régime de transition, ce vendredi 30 septembre.
Depuis que des tirs ont résonné et que des militaires se sont déployés dans plusieurs endroits stratégiques de Ouagadougou, à l’aube, ce vendredi, le pays a de nouveau basculé dans l’incertitude, huit mois après le putsch du lieutenant-colonel Damiba.
La situation était confuse ce matin dans la capitale burkinabè, où des soldats se sont déployés dans la nuit autour de points stratégiques de la ville. Le président Paul-Henri Sandaogo Damiba se trouve dans la capitale et va bien, selon l’un de ses proches.
L’ancien parti au pouvoir est secoué par une nouvelle vague de démissions. Une hémorragie qui traduit le malaise général de la classe politique depuis le coup d’État de Paul-Henri Sandaogo Damiba.
Le verdict est tombé 32 ans après les faits. Le général Gilbert Diendéré, déjà condamné pour l’assassinat de Thomas Sankara, a écopé de 20 ans de prison ferme pour la mort de Dabo Boukary, assassiné en mai 1990. Ce qu’il faut retenir du procès.
L’amiral Jean-Philippe Rolland était en mission à Ouagadougou, à la mi-septembre. Objectif : apaiser les relations crispées entre les militaires français et burkinabè.
Huit mois après son putsch, le président burkinabè a décidé de cumuler ses fonctions avec le ministère de la Défense. Il a ainsi écarté l’un des derniers survivants du régime de Roch Marc Christian Kaboré.
Alors que les tensions entre Abidjan et Bamako s’aggravent, la chanteuse ivoirienne dédie une chanson au chef de la junte malienne. Les réseaux sociaux sont divisés.
Leurs pays étant tous deux en proie aux violences jihadistes, le président de la transition burkinabè et le chef de l’État nigérien ont décidé de signer un accord de défense. Et veulent impliquer Assimi Goïta.
Militant de l’organisation de la société civile « Le balai citoyen », le Burkinabè Ollo Mathias Kambou a été interpellé et doit être poursuivi pour des écrits jugés « injurieux » à l’égard du régime en place. Des méthodes qui rappellent celle du régime de Blaise Compaoré.
Le président de la transition malienne a reçu pour la première fois son homologue burkinabè, le 3 septembre à Bamako. Au cœur de leurs échanges, la coopération antiterroriste entre leurs deux pays, ébranlés par les groupes jihadistes.
Après plusieurs mois de retard causés par le Covid-19, le site de Propharm n’attend plus que son autorisation de mise sur le marché pour pouvoir distribuer ses comprimés au sein de l’Uemoa. Une première pour le pays.
Sous pression face au regain de violences djihadistes, le président de la transition améliore les capacités opérationnelles de l’armée burkinabè et planche sur sa réorganisation.
L’ancienne candidate à la présidentielle entend désormais incarner la lutte contre la présence de la France au Burkina Faso, qu’elle estime « inféconde », tant sur le plan militaire qu’économique.
Le pays, dirigé par le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba depuis janvier, fait face à une recrudescence d’attaques jihadistes ces derniers mois. Dans la région, la situation sécuritaire s’est aggravée et se propage aux pays voisins.
Le président du Burkina Faso renversé par un coup d’État en janvier, Roch Marc Christian Kaboré, a rencontré le chef de l’État ivoirien Alassane Ouattara à son domicile d’Abidjan.
Au lendemain de la demande de pardon formulée par l’ancien président pour les actes qu’il a commis pendant qu’il était au pouvoir, la veuve de Thomas Sankara réagit en exclusivité pour Jeune Afrique.
Ce mardi, une délégation venue de Côte d’Ivoire a livré un message de l’ancien président à Paul-Henri Sandaogo Damiba. Cette démarche intervient moins de trois semaines après un bref retour de l’ex-chef de l’État à Ouagadougou.
Au Burkina Faso, certaines organisations de la société civile et des acteurs politiques réclament le départ de l’ambassadeur français, Luc Hallade, suite à des propos « discourtois ».