La société russe Nordgold s’est vu octroyer une nouvelle exploitation par la junte d’Ibrahim Traoré, en plus des trois qu’elle gère déjà dans le nord du pays.
Il a survécu à une décennie de présence militaire française et à plusieurs opérations visant à l’éliminer. Aussi introuvable qu’incontournable, le chef du GSIM, jihadiste le plus recherché du Sahel, continue de se battre contre l’armée malienne et ses supplétifs russes de Wagner.
Ces supplétifs civils de l’armée ont été enrôlés en trois semaines dans tout le pays, après l’appel du président de la transition Ibrahim Traoré à ce que chacun s’engage contre le terrorisme.
À l’issue d’un sommet organisé à Accra, la délégation conduite par le Premier ministre a annoncé le déploiement sur le territoire burkinabè de 2 000 soldats dans le cadre d’une force régionale, provoquant de vives réactions – et une marche arrière.
Le 3 novembre, quatre officiers qui avaient accompagné le lieutenant-colonel Damiba en exil à Lomé ont été placés en résidence surveillée à leur retour à Ouagadougou. Soupçonnés de vouloir déstabiliser le régime du capitaine Traoré, ils n’ont toujours pas été remis en liberté.
Il a pris le pouvoir en promettant de gagner la guerre contre les groupes terroristes. Depuis, le nouveau président de la transition burkinabè multiplie les annonces fortes, tant sur le fond que sur la forme.
Le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu, n’a pas écarté un départ des forces spéciales françaises basées au Burkina Faso, où des manifestations contre Paris ont de nouveau eu lieu vendredi 18 novembre.
Plusieurs centaines de personnes ont manifesté pour demander le départ des forces françaises dans le pays, ce vendredi 18 novembre. Des heurts ont eu lieu devant l’ambassade de France.
L’ancien président doit quitter la Côte d’Ivoire dans les heures à venir pour aller se soigner dans l’Émirat, où il est suivi depuis qu’il a été opéré du cerveau.
Le président de la transition burkinabè a décidé de conserver son salaire de capitaine, en lieu et place de celui de chef d’État. Un signe de sobriété perçu comme sankariste…
Le président de la transition n’a pas hésité à tancer la classe politique, accusée d’être responsable de la dégradation sécuritaire. Des échanges publiés sur les réseaux sociaux qui font le buzz.
Paralysé par des ennuis judiciaires et financiers, Trevali Mining Corporation, détenteur du permis pour l’exploitation du zinc de Perkoa, annonce la cessation, après neuf ans, de ses activités. Un départ qui relance le débat sur l’industrie du zinc au Burkina Faso alors qu’un liquidateur tente de trouver un repreneur.
Ce 11 novembre, 71 personnalités « qualifiées et compétentes » se réuniront pour la première session de l’Assemblée législative de transition, qui doit nommer son président.
À la surprise générale, il a été nommé Premier ministre par Ibrahim Traoré le 21 octobre dernier. Cet avocat catholique, fervent partisan de l’idéologie de Thomas Sankara, est un iconoclaste.
Pour son premier voyage officiel à l’étranger depuis sa nomination, le président de la transition burkinabè s’est rendu à Bamako. Il s’est entretenu avec son homologue malien, essentiellement au sujet de la coopération militaire.
Le président burkinabè a réservé son premier voyage à l’étranger au Mali. Avec son homologue, il doit échanger sur la lutte contre les groupes jihadistes et les partenariats avec l’étranger.
Le capitaine Ibrahim Traoré a annoncé le recrutement de 50 000 volontaires pour la défense de la patrie, des supplétifs civils des forces de défense et de sécurité. Un choix qui fait polémique. Décryptage.
Auteur du deuxième putsch qu’a connu le pays en l’espace de huit mois, il se rêve en nouveau Sankara. Peut-il faire mieux que son prédécesseur dans un pays gangrené par l’insécurité ?
Finances publiques, dialogue avec les bailleurs internationaux, effort de guerre…Plusieurs dossiers brûlants attendent le nouveau ministre Aboubakar Nacanabo.
Depuis le 2 octobre et son départ de Ouagadougou, l’ancien président burkinabè de la transition vit en exil à Lomé. Il y mène une vie discrète, à l’abri des regards, et veille à ne pas gêner ses hôtes.
Une série de mesures marquantes et populaires ont été annoncées par le nouveau Premier ministre Apollinaire Kyélem, qui cherche à s’inscrire dans les pas de Thomas Sankara.
Polémiste populaire, sankariste convaincu sans le revendiquer, cet avocat est réputé pour son franc-parler et ses positions iconoclastes. Vendredi 21 octobre, il a été nommé pour conduire le futur gouvernement de transition.
En remportant la 29e édition du prix Bayeux Calvados-Normandie des correspondants de guerre, la journaliste burkinabè a fait la démonstration d’une certaine vitalité journalistique sur le continent.
La guerre fratricide qui déchire le parti de l’ancien président vient de connaître un nouveau rebondissement. Mais la décision de justice rendue le 17 octobre ne tranche pas sur le fond et Eddie Komboïgo, actuel président du CDP, et Achille Tapsoba, son grand rival, refusent tous deux de s’avouer vaincus.
Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) et l’État islamique au Grand Sahara (EIGS) se livrent une guerre acharnée dont les civils sont les premières victimes.