Au Burkina comme en Guinée, et comme cela avait auparavant été le cas au Mali, les ultimatums fixés par la Cedeao ont expiré sans que les militaires au pouvoir n’infléchissent leurs positions. Assimi Goïta, Mamadi Doumbouya et Paul-Henri Sandaogo Damiba… Portraits croisés de putschistes décomplexés.
Le président de la transition Paul-Henri Sandaogo Damiba a confié la réorganisation opérationnelle et le commandement de l’armée au colonel-major David Kabré. Une nomination sensible au moment où des pourparlers commencent avec des groupes jihadistes.
Confrontée à des attaques de plus en plus fréquentes, l’armée a annoncé recruter 3 000 militaires supplémentaires. Le lieutenant Paul-Henri Damiba, parvenu au pouvoir par les armes le 24 janvier, avait justifié son coup de force par la nécessité de lutter contre l’insécurité.
Le 1er avril, le président burkinabè a annoncé l’ouverture d’un dialogue, soutenu par des comités locaux, avec les groupes terroristes qui sèment la terreur dans son pays. Voici les détails de ce dispositif.
Depuis les coups d’État, les partis et leurs leaders sont confrontés à l’inflexibilité des militaires. Entre mobilisation discrète et critiques frontales, ont-ils encore leur mot à dire ?
Le producteur russe d’or invoque des « raisons de sécurité » pour justifier l’arrêt de ses activités à Taparko. La principale mine privée du pays est située dans le nord du Burkina, en proie à des violences djihadistes depuis 2015.
La lourde condamnation de l’ancien président dans le procès de l’assassinat de Thomas Sankara compromet-elle le retour du serpent de mer de la réconciliation nationale ? Et que dire de l’obscure situation de Roch Kaboré ?
En résidence surveillée depuis sa destitution, le 24 janvier, l’ancien président a regagné son domicile ouagalais. Mais il n’a pas totalement recouvré sa liberté, loin de là.
L’ancien président burkinabè, renversé par le coup d’État mené par le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, a quitté sa résidence surveillée pour rejoindre son domicile, où il demeure sous bonne garde.
Le verdict est tombé dans le procès des assassins de l’ancien président burkinabè. L’ex-président Compaoré, absent du procès, a été condamné à la perpétuité. Tout comme Gilbert Diendéré et Hyacinthe Kafando.
La bronca anti-française du Mali qui a conduit au retrait de la force Barkhane est-elle en train de faire florès au Burkina voisin ? Les premiers signes apparaissent, tant dans les rues que sur les réseaux sociaux.
« Ventes d’armes : les derniers barons du marché africain » (3/3). Entre 2016 et 2022, ce Franco-Libanais d’origine arménienne était le principal intermédiaire dans les achats des ministères burkinabè de l’Intérieur et de la Défense. Proche de l’ancien président Kaboré, il a fui sitôt celui-ci renversé.
La brève interpellation du président du MPP, dimanche 27 mars, fait craindre une chasse aux sorcières parmi les caciques de l’ancien régime. Et renforce les divisions au sein de la formation, affaiblie depuis la chute de son fondateur.
Tournée au Burkina, cette première série originale Canal+ vient confirmer le rayonnement de la création audiovisuelle locale. Et adopte le genre du thriller social pour aborder ce thème bien connu.
Alors que s’ouvre un sommet extraordinaire de la Cedeao sur les situations au Mali, au Burkina Faso et en Guinée, le ministre togolais des Affaires étrangères a répondu à Jeune Afrique. Il plaide pour qu’un accord soit enfin trouvé avec Bamako.
Trois semaines après avoir été suspendu à la demande des avocats de la défense, le procès des assassins présumés de l’ancien président burkinabè a repris à Ougadougou. Les avocats des accusés plaident, pour la majeure partie, la prescription et jugent que les preuves au dossier sont insuffisantes.
Le 14 mars, l’architecte burkinabè a été récompensé par la plus haute distinction dans son domaine. De son pays natal au Royaume-Uni en passant par le Kenya et le Mali, retour sur ses créations les plus audacieuses, alliant écologie et transformation des communautés locales.
Le Pritzker 2022, parfois qualifié de « prix Nobel de l’architecture », a été décerné mardi à Diébédo Francis Kéré. Le Burkinabè basé à Berlin est le premier Africain à recevoir cette distinction.
Le 12 février dernier, la chanteuse défendait le vivre-« ensemble », du nom de son album, au festival Au fil des voix, dont la 15e édition se déroule du 31 janvier au 18 février, à Paris. Celle qui a longtemps officié dans l’ombre des têtes d’affiche a prouvé qu’elle avait l’étoffe d’une grande.
Sécurisation des sites miniers, relance de l’exploration, encadrement de l’orpaillage… Plusieurs sujets ardus attendent le nouveau ministre burkinabè des Mines et des Carrières.
En arrivant au pouvoir le 24 janvier, le lieutenant-colonel s’est engagé à lutter contre l’insécurité. Pourra-t-il mettre fin au blocus imposé par les jihadistes à la population de plusieurs villes du pays ?
Pour les avocats des responsables présumés de la mort de Thomas Sankara, l’investiture du lieutenant-colonel à la présidence du pays démontre qu’un putsch ne constitue plus une infraction. Le procès est suspendu.
La chanteuse est venue défendre son album « Burkina Hakili » sur la scène du festival Au fil des voix, à Paris. Un bel hommage aux traditions mandingues.
La charte de la transition qui vient d’être adoptée permet au lieutenant-colonel de rester au pouvoir pendant trois ans. Mais l’omniprésence des militaires dans les institutions mécontente la classe politique.
Investi président du Faso ce 2 mars, Paul-Henri Sandaogo Damiba s’installe au pouvoir pour des années. Mais il prend soin d’apparaître plus acceptable que son collègue putschiste malien Assimi Goïta.
Dans la nuit de lundi à mardi, les assises nationales ont signé une charte constitutionnelle de la transition qui prévoit l’organisation d’élections dans 36 mois. Le chef de la junte ne pourra pas se présenter à la prochaine présidentielle.
Les assises nationales pour déterminer la durée de la transition au terme de laquelle le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba rendra le pouvoir au civil vont se tenir à partir de lundi. Une commission mise en place par la junte propose un délai de 30 mois avant un retour à l’ordre constitutionnel.