Au moins 55 morts et autant de blessés, c’est le bilan lourd et provisoire de la déflagration qui a eu lieu lundi après-midi, sur le site d’orpaillage, situé dans le sud-ouest du pays. Un stock de dynamite de contrebande est à l’origine de l’accident.
Arrivé à la tête du Burkina à la faveur d’un coup d’État, le 24 janvier, le lieutenant-colonel s’est mis à la tâche. Il bénéficie pour l’instant de la bienveillance de la communauté internationale. Mais pour combien de temps ?
Paul-Henri Sandaogo Damiba a été investi, ce mercredi, par le Conseil constitutionnel lors d’une cérémonie sobre, quelques semaines après que le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) a renversé le président Kaboré.
Les soldats français de l’opération Barkhane ont abattu des jihadistes impliqués dans les récentes attaques dans le nord du Bénin voisin qui ont fait neuf morts, dont un ancien militaire français, a annoncé samedi l’état-major dans un communiqué.
L’ACTU VUE PAR. Chaque samedi, Jeune Afrique invite une personnalité à décrypter des sujets d’actualité. Christopher Fomunyoh, directeur Afrique du NDI, think tank américain, analyse les causes profondes de la crise politique et sécuritaire que traverse l’Afrique de l’Ouest.
Le chef de la junte qui a renversé Roch Marc Christian Kaboré le 24 janvier devient le président de la transition, et ce, jusqu’au retour à l’ordre constitutionnel. Il a par ailleurs annoncé la création d’une commission chargée de définir la durée de cette transition.
L’ancien président burkinabè, en exil en Côte d’Ivoire, a été désigné par le parquet comme le principal responsable de l’assassinat de Thomas Sankara. Trente ans de prison ont également été requis contre Hyacinthe Kafando et vingt contre Gilbert Diendéré, alors que le procès historique touche bientôt à son terme.
Usé par une situation sécuritaire qui le débordait, l’ancien chef de l’État a tenté en vain d’inverser la tendance. Avant d’être finalement emporté, le 24 janvier, par un putsch que beaucoup pressentaient.
Mené 3-0 par le Burkina Faso lors de la petite finale, le pays hôte a trouvé les ressources pour terminer sa Coupe d’Afrique sur la troisième marche du podium, samedi à Yaoundé. Une performance renversante marquée du sceau de la persévérance et de la formidable opiniâtreté des Camerounais.
Les deux pays rêvaient de se retrouver en finale de la Coupe d’Afrique des nations, mais les demi-finales sont passées par là. Les Lions indomptables et les Étalons devront se contenter du match de classement.
Les prises de pouvoir successives en Afrique suscitent la naissance de fausses nouvelles. La confusion enfantant la confusion, celles-ci se propagent sur les réseaux sociaux…
Les discussions sont encore en cours autour de la constitution du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR). Mais quelques figures commencent à émerger dans l’entourage du tombeur de Kaboré.
Les représentants de la classe politique étaient invités le 1er février au palais présidentiel pour une première rencontre avec Paul-Henri Sandaogo Damiba, nouvel homme fort du pays, huit jours après sa prise de pouvoir.
C’est le « match dans le match » de cette première demi-finale de la Coupe d’Afrique des nations. Le brillant gardien burkinabè Hervé Koffi va devoir être à la hauteur de sa réputation pour contrer l’attaquant sénégalais Ismaïla Sarr, auteur d’une entrée fracassante contre la Guinée équatoriale.
Une délégation ministérielle s’est rendue le 31 janvier à Ouagadougou pour voir l’ex-président Roch Marc Christian Kaboré. Et faire passer un message très clair au nouvel homme fort du Burkina.
C’est la dernière ligne droite. Le 3 février en soirée, on saura quelles seront les équipes finalistes de la Coupe d’Afrique des nations qui se déroule au Cameroun jusqu’au 6.
Serge Bambara – dit Smockey – , est un des leaders de la société civile burkinabè depuis que son mouvement, le Balai citoyen, a contribué à la chute de Blaise Compaoré en 2014. Une semaine après le coup d’État qui a mené Paul-Henri Sandaogo Damiba au pouvoir, il refuse de condamner le putsch militaire.
Une délégation de chefs des armées de la Cedeao, a rencontré samedi à Ouagadougou les membres de la junte qui a pris le pouvoir au Burkina Faso, au lendemain de la suspension de ce pays des instances de l’organisation
Après le putsch du lieutenant-colonel Damiba, la Cedeao s’est réunie en urgence ce vendredi et a décidé de premières sanctions contre le Burkina Faso. Le président de sa commission s’en explique. Et défend les décisions prises à l’encontre des régimes militaires de la région.
Près d’une semaine après avoir renversé le président Kaboré, le nouveau dirigeant du Burkina Faso s’est assuré du soutien des différents corps d’armée, et poursuit ses consultations. Il s’est notamment entretenu avec plusieurs chefs d’État de la sous-région.
Les dirigeants ouest-africains se sont concertés ce vendredi 28 janvier, après le putsch qui a renversé Roch Marc Christian Kaboré. Et ont suspendu le Burkina Faso du lieutenant-colonel Damiba de leurs instances. Un nouveau sommet de la Cedeao est prévu le 3 février, juste avant celui de l’Union africaine.
Les premières réactions des groupes miniers actifs dans le pays suggèrent que le coup d’État de la junte – menée par Paul-Henri Sandaogo Damiba – pourrait ne pas nuire à leurs activités.
Depuis le palais présidentiel de Kosyam, le nouveau chef du pays s’est adressé à la nation, le 27 janvier. Le lieutenant-colonel a fait de la sécurité sa priorité et lancé un appel à la communauté internationale, alors qu’un sommet de la Cedeao se tient ce vendredi.
Quelques heures avant sa chute, l’ex-président burkinabè tweetait encore son soutien aux Étalons. Mais la ferveur footballistique n’a pas suffi à dissiper la grogne parmi les militaires.
Six ans après son élection, Roch Marc Christian Kaboré a été renversé en quelques heures, dimanche 23 janvier, par des militaires. JA vous livre le récit exclusif de ces heures qui ont vu le lieutenant-colonel Damiba s’emparer du pouvoir.
La démission forcée de Roch Marc Christian Kaboré et la prise de pouvoir par le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba interviennent alors que le financement du nouveau Plan national de développement, prévu pour la période 2021-2025, était en négociation. Ouagadougou espérait obtenir au moins huit milliards d’euros de la part de ses partenaires internationaux.
Le 24 janvier, un groupe de soldats a pris le pouvoir en renversant le président Roch Marc Christian Kaboré. L’auto-proclamé Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) a annoncé qu’un lieutenant-colonel de 41 ans, aux états de service brillants, prenait sa tête.
Très peu d’informations filtrent sur le sort qui est réservé à l’ancien président, depuis sa chute, le 24 janvier. Jeune Afrique vous livre les premiers détails sur sa détention.