Les prises de pouvoir successives en Afrique suscitent la naissance de fausses nouvelles. La confusion enfantant la confusion, celles-ci se propagent sur les réseaux sociaux…
Les discussions sont encore en cours autour de la constitution du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR). Mais quelques figures commencent à émerger dans l’entourage du tombeur de Kaboré.
Les représentants de la classe politique étaient invités le 1er février au palais présidentiel pour une première rencontre avec Paul-Henri Sandaogo Damiba, nouvel homme fort du pays, huit jours après sa prise de pouvoir.
C’est le « match dans le match » de cette première demi-finale de la Coupe d’Afrique des nations. Le brillant gardien burkinabè Hervé Koffi va devoir être à la hauteur de sa réputation pour contrer l’attaquant sénégalais Ismaïla Sarr, auteur d’une entrée fracassante contre la Guinée équatoriale.
Une délégation ministérielle s’est rendue le 31 janvier à Ouagadougou pour voir l’ex-président Roch Marc Christian Kaboré. Et faire passer un message très clair au nouvel homme fort du Burkina.
C’est la dernière ligne droite. Le 3 février en soirée, on saura quelles seront les équipes finalistes de la Coupe d’Afrique des nations qui se déroule au Cameroun jusqu’au 6.
Serge Bambara – dit Smockey – , est un des leaders de la société civile burkinabè depuis que son mouvement, le Balai citoyen, a contribué à la chute de Blaise Compaoré en 2014. Une semaine après le coup d’État qui a mené Paul-Henri Sandaogo Damiba au pouvoir, il refuse de condamner le putsch militaire.
Une délégation de chefs des armées de la Cedeao, a rencontré samedi à Ouagadougou les membres de la junte qui a pris le pouvoir au Burkina Faso, au lendemain de la suspension de ce pays des instances de l’organisation
Après le putsch du lieutenant-colonel Damiba, la Cedeao s’est réunie en urgence ce vendredi et a décidé de premières sanctions contre le Burkina Faso. Le président de sa commission s’en explique. Et défend les décisions prises à l’encontre des régimes militaires de la région.
Près d’une semaine après avoir renversé le président Kaboré, le nouveau dirigeant du Burkina Faso s’est assuré du soutien des différents corps d’armée, et poursuit ses consultations. Il s’est notamment entretenu avec plusieurs chefs d’État de la sous-région.
Les dirigeants ouest-africains se sont concertés ce vendredi 28 janvier, après le putsch qui a renversé Roch Marc Christian Kaboré. Et ont suspendu le Burkina Faso du lieutenant-colonel Damiba de leurs instances. Un nouveau sommet de la Cedeao est prévu le 3 février, juste avant celui de l’Union africaine.
Les premières réactions des groupes miniers actifs dans le pays suggèrent que le coup d’État de la junte – menée par Paul-Henri Sandaogo Damiba – pourrait ne pas nuire à leurs activités.
Depuis le palais présidentiel de Kosyam, le nouveau chef du pays s’est adressé à la nation, le 27 janvier. Le lieutenant-colonel a fait de la sécurité sa priorité et lancé un appel à la communauté internationale, alors qu’un sommet de la Cedeao se tient ce vendredi.
Quelques heures avant sa chute, l’ex-président burkinabè tweetait encore son soutien aux Étalons. Mais la ferveur footballistique n’a pas suffi à dissiper la grogne parmi les militaires.
Six ans après son élection, Roch Marc Christian Kaboré a été renversé en quelques heures, dimanche 23 janvier, par des militaires. JA vous livre le récit exclusif de ces heures qui ont vu le lieutenant-colonel Damiba s’emparer du pouvoir.
La démission forcée de Roch Marc Christian Kaboré et la prise de pouvoir par le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba interviennent alors que le financement du nouveau Plan national de développement, prévu pour la période 2021-2025, était en négociation. Ouagadougou espérait obtenir au moins huit milliards d’euros de la part de ses partenaires internationaux.
Le 24 janvier, un groupe de soldats a pris le pouvoir en renversant le président Roch Marc Christian Kaboré. L’auto-proclamé Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) a annoncé qu’un lieutenant-colonel de 41 ans, aux états de service brillants, prenait sa tête.
Très peu d’informations filtrent sur le sort qui est réservé à l’ancien président, depuis sa chute, le 24 janvier. Jeune Afrique vous livre les premiers détails sur sa détention.
Comment l’UE réagit-elle au coup d’État au Burkina ? Va-t-elle emboîter le pas à la Cedeao et sanctionner le Mali ? Entretien avec Emanuela Claudia Del Re, représentante de l’UE pour le Sahel, à la veille d’un sommet entre la diplomatie européenne et les pays du G5 Sahel.
Des manifestants sont descendus dans les rues de Ouagadougou pour afficher leur soutien au coup d’État qui a renversé le président burkinabè, ce lundi. Mais du côté de la communauté internationale, les condamnations sont unanimes.
Après Ibrahim Boubacar Keïta et Alpha Condé, c’est le président burkinabè qui a été emporté par un coup d’État, ce lundi 24 janvier. Une issue prévisible qui soulève cependant de nombreuses questions. Et dont nous pouvons déjà tirer quelques leçons.
Selon un communiqué lu par les militaires sur les ondes de la radio-télévision nationale, le chef de l’État a été destitué, ce lundi 24 janvier. Un « Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration » annonce prendre la tête du pays.
Selon nos informations, le président Roch Marc Christian Kaboré est désormais aux mains des militaires putschistes. On en sait plus sur l’identité des mutins.
Des tirs ont retenti ce dimanche dans plusieurs casernes du pays, alimentant les craintes sur une tentative de déstabilisation, deux semaines après l’arrestation de militaires suspectés de vouloir perpétrer un coup d’État.
Des tirs ont été entendus ce dimanche 23 janvier en début de matinée au camp Sangoulé Lamizana, principal camp militaire de Ouagadougou, ainsi que dans plusieurs autres casernes.
Des manifestants ont bravé samedi à Ouagadougou l’interdiction de se rassembler pour protester contre l’insécurité liée aux violences jihadistes dans le pays. Des incidents ont éclaté quand les forces de l’ordre ont tenté de les disperser.
Rien ne va plus au CDP. Tandis qu’une frange, rassemblée derrière Eddie Komboïgo, prône la refondation, y compris en changeant le nom du parti, une autre, dont la figure de proue est Achille Tapsoba, défend une fidélité sans faille à Blaise Compaoré.
Capitaine du Burkina Faso, Bertrand Traoré dispute au Cameroun la cinquième Coupe d’Afrique des nations de sa carrière. Si son talent est reconnu, cet attaquant est aussi souvent pointé du doigt pour son manque de régularité.
Une dizaine de civils ont été tués samedi lors d’une attaque attribuée à des jihadistes et perpétrée contre le village de Namssiguian, dans le nord du Burkina Faso.