Interrogé par « Jeune Afrique » une semaine après l’attaque d’Inata, qui a coûté la vie à 57 personnes, le chef de l’État annonce l’ouverture d’une enquête et promet, si besoin, des poursuites. « Je ne peux pas admettre que nos soldats soient abandonnés au front ! »
Face à la multiplication des assauts jihadistes, les militaires burkinabè se sentent vulnérables et ne cachent plus leur mécontentement. À tel point que certains s’inquiètent de rumeurs de coup d’État.
Des marches d’une ampleur inédite depuis plusieurs années ont eu lieu dans le pays. Initialement organisées pour protester contre l’insécurité, elles se sont muées en manifestations de colère contre le président.
Le chef de l’opposition burkinabè vient de lancer un ultimatum au président. Eddie Komboïgo laisse un mois à Roch Marc Christian Kaboré pour mettre fin aux actions sanglantes des groupes terroristes. Ou il appellera ses partisans à descendre dans la rue.
Droit dans ses rangers, Gilbert Diendéré a nié toute implication dans l’assassinat de Thomas Sankara. À l’audience, il s’est déclaré « non coupable », et même victime…
C’est la première fois depuis l’ouverture du procès historique des assassins présumés de Thomas Sankara et ses compagnons que cet homme-clé est interrogé. En l’absence de Blaise Compaoré, il fait figure de principal accusé.
Selon les informations recueillies par Jeune Afrique, l’activiste franco-béninois Kemi Seba a été expulsé du Burkina ce samedi. La veille, il avait été interpellé alors qu’il était en route pour Bobo-Dioulasso.
Blaise Compaoré et Hyacinthe Kafando, absents aux audiences, sont au centre du procès historique des assassins présumés de Thomas Sankara. En une semaine, témoins et accusés se sont succédé à la barre, et l’un d’eux a particulièrement fragilisé la défense de l’ancien président burkinabè en exil à Abidjan.
Passe d’armes, au Burkina Faso, entre un ministre qui promet la diffusion gratuite de préservatifs et une Église catholique qui promeut la « discipline sexuelle ». Les contrats qui lient les structures de santé de l’Église à l’État vont-ils être rompus ?
Sorti sur les écrans burkinabè il y a tout juste un an, le film documentaire « Thomas Sankara l’humain » profite aujourd’hui de l’exposition médiatique internationale du Fespaco. Ultime hagiographie ou œuvre originale ?
Le réalisateur somalien Ahmed Khadar a remporté samedi 23 octobre l’Étalon d’Or de Yennenga du 27e Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) pour son premier long-métrage, « La femme du fossoyeur ».
Pour sa première évaluation, le spécialiste du crédit-bail implanté au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire décroche la note A- auprès de l’agence Bloomfield. Jeune Afrique détaille les raisons de cette performance.
Initialement prévu en février, le Fespaco se tient cette semaine dans un contexte qui fleure bon la nouveauté. Fumet trompeur ou parfum de révolution audiovisuelle ?
Entre le 16 et le 23 octobre, ce n’est pas un mais deux festivals de cinéma qui se tiennent sur le continent, au Burkina Faso et en Égypte : le Fespaco à Ouagadougou et le festival du film à El Gouna.
Principal accusé du procès des assassins de Thomas Sankara, l’ancien président burkinabè a toujours refusé de répondre à la justice de son pays. Selon les informations de Jeune Afrique, son état de santé ne le lui permet désormais plus.
L’exécutif burkinabè et un consortium composé de Meridiam et Aéroport de Marseille Provence (AMP) ont conclu un accord sur le futur aéroport international de Ouagadougou-Donsin. Les acteurs privés français ont un an pour mobiliser les 220 millions d’euros nécessaires au financement du projet.
À l’ouverture de l’historique procès des assassins présumés de Thomas Sankara, la cour burkinabè a rejeté une requête en faveur de l’enregistrement et de la diffusion des audiences.
Émotion, attente… Trente-quatre ans après la mort de Thomas Sankara et de douze de ses compagnons, le procès de leurs tueurs présumés s’est ouvert, ce lundi, à Ouagadougou. Retour sur ce premier jour d’audience.
Plus de trois décennies après l’assassinat du président burkinabè, le 15 octobre 1987, les audiences démarrent devant le tribunal militaire de Ouagadougou. « Jeune Afrique » en décrypte les enjeux.
L’heure du procès a enfin sonné. Plus de trois décennies après l’assassinat du président burkinabè, le 15 octobre 1987, les audiences ont démarré devant le tribunal militaire de Ouagadougou. Revivez cette première journée grâce aux envoyés spéciaux de « Jeune Afrique ».
Après avoir développé CBI dans les pays de l’Uemoa, le PCA s’apprête à lancer d’ici à la fin de l’année, une filiale en Guinée. Pour JA, il analyse les résultats de son groupe, revient sur l’évolution du secteur financier et dévoile ses futurs projets.
Ils seront au cœur du procès des assassins présumés de Thomas Sankara qui s’ouvre le 11 octobre, tant leur responsabilité directe est pointée du doigt depuis des années. Mais seul Gilbert Diendéré sera à la barre.
C’est un angle mort du procès qui s’ouvre lundi 11 octobre à Ouagadougou : l’implication de puissances étrangères dans l’assassinat du président burkinabè. Une chose est sûre : Washington lui portait une attention particulière.
Le procès de l’assassinat de Thomas Sankara s’ouvre lundi 11 octobre à Ouagadougou, mais le principal suspect, Blaise Compaoré, n’y assistera pas. L’avocat de l’ancien président burkinabè, Pierre-Olivier Sur, explique les raisons de cette absence.
Le procès des assassins présumés de Thomas Sankara s’ouvrira le 11 octobre. Principal accusé, l’ancien président burkinabè, en exil en Côte d’Ivoire. Pour Guy-Hervé Kam, l’avocat des autres victimes de cette tuerie, son absence n’empêchera pas la manifestation de la vérité.
Réputé proche du chef de l’État, le président de l’Assemblée nationale a officiellement pris les rênes du parti au pouvoir, le MPP. Charge à lui, désormais, de le conduire jusqu’à la présidentielle de 2025.
Il fut son aide de camp puis un maillon de son dispositif sécuritaire. À l’heure où s’ouvre le procès des assassins présumés du leader révolutionnaire burkinabè, Moussa Diallo s’est confié en exclusivité à Jeune Afrique.
Qui a tué l’ancien président burkinabè, icône de la révolution ? C’est un procès historique qui s’est ouvert le 11 octobre à Ouagadougou, au cours duquel seront notamment jugés Blaise Compaoré, Gilbert Diendéré et Hyacinthe Kafando.
Si Roch Marc Christian Kaboré détient désormais le portefeuille de la Défense, il a fait du général Barthélémy Aimé Simporé son ministre délégué. Outre relever le défi sécuritaire, celui-ci va devoir redorer le blason de l’armée. Dix choses à savoir sur cet élément clé du dispositif présidentiel.