En stoppant les opérations immobilières, le ministre de l’Urbanisme a jeté un pavé dans la mare. Il doit maintenant assainir un secteur considéré comme une « bombe sociale ».
Ses relations avec l’ancien chef de l’État en exil en Côte d’Ivoire, sa passion pour le foot et les chiens, le renouveau du CDP… Le chef de file de l’opposition burkinabè se livre comme il ne l’avait jamais fait.
Quatre mois après la formation du gouvernement du Premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré, le président a décidé que ses ministres devaient rendre des comptes.
Révélée il y a peu parmi l’élite des milieux d’affaires ouest-africains, la patronne du groupe de construction AGB s’est fait une place dans le monde du bâtiment au Burkina et en Côte d’Ivoire après s’être assuré le soutien du secteur bancaire local.
Pour lutter contre les effets de la sécheresse, Ouagadougou a promu cette technique ayant donné de très bons résultats. Niger, Gambie et Afrique du Sud lui emboîtent le pas.
Le chercheur français Mathieu Pellerin décrypte l’impact sécuritaire que pourrait avoir au Burkina le procès de Blaise Compaoré, inculpé pour « complicité » dans l’assassinat de Thomas Sankara, et revient sur l’insécurité galopante qui prévaut chez les voisins malien et nigérien.
La France a remis samedi aux autorités burkinabè, lors d’une brève cérémonie à Ouagadougou, un « troisième et dernier lot » de documents français déclassifiés sur l’affaire Thomas Sankara, père de la Révolution burkinabè, assassiné lors d’un coup d’État en octobre 1987.
La mise en accusation de Blaise Compaoré dans l’affaire de l’assassinat de Thomas Sankara, trente-quatre ans après les faits, peut-elle apaiser les tensions sur la scène politique burkinabè ? Ou, au contraire, risque-elle de les raviver ?
L’ancien président burkinabè, en exil en Côte d’Ivoire, sera jugé pour « complicité » dans l’assassinat de Thomas Sankara. La date du procès n’a pas encore été fixée, mais le dossier a été renvoyé devant le tribunal militaire de Ouagadougou et les charges confirmées.
Avec 17 mines industrielles exploitées et 60 tonnes produites en 2020, la filière aurifère est en pleine forme malgré les crises sécuritaire et sanitaire.
La diversification des voies d’accès du pays se poursuit. De la liaison autoroutière avec le Togo au corridor ferroviaire Ouaga-Tema-Accra, les projets sont nombreux. Reste à les financer.
Retour de la sécurité, des déplacés, de Blaise Compaoré… Trois mois après le début de son second mandat, Roch Marc Christian Kaboré sait ce que ses concitoyens attendent de lui. Et il est déjà sur tous les fronts. À commencer par celui de la réconciliation et de la stabilité.
Les joutes électorales passées, l’ex-opposant Zéphirin Diabré s’est vu confier le ministère de la Réconciliation nationale et de la Cohésion sociale, double thématique prioritaire du quinquennat. Mais entre crises politiques, tensions intercommunautaires et procédures judiciaires, que recouvre vraiment la notion de réconciliation ? L’institutionnaliser ne revient-il pas à noyer le poisson ?
Alors que le Burkina Faso importe 60 % de sa consommation d’électricité, son ministre de l’Énergie, des Mines et des Carrières, Bachir Ismaël Ouédraogo, mise sur le solaire et les PME locales pour développer la production.
Trois mois après sa prise de fonction, l’ancien opposant entré au gouvernement multiplie les concertations. Au risque de se noyer dans les multiples problématiques qu’il entend régler ?
Les attaques de l’État islamique au Grand Sahara (EIGS) dans « la zone des trois frontières » s’intensifient. Malgré plusieurs offensives, les forces de Barkhane et du G5 Sahel ne semblent toujours pas parvenir à contenir l’avancée des jihadistes. Retour sur l’expansion du groupe en cartes.
À la croisée du récit traditionnel, du théâtre moderne et de l’engagement citoyen, Kientega Pingdéwindé Gérard est à la fois le garant de coutumes orales ancestrales et le pionnier de la transmission numérique du folklore voltaïque.
Réconciliation nationale, sécurité, avenir du MPP… Proche de Roch Marc Christian Kaboré et numéro deux du parti présidentiel, le ministre de l’Administration territoriale répond à ceux qui prédisent l’implosion de sa famille politique avant la prochaine présidentielle.
Après plus de trente ans d’attente, l’espoir de voir se tenir le procès sur l’assassinat de l’ancien président burkinabè renaît aujourd’hui. La question de la présence de Blaise Compaoré, l’ancien président qui vit toujours en exil, reste cependant en suspens.
Dans les maquis et dans les grains, tout le monde le glorifie. On lui érige des statues. On arbore son effigie romantique, à la Guevara. Mais les Burkinabè sont-ils vraiment prêts à adopter les valeurs et la politique exigeante de Thomas Sankara ?
Ancien chef cuisinier du palais de Kosyam, Jean-Pierre Ligdi Kaboré est désormais chef coutumier, à plein temps, du quartier ouagalais de Wemtenga, celui qui résout tous les conflits, qu’ils soient personnels, intra- ou intercommunautaires. À l’heure où le Faso se lance dans un processus de réconciliation nationale, rencontre avec le médiateur du Mogho Naaba, le roi des Mossis de Ouagadougou.
Après avoir réalisé un score décevant à la présidentielle de 2020, Yacouba Isaac Zida, toujours en exil au Canada, s’est résolu à rejoindre la majorité présidentielle. Un ralliement qui surprend et interroge.
De la renaissance du parti à son espoir de voir Blaise Compaoré rentrer au pays en passant par sa façon d’envisager la réconciliation, le président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), qui devient officiellement le chef de file de l’opposition ce vendredi 5 mars, se confie à « Jeune Afrique ».
En marge du sommet du G5 Sahel qui s’est ouvert lundi à N’Djamena, le président tchadien Idriss Déby Itno a annoncé l’envoi de 1 200 soldats dans la zone dite des « trois frontières », entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso, pour lutter contre les jihadistes.
Les chefs d’État membres du G5 Sahel vont se réunir dans la capitale tchadienne les 15 et 16 février. Le président français Emmanuel Macron, lui, participera au huis clos par visioconférence.
Le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré pourra-t-il tenir ses engagements dans le domaine de la lutte contre le terrorisme ? L’analyse de Mahamadou Sawadogo, spécialiste des questions sécuritaires.
Journaliste, critique, responsable d’un programme de courts-métrages et directrice d’une société de distribution, la Franco-Burkinabè Claire Diao est devenue l’une des super-références du 7e art africain.
Réélu pour un second mandat en novembre, le président Roch March Christian Kaboré a reconduit cinq ministres quadragénaires dans leurs fonctions. Portraits croisés de ces jeunes étoiles montantes.