Alors que 93 élèves sous-officiers gendarmes burkinabè viennent d’être radiés pour désertion de leur terrain de formation, les réactions oscillent entre appel à la clémence et intransigeance.
Ce mégaprojet immobilier, qui a vocation à désengorger la capitale, offre tous types de logements et nombre d’infrastructures commerciales. À quelques encablures de la capitale, Yennenga qui a déjà accueilli ses premiers habitants pourra en abriter 100 000 d’ici à 2030. Quatrième opus de la sélection JA des projets majeurs de BTP de l’Afrique francophone.
Peu performant dans les disciplines collectives, le Burkina Faso se console avec les trajectoires individuelles de quelques champions de très haut niveau.
Le développement du photovoltaïque et les importations d’électricité depuis le Ghana et la Côte d’Ivoire permettent à Ouagadougou d’entrevoir la fin des délestages d’ici à 2022.
Partenariat avec le turc Ayka textile, labellisation du Faso Dan Fani, fraudes… Le ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat fait le point sur la situation du textile burkinabè.
Ébranlées par l’insécurité et la crise sanitaire, les producteurs d’or ont ralenti leur activité dans le pays. Pourtant, les perspectives restent positives grâce à la bonne tenue des cours mondiaux.
À moins de six mois de la présidentielle, le président de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), principal parti d’opposition, est en campagne. Il prône la réconciliation avec l’ancien régime, dans le cadre d’un dialogue national inclusif.
Le Congrès pour la démocratie et le progrès, de l’ex-président Blaise Compaoré, a choisi son champion et compte bien revenir sur le devant de la scène à l’occasion des scrutins de novembre.
L’opération « Comoé », lancée le 14 mai dans le nord de la Côte d’Ivoire, près de la frontière burkinabè, a permis d’affaiblir une cellule jihadiste liée à Amadou Koufa.
Président du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, au pouvoir), Simon Compaoré estime que, malgré la situation sécuritaire, les élections doivent se tenir « coûte que coûte ». Et son parti espère bien faire réélire Roch Marc Christian Kaboré dès le premier tour.
La pandémie de coronavirus a démontré à quel point le continent devait développer ses structures de recherche scientifique et faire émerger ses propres solutions. Mais l’Afrique doit le faire avec rigueur, et, jusqu’à maintenant, cela n’a guère été le cas.
Malgré les attaques terroristes et les grèves qui l’ont contraint à des ajustements budgétaires, le pays est parvenu à maintenir une croissance soutenue, jusqu’à l’épidémie de Covid-19. Et s’emploie à franchir le cap sans trop de dégâts.
Faut-il encourager les Burkinabè à défendre leur pays ? Ou faut-il dialoguer avec les jihadistes ? À moins de six mois de la présidentielle, le président Roch Marc Christian Kaboré doit esquisser une stratégie volontariste et ferme.
À moins de six mois des scrutins présidentiel et législatifs burkinabè, les partis commencent à élaborer leurs programmes, et les états-majors à choisir leurs candidats.
En poste depuis janvier 2019, Christophe Joseph Marie Dabiré, le chef du gouvernement burkinabè, mène une politique prudente et rigoureuse. Sa feuille de route : préserver la stabilité et réussir les élections.
Le Premier ministre burkinabè Christophe Joseph Marie Dabiré a réorganisé son cabinet le 6 novembre 2019: il s’est entouré d’administrateurs et de technocrates expérimentés.
Grâce à son système de santé et à la riposte rapide de l’exécutif, le Burkina, qui est l’un des premiers pays africains à avoir été touchés par le coronavirus, semble avoir réussi à en limiter la propagation. Et s’attelle maintenant à accélérer la timide reprise de l’activité.
Dès l’annonce des premiers cas de coronavirus, au début de mars, c’est le Laboratoire national de référence grippe (LNR-G), situé à Bobo-Dioulasso, qui a été chargé des tests. Puis les autorités sanitaires ont progressivement fait monter en puissance les capacités de diagnostic du pays.
Qu’il s’agisse de la présidentielle à venir, de la réponse à la pandémie de coronavirus ou aux récentes attaques terroristes, le Burkina Faso avance entre pessimisme et optimisme.
Des massacres attribués aux groupes jihadistes ont fait au moins 50 morts vendredi et samedi au Burkina Faso : une trentaine de personnes ont été tuées lors de l’attaque d’un marché dans l’Est et au moins 25 dans des attaques de deux convois dans le Nord.
Douze personnes sont mortes en détention dans une gendarmerie de l’est du Burkina dans des circonstances encore non élucidées. Aziz Diallo, député-maire de Dori, dont l’un des cousins a perdu la vie dans ce drame, réclame justice.
Proche de Roch Marc Christian Kaboré, l’ex-ministre Jean-Claude Bouda a été placé en détention,inculpé notamment de « blanchiment de capitaux » et « enrichissement illicite ».
Son élection comme candidat du CDP à la présidentielle burkinabè a été une première victoire pour Eddie Komboïgo. Mais ce quinqua qui ne fait pas partie de la vieille garde du parti de Blaise Compaoré saura-t-il trouver les appuis nécessaires pour confirmer l’essai ?
Pour la première fois, les armées ivoirienne et burkinabè ont mené une opération militaire conjointe à la frontière des deux pays. Huit jihadistes présumés tués, 38 suspects interpellés et une base détruite.
Le président burkinabè a promis que des « décisions seront prises sans état d’âme » à l’issue de l’enquête en cours sur la mort suspecte de 12 personnes alors qu’elles étaient détenues à la gendarmerie de Tanwalbougou, dans l’Est.
Après une première version jugée non conforme au physique de Thomas Sankara, une statue du héraut de la Révolution burkinabè vient d’être ré-inaugurée à Ouagadougou. Fin du mélodrame physionomiste ?
Une enquête a été ouverte après la la mort de douze personnes détenues pour des faits de terrorisme présumé dans les cellules de la gendarmerie de Tanwalbougou, dans l’est du pays.
Eddie Komboïgo a été désigné dimanche candidat du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), ex-parti au pouvoir de l’ancien chef de l’Etat Blaise Compaoré.