À moins de six mois de la présidentielle, le président de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), principal parti d’opposition, est en campagne. Il prône la réconciliation avec l’ancien régime, dans le cadre d’un dialogue national inclusif.
Le Congrès pour la démocratie et le progrès, de l’ex-président Blaise Compaoré, a choisi son champion et compte bien revenir sur le devant de la scène à l’occasion des scrutins de novembre.
L’opération « Comoé », lancée le 14 mai dans le nord de la Côte d’Ivoire, près de la frontière burkinabè, a permis d’affaiblir une cellule jihadiste liée à Amadou Koufa.
Président du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, au pouvoir), Simon Compaoré estime que, malgré la situation sécuritaire, les élections doivent se tenir « coûte que coûte ». Et son parti espère bien faire réélire Roch Marc Christian Kaboré dès le premier tour.
La pandémie de coronavirus a démontré à quel point le continent devait développer ses structures de recherche scientifique et faire émerger ses propres solutions. Mais l’Afrique doit le faire avec rigueur, et, jusqu’à maintenant, cela n’a guère été le cas.
Malgré les attaques terroristes et les grèves qui l’ont contraint à des ajustements budgétaires, le pays est parvenu à maintenir une croissance soutenue, jusqu’à l’épidémie de Covid-19. Et s’emploie à franchir le cap sans trop de dégâts.
Faut-il encourager les Burkinabè à défendre leur pays ? Ou faut-il dialoguer avec les jihadistes ? À moins de six mois de la présidentielle, le président Roch Marc Christian Kaboré doit esquisser une stratégie volontariste et ferme.
À moins de six mois des scrutins présidentiel et législatifs burkinabè, les partis commencent à élaborer leurs programmes, et les états-majors à choisir leurs candidats.
En poste depuis janvier 2019, Christophe Joseph Marie Dabiré, le chef du gouvernement burkinabè, mène une politique prudente et rigoureuse. Sa feuille de route : préserver la stabilité et réussir les élections.
Le Premier ministre burkinabè Christophe Joseph Marie Dabiré a réorganisé son cabinet le 6 novembre 2019: il s’est entouré d’administrateurs et de technocrates expérimentés.
Grâce à son système de santé et à la riposte rapide de l’exécutif, le Burkina, qui est l’un des premiers pays africains à avoir été touchés par le coronavirus, semble avoir réussi à en limiter la propagation. Et s’attelle maintenant à accélérer la timide reprise de l’activité.
Dès l’annonce des premiers cas de coronavirus, au début de mars, c’est le Laboratoire national de référence grippe (LNR-G), situé à Bobo-Dioulasso, qui a été chargé des tests. Puis les autorités sanitaires ont progressivement fait monter en puissance les capacités de diagnostic du pays.
Qu’il s’agisse de la présidentielle à venir, de la réponse à la pandémie de coronavirus ou aux récentes attaques terroristes, le Burkina Faso avance entre pessimisme et optimisme.
Des massacres attribués aux groupes jihadistes ont fait au moins 50 morts vendredi et samedi au Burkina Faso : une trentaine de personnes ont été tuées lors de l’attaque d’un marché dans l’Est et au moins 25 dans des attaques de deux convois dans le Nord.
Douze personnes sont mortes en détention dans une gendarmerie de l’est du Burkina dans des circonstances encore non élucidées. Aziz Diallo, député-maire de Dori, dont l’un des cousins a perdu la vie dans ce drame, réclame justice.
Proche de Roch Marc Christian Kaboré, l’ex-ministre Jean-Claude Bouda a été placé en détention,inculpé notamment de « blanchiment de capitaux » et « enrichissement illicite ».
Son élection comme candidat du CDP à la présidentielle burkinabè a été une première victoire pour Eddie Komboïgo. Mais ce quinqua qui ne fait pas partie de la vieille garde du parti de Blaise Compaoré saura-t-il trouver les appuis nécessaires pour confirmer l’essai ?
Pour la première fois, les armées ivoirienne et burkinabè ont mené une opération militaire conjointe à la frontière des deux pays. Huit jihadistes présumés tués, 38 suspects interpellés et une base détruite.
Le président burkinabè a promis que des « décisions seront prises sans état d’âme » à l’issue de l’enquête en cours sur la mort suspecte de 12 personnes alors qu’elles étaient détenues à la gendarmerie de Tanwalbougou, dans l’Est.
Après une première version jugée non conforme au physique de Thomas Sankara, une statue du héraut de la Révolution burkinabè vient d’être ré-inaugurée à Ouagadougou. Fin du mélodrame physionomiste ?
Une enquête a été ouverte après la la mort de douze personnes détenues pour des faits de terrorisme présumé dans les cellules de la gendarmerie de Tanwalbougou, dans l’est du pays.
Eddie Komboïgo a été désigné dimanche candidat du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), ex-parti au pouvoir de l’ancien chef de l’Etat Blaise Compaoré.
Ébranlée par la crise liée au coronavirus, la doyenne des compagnies aériennes d’Afrique de l’Ouest joue sa survie. Et fonde désormais ses espoirs sur l’arrivée dans son capital d’un opérateur privé américain pour renouer avec des activités plus rentables.
Dans son premier film, « Sankara n’est pas mort », la réalisatrice Lucie Viver brosse un portrait sombre du Burkina Faso, où le projet de son leader historique semble mis en échec.
Pour la deuxième fois en moins d’une semaine, le président Roch Marc Christian Kaboré a échangé avec la classe politique pour tenter d’obtenir un consensus sur le maintien ou non des élections présidentielle et législatives, prévues le 22 novembre. Décryptage.
Attendue à 600 000 tonnes, la production cotonnière du pays n’atteindra que 500 000 tonnes environ au terme de la campagne 2019-2020. Une performance qui reste en hausse par rapport à la campagne précédente.
Au Burkina, les attaques contre des villages ne cessent pas. Le nombre de personnes déplacées vivant dans des situations très précaires augmente. Tout comme le risque de contracter le coronavirus et de voir l’épidémie se propager.
Face à la propagation du Covid-19, qui a déjà affecté plus de 200 personnes au Burkina Faso, les autorités ont décidé de recourir à la chloroquine pour le traitement des patients. Deux essais cliniques seront menés concomitamment par des chercheurs burkinabè et béninois.