Le chef d’état-major français des armées François Lecointre a annoncé mercredi que la force militaire française au Sahel serait renforcée, en supplément des 220 soldats déjà récemment envoyés pour supporter l’opération.
Déjà détenu au Mali, Mimi Ould Baba a été inculpé par la justice américaine pour avoir joué « un rôle central » dans les attentats visant le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire en 2016.
Candidat à la présidentielle prévue cette année, ce novice en politique, avocat de son état, est convaincu qu’il peut être la clé de la réconciliation nationale.
Alors que se tient le sommet du G5 Sahel à Pau, le 13 janvier, l’opération Barkhane suscite une crise de légitimité au sein de l’opinion publique des pays de la région. Si on assiste effectivement à une flambée des attaques depuis 2018, l’action de l’armée française reste en accord avec les objectifs assignés dès la fin de Serval, en 2014.
Dès le 31 janvier, le Conseil supérieur de la Communication (CSC) du Burkina Faso compte réguler la diffusion de certains feuilletons étrangers qui mettent en scène des étreintes qu’il juge trop osées pour le regard des enfants.
Sept élèves figurent parmi les 14 personnes tuées samedi dans l’explosion d’un car dans le nord-ouest du Burkina Faso, selon un bilan provisoire annoncé par le gouvernement dans un communiqué publié dans la nuit de dimanche.
Le militant anti-CFA Kemi Seba a été condamné par le tribunal de grande instance de Ouagadougou à deux mois de prison avec sursis pour outrage au chef de l’État burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré.
En deuil depuis l’attaque d’Arbinda, qui a coûté à la vie à plus de 35 civils mardi, le pays a été touché dans la nuit du 24 décembre par une autre attaque, visant un détachement militaire à Hallalé, également situé dans le nord du pays. Une dizaine de soldats burkinabè ont été tués.
Une attaque jihadiste a fait 35 victimes civiles mardi, dont une majorité de femmes, à Arbinda, dans le nord du Burkina Faso. Les autorités ont décrété 48 heures de deuil national.
L’activiste franco-béninois a été arrêté samedi à Ouagadougou, après avoir participé à une conférence sur le franc CFA. Il aurait tenu des « propos outrageants » à l’encontre du président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré.
Alors que le CDP, le parti fondé par Blaise Compaoré, ne désignera que début 2020 son candidat à l’élection présidentielle de novembre, Eddie Komboïgo prépare déjà sa feuille de route.
Il aura fallu une médiation du fondateur du parti, Blaise Compaoré, pour que les « frondeurs » qui avaient été exclus du Congrès pour la démocratie et le progrès soient réintégrés. Mais ce retour ne met pas un terme à la principale cause de discorde interne : la désignation d’un candidat pour la présidentielle de 2020.
Les Burkinabè sont offusqués : le fessier surdimensionné d’Eudoxie Yao a effleuré leur drapeau, le jour de leur fête nationale. Des internautes exigent des excuses du président du Parlement qui l’accueillait…
L’attaque survenue mardi contre le camp d’Inates, dans l’Ouest, a causé à l’armée nigérienne sa plus lourde perte depuis 2015. Elle a entraîné le report du sommet entre la France et les pays du Sahel à « début 2020. »
Malgré un climat sécuritaire tendu et un contexte de fronde sociale, le Burkina Faso a adopté un budget 2020 en hausse, orienté vers les investissements publics, avec pour ambition de maintenir la croissance du PIB à 6 %.
Alors que les groupes terroristes ont fait près de 630 victimes civiles et militaires depuis 2015 au Burkina Faso, le Premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré, conscient de l’ampleur du défi sécuritaire, se montre confiant pour l’avenir de son pays.
L’invitation en France adressée par Emmanuel Macron aux chefs d’État des pays du G5 Sahel, le 16 décembre, pour « clarifier » leur position à l’égard de la présence militaire française a créé la polémique au Mali et au Burkina Faso. Outre la forme de ce qui ressemble à une convocation, c’est aussi sur le fond que les critiques se concentrent.
Proche de Salif Diallo, le défunt président de l’Assemblée nationale, l’ancienne ministre burkinabè de l’Économie, des Finances et du Développement a la lourde tâche de diriger le Bureau intégré des Nations unies pour la consolidation de la paix en Guinée-Bissau.
Les industriels burkinabè dénoncent la contrebande organisée aux frontières avec le Bénin et le Togo. Ils appellent l’Uemoa à agir pour leur survie. Selon eux, le manque à gagner pour l’industrie et l’État se chiffre à plusieurs centaines de milliards de F CFA.
Le producteur d’or canadien Semafo a annoncé lundi qu’il ne prévoyait pas de rouvrir d’ici la fin de l’année sa mine de Boungou, au Burkina Faso, après une attaque contre des employés de l’entreprise qui a fait 39 morts il y a près d’un mois. L’exploitation de la mine est en cours de sécurisation.
En tournée dans l’ouest du Burkina, le président Roch Marc Christian Kaboré a inauguré le barrage de Samendéni samedi. D’une capacité de 1,5 milliard de m3 d’eau, l’ouvrage servira de tremplin pour développer le pôle de croissance de l’Ouest.
C’est une polémique « gros grain » qui secoue le monde de la gastronomie ouest-africaine. Après les débats sur « l’appropriation culturelle » indue, voici venue l’appropriation culinaire illégitime.
Cinq mois après avoir annoncé une réflexion stratégique sur la cession de ses parts dans des banques de détail au Burkina Faso, au Mali et en Guinée-Conakry, BNP Paribas entame des négociations serrées avec l’Ivoirien Bernard Dossongui Koné et le Burkinabè Simon Tiemtoré.
Trois Burkinabè et un expatrié chinois portés disparus depuis vendredi dans le sud-ouest du Burkina Faso ont été retrouvées en bonne santé, après avoir été brièvement enlevés. Ils faisaient parti d’une équipe de prestataires de service pour l’État burkinabè sur le déploiement du Projet Backbone National des Télécommunications.
Le Haut Commissariat des Nations unies aux réfugiés (HCR) a indiqué vendredi 22 novembre être confronté à « de graves difficultés d’accès » aux personnes déplacées et réfugiées au Burkina Faso, en raison de l’insécurité grandissante dans le pays.
Dix-huit « terroristes » et un gendarme ont été tués mercredi lors d’une opération menée par les forces burkinabè après l’attaque de la gendarmerie d’Arbinda, dans la province du Soum, dans le nord du pays.
Le ministère français des Affaires étrangères a classé tout le pays en zone rouge et orange à la faveur de la dernière actualisation de sa carte de conseils aux voyageurs.
Le Burkina Faso accuse l’armée malienne d’avoir mené une incursion sur son territoire et de s’être attaquée à des civils, au cours d’une opération menée sans aucune coordination avec la hiérarchie militaire burkinabè.
L’état-major de l’armée burkinabè a demandé à la France et aux autres pays intervenant dans le pays, de l’informer désormais de tout déplacement d’aéronefs, faute de quoi ceux-ci seraient considérés comme « ennemis ».