Mise à mal par une dette colossale, la doyenne des compagnies d’Afrique de l’Ouest a-t-elle encore les moyens de renaître de ses cendres ? Pour le ministre Roland Somda, la survie passe par la recherche d’un repreneur.
L’avocat et homme politique, qui a notamment défendu la famille de Thomas Sankara, vient de recouvrer la liberté. Mais il ne pourra se déplacer que sous bonne garde, et son horizon se réduira à Ouagadougou. Explications.
Pour « prendre en compte les réalités socioculturelles, les us et coutumes », le gouvernement burkinabè a décidé de revoir le Code des personnes et de la famille, notamment sur les questions des pratiques sexuelles et de la conservation de la nationalité.
Réunis le 6 juillet à Niamey, à la veille du sommet de l’organisation sous-régionale, les dirigeants du Niger, du Burkina Faso et du Mali ont franchi une nouvelle étape dans la coopération entre leurs pays. Objectif : unir leurs efforts sur le plan diplomatique, mais aussi et surtout sécuritaire.
Enlèvements et enrôlement forcés sont devenus des méthodes courantes de la junte au pouvoir au Burkina Faso. Décryptage, en vidéo, de l’enquête exclusive menée par Jeune Afrique sur les « disparus d’IB ».
Abdourahamane Tiani a affirmé samedi que le peuple du Niger, ainsi que ceux du Burkina et du Mali voisins, avaient « irrévocablement tourné le dos à la Cedeao », en ouverture, à Niamey, du premier sommet réunissant les leaders des trois pays sahéliens.
En dix jours, trois journalistes ont disparu dans les rues de Ouagadougou. Sans nouvelles, leurs proches soupçonnent les autorités de les avoir enlevés parce qu’ils menaient des enquêtes sensibles ou se montraient critiques à l’égard du régime.
Après une campagne cotonnière 2023-2024 décevante, les perspectives pour la prochaine sont prometteuses en Afrique de l’Ouest. Explication en quelques chiffres.
Depuis l’arrivée au pouvoir du capitaine putschiste, en octobre 2022, le Burkina Faso vit au rythme des enlèvements et des enrôlements forcés de ses opposants, civils comme militaires. Grâce à des témoignages exclusifs, Jeune Afrique vous plonge au cœur de cette redoutable machine à réprimer.
À la mi-juin, les Nations unies ont évacué vers Ouagadougou 106 tonnes de munitions qui appartenaient à la Minusma, leur mission au Mali. Le tout à bord d’un avion d’une compagnie russe placée sous sanctions américaines en raison de ses liens passés avec Wagner.
Jeune Afrique a mené l’enquête sur les enlèvements forcés et disparitions au Burkina Faso. Un article à retrouver dans nos pages et sur notre site, et sur lequel revient François Soudan, directeur de la rédaction, au micro de RFI.
Alors que le régime d’Ibrahim Traoré tanguait à Ouagadougou, sur fond de tensions au sein de l’armée, les rotations d’un avion-cargo russe entre le Mali et la capitale burkinabè ont suscité bien des questions. Selon nos informations, il était en mission logistique pour les Nations unies.
Cette interdiction intervient après que la situation sécuritaire du pays a été abordée sur les antennes de la chaîne française, et alors que l’attaque de Mansila alourdit l’ambiance dans les casernes.
Mauvais timing politique ou manque d’adhésion populaire ? Certains rendez-vous de la « visite officielle » de l’activiste franco-béninois à Ouagadougou semblent avoir été boudés par les citoyens burkinabè.
Selon des sources concordantes, l’attaque du détachement militaire de cette petite localité du nord-est du pays, le 11 juin, a coûté la vie à une centaine de soldats.
Une attaque jihadiste meurtrière, dont le bilan exact est inconnu, a visé mardi la localité de Mansila, dans le nord-est du Burkina Faso, près du Niger, a-t-on appris dimanche 16 juin de sources locale et sécuritaire.
Après l’explosion d’une roquette près de la présidence, mercredi à la mi-journée, le président de transition est resté longtemps introuvable avant de finalement réapparaitre 48h plus tard à la télévision nationale en train de donner son sang.
L’oncle et compagnon de lutte de Thomas Sankara, enlevé dans la matinée du 11 juin devant son domicile de Ouagadougou par des agents du renseignement, a été libéré dans la nuit de mercredi à jeudi.
La Coordination nationale des associations de veille citoyenne (CNAVC) donne un mois à la chancellerie française pour prendre ses distances avec l’actuelle présidence.
Ce célèbre avocat et leader de la société civile du Burkina Faso est poursuivi pour « complot contre la sûreté de l’État » et « association de malfaiteurs », après avoir été incarcéré, a annoncé vendredi 31 mai sa défense, appelant à sa libération.
Tout juste libéré après quatre mois de détention au secret, l’avocat burkinabè a été kidnappé dans la soirée du mercredi 29 mai, alors qu’il rejoignait son domicile de Ouagadougou, par des hommes armés en civil.
Le président sénégalais rencontre ce jeudi 30 mai ses homologues malien et burkinabè, Assimi Goïta et Ibrahim Traoré, qu’il espère ramener dans le giron de la communauté régionale ouest-africaine.
Cet officier redouté d’Ibrahim Traoré a été kidnappé ce 29 mai à Ouagadougou par des hommes cagoulés, alors qu’il venait d’être remis en liberté provisoire par la justice militaire.
Le président de transition burkinabè et le chef de l’État ivoirien ne se parlent plus depuis des mois. Chacun est désormais convaincu que l’autre travaille à sa chute.
À Ouagadougou, samedi 25 mai, les participants aux assises nationales, boycottées par la plupart des partis traditionnels, ont fixé la durée de la transition à soixante mois à partir de juillet prochain.
Les 25 et 26 mai se tiendront de nouvelles assises nationales censées délibérer sur la suite à donner au régime de transition d’Ibrahim Traoré. À quelques heures de leur ouverture à Ouagadougou, ses partisans et ses opposants se mobilisent.
Des internautes surinterprètent le contenu d’une page Facebook qui, selon eux, aurait appartenu au capitaine Ibrahim Traoré. De son côté, la présidence du Faso met en garde les usurpateurs d’identité.
Le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont « finalisé » à Niamey un projet de texte créant la Confédération de l’Alliance des États du Sahel (AES), que les dirigeants de ces trois régimes militaires devraient adopter ces « prochaines semaines ».