L’attaque d’un convoi transportant des employés d’une société minière, dans l’Est, la plus meurtrière qu’a connu le pays, marque-t-elle un changement de mode opératoire de la part des groupes armés ? Tandis que le président burkinabè a annoncé le « recrutement de volontaires pour la défense dans les zones sous menace », Tristan Guéret, du cabinet Risk advisory group, livre son analyse de la situation.
Une embuscade contre un convoi transportant des employés de l’entreprise canadienne, la Société d’Exploration Minière en Afrique de l’Ouest (Semafo) au Burkina Faso, a fait mercredi 37 morts et 60 blessés.
Oumarou Dicko, député-maire de la ville de Djibo, au nord du Burkina Faso, a été tué dimanche 3 novembre avec trois autres personnes dans l’attaque de son véhicule par des hommes armés, au surlendemain d’une commémoration nationale en l’hommage des 204 soldats morts depuis 2016 en combattant les groupes terroristes.
La première Biennale internationale de sculpture de Ouagadougou met en lumière les interrogations des créateurs contemporains, héritiers d’une longue tradition.
Au moins 15 civils ont été tués entre samedi et dimanche 27 octobre à Pobé-Mengao, dans la province du Soum, dans le nord du Burkina Faso, par des hommes armés, provoquant la fuite des habitants vers Djibo, le chef-lieu de la province situé à 25 km.
L’ancien patron du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), qui, en 2014, avait soutenu le projet de modification constitutionnelle de Blaise Compaoré, vit aujourd’hui à Abidjan.
Selon des sources sécuritaires, six soldats burkinabè ont été tués et quatre blessés mercredi lors de deux embuscades dans des localités de la commune de Barsalogho, située au nord du pays.
Le président burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré, s’est ouvert début octobre à son homologue français, Emmanuel Macron, des problèmes sécuritaires que connaît son pays, notamment dans sa partie septentrionale.
Alors que le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) traverse une crise pour l’investiture d’un candidat à la présidentielle de 2020, son fondateur, l’ex-président Blaise Compaoré, est sorti de son silence pour remettre de l’ordre au sein de ses troupes. En reprenant la main sur son parti, réussira-t-il à empêcher l’implosion de sa famille politique ?
Les avocats de la famille de Thomas Sankara, le père de la révolution burkinabè tué lors du coup d’État d’octobre 1987, ont dit « espérer voir » extradé l’ancien président Blaise Compaoré, exilé depuis sa chute en 2014 en Côte d’Ivoire.
Malgré la disproportion des forces sur le terrain, les États de la région n’entrevoient pas d’issue à une guerre qui s’autoalimente et mine les États de l’intérieur. Pour y mettre fin, il n’est aujourd’hui d’autre solution que militaire. À condition que l’intervention extérieure soit acceptée et perçue comme légitime.
Une attaque contre des fidèles qui priaient vendredi soir dans une mosquée a fait au moins 16 morts dans le nord du pays. Un millier de personnes se sont rassemblées le lendemain contre le « terrorisme » et pour dénoncer la présence de forces armées étrangères dans le pays.
Créée à l’initiative du photographe burkinabè Léon Nyaba Ouedraogo et du responsable des ventes d’art contemporain de la maison Piasa, Christophe Person, la première édition de la Biennale internationale de sculpture de Ouagadougou (BISO) a lieu jusqu’au 15 novembre.
L’ancien ministre burkinabè , exclu lors de la dernière présidentielle pour avoir soutenu le projet de modification constitutionnelle de Blaise Compaoré, compte bien cette fois déposer sa candidature pour 2020.
L’attaque de Koutougou, dans laquelle 24 militaires ont été tués, mi-août dans le nord du Burkina Faso, a été « planifiée et exécutée » par le groupe État islamique au Grand Sahara (EIGS), selon un document confidentiel de l’armée auquel Jeune Afrique a eu accès. En voici les détails.
Le village de la commune de Zimtanga, à une vingtaine de kilomètres de Koungoussi, dans le nord du pays, a été attaqué samedi 28 septembre. Huit personnes ont été tuées et une autre est portée disparue.
Les fonds doivent renforcer la résilience et la compétitivité de l’agriculture burkinabè. C’est le deuxième projet d’envergure financé par la Banque mondiale au Burkina Faso.
Le parti de l’ancien président Blaise Compaoré, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), traverse une crise interne, illustrée par les sanctions prises à l’encontre de plusieurs cadres soutenant la candidature à la présidentielle de Kadré Désiré Ouédraogo, dont la démission du parti a été officialisée le 23 septembre.
Félix Tshisekedi mais aussi Mahamadou Issoufou, Roch Marc Christian Kaboré ou encore Ibrahim Boubacar Keïta seront présents à l’occasion de la 74e session de l’Assemblée générale de l’ONU.
Cinq soldats burkinabè ont été tués dans la nuit de jeudi à vendredi au cours d’une embuscade dans le nord-ouest du Burkina Faso, tout près de la frontière malienne, et un pont sur un axe stratégique du Nord a été détruit à l’explosif.
Au moment où le parti soutenant la candidature à la présidentielle de 2020 de Kadré Désiré Ouédraogo était créé, son rival Eddie Komboïgo, président du Congrès pour la démocratie et le progrès (ex-parti au pouvoir), était reçu à Abidjan par Blaise Compaoré.
Réunis ce samedi à Ouagadougou pour se pencher sur l’avenir du G5 Sahel, les chefs d’État de la Cedeao ont appelé à la mobilisation et la mutualisation des efforts pour enrayer la menace sécuritaire.
En amont du sommet extraordinaire de la Cedeao à Ouagadougou, lors duquel les chefs d’Etat vont se pencher sur l’avenir du G5 Sahel, le lancement de l’initiative « desert to power » a été entérinée. L’objectif : fournir d’ici à 2030 de l’électricité solaire à quelque 60 millions de personnes qui en sont aujourd’hui privées.
Un sommet extraordinaire de la Cedeao consacré à la lutte contre le terrorisme dans la sous-région se tient ce samedi 14 septembre dans la capitale burkinabè. Au centre des discussions : l’amélioration de la coordination sécuritaire entre pays membres et l’avenir du G5 Sahel, dont l’efficacité pose de plus en plus question.
Principaux accusés dans le procès du putsch manqué de 2015, ils ont été condamnés l’un à vingt ans de prison, l’autre à dix. L’épilogue d’une affaire qui a tenu le Burkina en haleine pendant un an et demi.
Au moins quatre gendarmes – six selon certaines sources – ont été tués dans une attaque dont leur détachement a été la cible lundi matin à une dizaine de kilomètres d’Inata, dans le Soum.
Au moins 29 personnes ont été tuées dimanche dans la province de Sanmatenga, dans le nord du Burkina Faso, dans une double attaque menée contre un convoi de vivres alimentaires et un camion de transport.