Au moins 29 personnes ont été tuées dimanche dans la province de Sanmatenga, dans le nord du Burkina Faso, dans une double attaque menée contre un convoi de vivres alimentaires et un camion de transport.
Celui qui succéda, en 2012, à Roch Marc Christian Kaboré au perchoir de l’Assemblée nationale burkinabè et en fut le dernier président sous Blaise Compaoré se tient aujourd’hui en retrait de la scène politique.
Après dix-neuf mois d’une procédure judiciaire à rebondissements, le verdict a été rendu lundi 2 septembre dans le procès du putsch manqué de 2015. Un soulagement pour les avocats des parties civiles, dont Me Guy Hervé Kam fait partie. Interview.
Le 23 août, un mouvement d’humeur a agité le camp Guillaume-Ouédraogo, à Ouagadougou, où stationne le régiment qui gère le détachement de Koutougou (Nord), endeuillé le 19 août par la pire attaque qu’ait jamais subie l’armée burkinabè (24 morts).
Principaux accusés dans le procès du putsch manqué de septembre 2015, les généraux Gilbert Diendéré et Djibrill Bassolé ont été condamnés respectivement à 20 ans et 10 ans de prison ferme. Des peines moins lourdes que celles requises par le parquet militaire, qui avait demandé la perpétuité pour les deux hommes.
Un détachement militaire basé à Tongomael, dans le nord du Burkina Faso, a été attaqué vendredi, a appris l’AFP samedi de sources sécuritaires, un bilan provisoire faisant état d’un blessé et cinq disparus.
Le ministre de la Défense a lancé une campagne de « recrutement exceptionnel » de 500 militaires. Ils viendront renforcer les rangs de l’armée nationale, lourdement touchée par des attaques terroristes meurtrières.
Le Mali veut renforcer sa coopération militaire avec le Burkina Faso pour « venir à bout des groupes terroristes » après l’attaque jihadiste la plus meurtrière jamais menée contre l’armée burkinabè, a déclaré le ministre malien de la Défense en visite lundi à Ouagadougou.
Cinq pays africains participeront, au titre d’invités, au sommet du G7 qui s’ouvre samedi à Biarritz. Un tête à tête entre Emmanuel Macron et Paul Kagame y est notamment prévu, alors que le rapprochement entre les deux pays se poursuit.
Le général Djibrill Bassolé, l’un des principaux accusés dans le procès du coup d’État manqué de septembre 2015 au Burkina Faso, a dénoncé mardi une procédure engagée contre lui pour des raisons « subjectives et politiciennes ». Ses avocats ont plaidé l’acquittement.
Vingt-quatre soldats ont été tués lundi lors d’une « attaque d’envergure » de « groupes armés terroristes » dans le nord du Burkina Faso. C’est l’attaque jihadiste la plus meurtrière qu’ait subie l’armée burkinabè.
En moins d’une décennie, Coris Bank s’est développée au Burkina et dans toute l’Afrique de l’Ouest. Souvent critiquée, sa stratégie fondée sur le financement des petites entreprises est-elle précisément la clé de son succès ? Décryptage.
L’ex-ministre des Affaires étrangères de Blaise Compaoré et l’un des principaux accusés dans le procès du putsch manqué attend que son autorisation de sortie du territoire soit approuvée pour pouvoir venir se faire soigner en France.
La défense du général Gilbert Diendéré, cerveau présumé du putsch manqué de septembre 2015 au Burkina Faso, a demandé son acquittement au procès des putschistes présumés, a expliqué un de ses avocats jeudi.
Le cofondateur du Balai citoyen travaille actuellement à l’écriture d’une pièce de théâtre avec un objectif : mobiliser les jeunes Burkinabè à l’approche de la présidentielle d’octobre 2020.
Un million et demi de Burkinabè de Côte d’Ivoire seront appelés aux urnes pour la première fois en 2020. Assez pour faire basculer le résultat de la présidentielle. Si toutefois ils parviennent à prouver leur nationalité…
Depuis plusieurs mois, la diaspora burkinabè en Côte d’Ivoire est l’objet de toutes les attentions. Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, au pouvoir), Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), et Union pour le progrès et le changement (UPC) multiplient les meetings.
Combien y a-t-il de Burkinabè sur le territoire ivoirien ? Selon le dernier recensement, datant de 2014, ils seraient 3,5 millions, dont 61 % nés en Côte d’Ivoire, pays où le droit du sang prévaut. Un chiffre que certains observateurs jugent en dessous de la réalité.
Au moins quatorze civils ont été tués entre jeudi et vendredi à Diblou, un village dans le Nord du Burkina, dans une attaque perpétrée par une « vingtaine d’individus armés » décrits comme des jihadistes, a-t-on appris samedi de sources sécuritaires et locales.
La vie après le pouvoir (4/6). Exilé en Côte d’Ivoire depuis 2014, Blaise Compaoré, l’ancien chef de l’État burkinabè, vit confortablement mais rêve du jour où il pourra enfin rentrer chez lui.
Si les rapports entre Roch Marc Christian Kaboré et Blaise Compaoré se sont notoirement distendus depuis 2014, ils ont gardé une forme de respect mutuel.
L’UPC de l’opposant Zéphirin Diabré passe à l’offensive avant l’élection présidentielle de 2020 au Burkina Faso. Il organisera un grand meeting en Côte d’Ivoire, à Abidjan, d’ici à la fin de l’année 2019.
Après une semaine de débats, majorité présidentielle et opposition burkinabè sont tombés d’accord sur le maintien des élections de 2020 et l’urgence de renforcer la sécurité et la cohésion sociale. Certains analystes et opposants s’interrogent néanmoins sur l’enjeu réel de ce consensus.
Le recours déposé par le général Gilbert Diendéré, l’un des principaux accusés au procès du putsch manqué de septembre 2015, avait entraîné une suspension au début des plaidoiries. Il a finalement été rejeté par le Conseil constitutionnel.
Tahirou Barry, candidat à la présidentielle de 2020 au Burkina Faso, prépare activement sa campagne et a notamment reçu le soutien du MCR, qui regroupe plusieurs associations et partis politiques.
Fenie Brossette et sa filiale ivoirienne ont été condamnés en appel à payer 1,725 milliard de F CFA à Continental de transport et de distribution (Cotradis) pour avoir modifié des châssis de camions Iveco. Parallèlement, une procédure pénale est en cours au Burkina Faso, des accidents ayant causé des morts et des blessés graves.
À la suite de la mort de onze personnes dans les locaux de l’Unité antidrogue de la police à Ouagadougou, les autorités continuent la purge au sein de la police judiciaire. Cette fois, la directrice de cette entité stratégique a été limogée.