En déplacement dans la Boucle du Mouhoun, dans l’ouest du Burkina, le président a mis en service la route nationale reliant Dédougou à Tougan. Ce tronçon, dont le coût des travaux s’élève à 29,6 milliards de francs CFA, participe à la volonté gouvernementale de désenclaver cette région considérée comme le « grenier » du pays.
L’Assemblée nationale du Burkina Faso a adopté vendredi 21 juin un nouveau code pénal condamnant de peines allant jusqu’à 10 ans de prison la diffusion d’informations sur les opérations militaires. Une réforme dénoncée par des journalistes et des ONG, qui la jugent liberticide.
Face à l’ampleur et la récurrence des massacres de civils dans le centre du Mali et dans le nord du Burkina Faso, les urgences sont multiples : apporter une réponse sécuritaire et judiciaire à la fois ferme et ciblée, repenser le dispositif sécuritaire et contrer l’entreprise de démolition du vivre ensemble menée par les jihadistes et autres entrepreneurs du chaos.
Le président ivoirien Alassane Ouattara a estimé jeudi que les forces onusiennes et du G5 Sahel n’étaient pas suffisantes et qu’il convenait désormais de trouver « des moyens de coordination plus élargis et plus efficaces » pour lutter contre le jihadisme qui s’étend au Sahel et dans l’Afrique de l’Ouest.
Le procès des auteurs présumés du putsch manqué de 2015 touche à sa fin, seize mois après avoir débuté. La prison à perpétuité a été requise à l’encontre des deux principaux accusés, les généraux Gilbert Diendéré et Djibrill Bassolé. Accusés, témoins clés, expertise des conversations téléphoniques…. Retour en infographie sur ce procès historique.
Le procureur du tribunal militaire de Ouagadougou a requis lundi la prison à vie à l’encontre des généraux Gilbert Diendéré et Djibrill Bassolé, les deux principaux accusés du procès du putsch manqué de 2015. Il a réclamé la reconnaissance de leur culpabilité pour « trahison » et « meurtres », ainsi que celle d’« attentat à la sûreté de l’État » pour le premier et de « complicité » pour le second.
En exil au Canada depuis trois ans, l’ancien Premier ministre du régime de transition burkinabè sort de son silence pour répondre aux accusations portées contre lui. Yacouba Isaac Zida annonce son intention de revenir sur le devant de la scène et n’exclut pas la possibilité d’être candidat en 2020.
Le procès du putsch manqué de 2015 au Burkina Faso, suspendu depuis fin avril en raison d’un mouvement d’humeur des avocats, a repris mardi au tribunal militaire de Ouagadougou avec les plaidoiries des avocats de la partie civile.
Alors que le Conseil d’État français doit encore statuer sur la validation de la demande d’extradition de François Compaoré vers le Burkina Faso, le frère de l’ancien président burkinabè est soumis à un contrôle strict en France.
La montée des attaques au Burkina Faso est en grande partie imputable à l’affaiblissement de l’État, lui-même provoqué par un contexte politique très instable depuis le début de la décennie.
Malgré les moyens, militaires et financiers, déployés, la stratégie actuellement à l’œuvre dans le Sahel s’est révélée incapable d’enrayer la menace jihadiste. Alors que la crise débouche désormais sur des conflits intercommunautaires meurtriers, l’ancien général français Bruno Clément-Bollée dresse un constat sans appel : la communauté internationale fait fausse route.
Achille Tapsoba, premier vice-président chargé des questions politiques du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), ex-parti au pouvoir, revient pour Jeune Afrique sur la décision de la Cour de cassation française de valider l’extradition de François Compaoré vers le Burkina Faso, où le frère de l’ancien président est mis en cause dans l’assassinat, en 1998, du journaliste d’investigation Norbert Zongo.
Une dizaine de jihadistes ont été mis hors de combat au cours d’une opération aéroterrestre menée vendredi par les militaires français de la force Barkhane dans le Gourma, région malienne frontalière du Burkina Faso. En parallèle, l’armée française a mené du 20 mai au 3 juin une opération « majeure » avec l’armée burkinabè dans le nord du Burkina.
Un an après avoir annoncé la construction, à 15 km au sud de Ouagadougou, de la ville de Yennenga, prévue pour accueillir jusqu’à 100 00 personnes, le projet immobilier prend forme avec l’installation des premiers habitants.
Le gouvernement burkinabè s’est réjoui mardi de la décision de la justice française de valider l’extradition de François Compaoré vers le Burkina Faso, où le frère de l’ancien président est mis en cause dans l’assassinat, en 1998, du journaliste Norbert Zongo.
La Cour de cassation française rejette le pourvoi formé par François Compaoré contre son extradition vers le Burkina Faso. Cette décision constitue une victoire pour les autorités burkinabè, qui souhaitent entendre le frère de l’ancien président Blaise Compaoré dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat du journaliste d’investigation Norbert Zongo.
L’aspirant candidat à la présidentielle Eddie Komboïgo, actionnaire majoritaire de ProSat, est en conflit avec Canal+ qui s’est retiré en 2016 d’un contrat engagé avec sa société. Il lutte depuis pour obtenir le rehaussement de son dédommagement.
Arrêté pour « tentative de déstabilisation » en 2017, le colonel Denise Auguste Barry, ministre de la Sécurité sous la transition, devra encore attendre, son procès ayant été reporté sine die.
Dans un courrier adressé au président français Emmanuel Macron, que Jeune Afrique a pu consulter, les avocats de Djibrill Bassolé, un des principaux accusés dans le procès du putsch manqué de 2015 au Burkina, affirment qu’il est atteint d’un cancer qui ne peut être traité qu’en France et demandent aux autorités françaises de l’accueillir.
Après avoir hésité en 2015, Kadré Désiré Ouédraogo, l’ex-Premier ministre de Blaise Compaoré, se lance dans la course à la présidentielle de 2020. Une annonce qui provoque des remous au sein de sa famille politique.
Quatre fidèles ont été tués dimanche pendant une messe lors d’une nouvelle attaque contre une église catholique à Toulfé, localité du nord du Burkina Faso, où les attentats contre des chrétiens se multiplient, selon l’évêque de la région.
Nommé ministre en janvier dernier, dans un contexte sécuritaire difficile, l’ancien journaliste détonne. Populaire auprès de la troupe, proche du président, il est aujourd’hui un pilier du système.
Construire un hôpital ou préserver une forêt classée ? La question suscite une vive polémique au Burkina Faso. En cause, le projet de construction par la Chine d’un vaste centre hospitalier universitaire au cœur de la forêt classée de Kua, près de Bobo Dioulasso, dans le cadre de la coopération bilatérale.
Après son propre pays et la Côte d’Ivoire, le Burkinabè Inoussa Kanazoé, fondateur de Cim Metal, s’attaque au marché malien. Objectif : faire de son groupe le leader du secteur en Afrique de l’Ouest.
La Cour de cassation française s’est penchée mardi sur le recours de François Compaoré contre son extradition vers le Burkina Faso, où le frère de l’ex-président est mis en cause dans l’assassinat, en 1998, du journaliste Norbert Zongo.
Face, notamment, à la concurrence du corridor Ouaga-Accra pour le transport de minerais, la filiale locale de Bolloré Transport et Logistique a mis en suspens les travaux de la ligne ferroviaire Abidjan-Ouaga et interpelle les autorités.