Cinq membres des forces de sécurité du Burkina ont été tués entre samedi et dimanche 17 mars à Kompienga, dans l’est du pays, dans l’explosion d’engins artisanaux au passage de leurs véhicules, ont indiqué des sources sécuritaires.
Accusé par Chérif Sy d’avoir lui-même « reconnu » l’authenticité de ses échanges téléphoniques avec Djibrill Bassolé lors d’une brève conversation qu’ils ont eue à Paris en 2015, Guillaume Soro a immédiatement démenti et affirmé qu’ils ne s’étaient jamais vus. Selon les informations de Jeune Afrique, les deux hommes se sont pourtant bien croisés lors d’une réunion interparlementaire en marge de la COP21 dans la capitale française, début décembre 2015.
L’opération avait été présentée comme une « riposte » de l’armée burkinabè qui annonçait début février avoir « neutralisé 146 terroristes » lors d’une vaste opération à Kain et Bahn dans le Nord. Un mois plus tard, le 13 mars, le Mouvement burkinabè des droits de l’homme et des peuples (MBDHP) attribue « l’exécution sommaire de soixante personnes » à l’armée pour la seule ville de Kain.
La nouvelle Constitution devant donner naissance à un régime semi-présidentiel au Burkina Faso sera bien adoptée par « voie référendaire », a confirmé la commission constitutionnelle après une entrevue avec le président Roch Marc Christian Kaboré.
Convoqué à la barre comme témoin dans le procès du putsch manqué de 2015, l’ex-président du Conseil national de transition a fait de nouvelles révélations sur l’affaire des écoutes. Selon lui, Guillaume Soro a admis, lors d’une conversation qu’ils ont eue à Paris un mois après la tentative de coup d’État, avoir bien tenu les propos qui lui sont reprochés.
Le tribunal arbitral de la Chambre internationale de commerce de Paris a débouté le milliardaire australo-roumain de ses prétentions à des dommages et intérêts suite à la suspension de son permis d’exportation du manganèse par le Burkina Faso. L’homme d’affaires se voit en outre condamné à régler les frais de procédure engagés par Ouagadougou.
Appelé en qualité de témoin à la barre du tribunal militaire qui juge 84 personnes pour leur implication supposée dans le putsch manqué de septembre 2015, l’ancien président Jean-Baptiste-Ouédraogo a livré sa version des faits, démentant avoir amendé le coup d’État.
Installé depuis fin janvier dans sa nouvelle brasserie à Gampéla, dans la banlieue de Ouagadougou, l’indien Lakhi Industries Benin (Libs) vient de démarrer la commercialisation de sa bière, Marina. Pour Brakina, filiale de Groupe Castel, jusqu’ici unique brasseur du Burkina Faso, c’est la fin d’un quasi-monopole.
L’ex-ministre des Affaires étrangères de Blaise Compaoré, un des principaux accusés dans le procès du putsch manqué de 2015, a été autorisé à partir à Tunis mercredi pour y soigner ses problèmes cardiaques.
L’hommage solennel à l’ancien président révolutionnaire burkinabè Thomas Sankara (1983-1987) se révèle inopportun sur le plan politique, incongru sur le plan idéologique et raté sur le plan esthétique. Même le comité d’organisation s’excuse…
Onze personnes ont été inculpées et écrouées pour les attaques jihadistes contre l’ambassade de France et l’état-major des armées, qui avaient fait 8 morts le 2 mars 2018 à Ouagadougou, a annoncé vendredi la procureure du Faso, Maïza Sérémé.
Le film rwandais « The Mercy of the jungle » (La miséricorde de la jungle), de Joël Karekezi, a remporté samedi l’Étalon d’Or de Yennenga du 26e Fespaco, une édition marquée par la révélation d’agressions sexuelles contre les femmes dans le cinéma africain.
En parlant pour la première fois, en marge du Fespaco, du harcèlement dont elles ont été victimes, des professionnelles du cinéma africain entendent libérer la parole et assainir le secteur. Avec le mouvement #Memepaspeur, un #MeToo à l’africaine semble être né.
Très présent au festival panafricain du cinéma de Ouagadougou (Fespaco), le Rwanda, pays invité d’honneur, espère faire la preuve de son potentiel en matière de développement audiovisuel. Le président Paul Kagame est notamment attendu pour la cérémonie de clôture.
Apolline Traoré a livré un nouveau plaidoyer pour les femmes avec son film « Desrances », projeté en compétition mardi au Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco).
La menace terroriste vient un peu ternir le festival panafricain du cinéma de Ouagadougou (Fespaco), où le dispositif mis en place bloque professionnels et festivaliers sans parvenir à rassurer totalement.
Entre processus individuels de radicalisation et choix tactiques dans une logique d’insurrection armée, il existe une dimension sous-étudiée de la diffusion du jihadisme armé au Sahel : l’interaction collective entre les mouvements armés et leur environnement social immédiat.
La 19e édition du Marché international du cinéma et de la télévision africains (Mica), rendez-vous entre producteurs, distributeurs, diffuseurs et porteurs de projets, s’est ouverte dimanche 24 février à Ouagadougou en marge du Fespaco.
Films du patrimoine restaurés, nombre d’invités en hausse, sélection mêlant valeurs sûres et nouveaux venus… Le festival phare du septième art africain fête dignement son demi-siècle.
C’est en larmes que le nouveau Premier ministre burkinabè Christophe Dabiré vient d’apparaître devant l’Assemblée nationale. Gage d’une humanité rassurante ou signe d’une émotivité inquiétante ?
Les chefs d’Etat et de gouvernement de 17 pays du Sahel tiendront un sommet lundi à Niamey pour valider un « plan d’investissement climatique » de 400 milliards de dollars sur 12 ans, a annoncé jeudi le gouvernement nigérien.
Un mois après sa nomination, le premier ministre burkinabè, Christophe Dabiré, a obtenu la confiance du Parlement après avoir livré sa déclaration de politique générale devant les députés. Ses priorités ? Sécurité, cohésion sociale et dynamisation de l’économie.
Un prêtre espagnol et quatre douaniers burkinabè ont été tués vendredi dans une attaque attribuée à des jihadistes dans l’est du Burkina Faso, un pays qui subit une flambée de violences depuis plusieurs mois.
Un médecin militaire burkinabè a été tué et deux policiers blessés ce jeudi 14 février dans l’explosion d’un cadavre piégé à Djibo, dans le nord du Burkina Faso.
Confronté à une multiplication sans précédent des attaques jihadistes, le Burkina Faso a procédé à une vaste réorganisation à la tête de son armée en nommant une série de nouveaux chefs.
Deux civils ont été tués jeudi dans une « attaque terroriste » contre une brigade de gendarmerie à Kongoussi, dans le nord du Burkina Faso, a annoncé l’état-major général des armées dans un communiqué.
Manques de moyens, retards dans la mise en place opérationnelle de la force conjointe, manques d’investissements dans le développement…. Alors que son pays vient de prendre la présidence tournante du G5 Sahel, à l’issue du sommet de Ouagadougou, le ministre burkinabè des Affaires étrangères réponds pour Jeune Afrique aux critiques adressées à l’initiative sahélienne.
Face à la multiplication des défis sociaux et sécuritaires, le chef de l’État a procédé, le 21 janvier, à un large remaniement gouvernemental. En point de mire : la présidentielle de 2020.
Cinq gendarmes ont été tués dans des combats avec des « terroristes » à Oursi, près de la frontière malienne. Après avoir été attaqués par un groupe armé, les forces de défense burkinabè ont lancé une « contre-offensive » qui « a permis de neutraliser 21 terroristes ».
Un mois après les massacres de Yirgou, les 1er et 2 janvier dernier, le bilan est encore incertain. Aux 49 morts recensés par les autorités, des associations évoquent des bilans allant de 110 à 210 personnes tuées. Pour Boubakary Diallo, de l’Union nationale des Rugga du Burkina, une chose est sûre : ces violences ont un « caractère purement ethnique ».