Le ministre ivoirien de la Défense joue les bons offices entre le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré et l’ancien président Blaise Compaoré, en exil en Côte d’Ivoire, qui souhaite rentrer au Burkina Faso.
Pour la troisième campagne consécutive, la production cotonnière burkinabè a dégringolé, s’établissant pour la campagne écoulée à 436 000 tonnes, au lieu des 800 000 espérés. Une baisse de près de 30%, qui place désormais le Burkina au quatrième rang des producteurs africain d’or blanc.
Les services de renseignements burkinabè, se basant sur des écoutes téléphoniques, ont alerté les pays voisins sur le fait que plusieurs jihadistes ont quitté l’Est du pays pour se réfugier au Bénin, au Togo et au Ghana.
En exil en Côte d’Ivoire depuis sa chute en 2014, Blaise Compaoré a adressé une lettre au président Roch Marc Christian Kaboré dans laquelle il dit « sa disponibilité et son soutien » face à la dégradation de la situation sécuritaire dans le pays. Une réaction à ce qu’il considère comme de « graves allégations » portées à son encontre par le président burkinabè, fin février.
Aboubacar Yanogo était à proximité du lieu où son frère a été tué lors du putsch manqué de 2015 au Burkina Faso. Aujourd’hui président de l’association des familles des victimes et présent au procès, il souhaite que justice soit rendue.
Le général Djibrill Bassolé, l’un des principaux accusés dans le procès du putsch manqué de 2015, est en Tunisie depuis début mars. Il y est hospitalisé à la polyclinique Hammamet, à Tunis, pour des problèmes cardiaques.
Soixante-deux personnes ont été tuées entre dimanche et mardi lors d’affrontements intercommunautaires dans la commune d’Arbinda, frontalière du Mali, selon un nouveau bilan annoncé mercredi soir par le ministre de l’Administration territoriale qui affirme qu’une attaque « jihadiste » serait à l’origine de « représailles ».
Arrêté dans le cadre de l’opération Otapuanu, le chef jihadiste Oumarou Diallo, alias Diawo Oumarou, est depuis interrogé par les services de renseignements. Il avait été l’un des premiers à s’implanter dans l’est du Burkina.
Le président Roch Marc Christian Kaboré a lancé ce 29 mars à Ouagadougou les activités du nouvel établissement spécialisé dans le financement du monde agricole, porté majoritairement par l’État.
Gilbert Noël Ouédraogo, président de l’ancien principal parti allié du régime de l’ex-président Blaise Compaoré, renversé fin octobre après 27 ans au pouvoir, a été investi dimanche candidat à la présidentielle d’octobre 2020 par sa formation.
Lors du Conseil des ministres du 27 mars, le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré a choisi son ancien chef du gouvernement, Paul Kaba Thieba, pour diriger la nouvelle structure. Sa mission : mobiliser des ressources pour financer sur le long terme les projets structurants.
L’opérateur burkinabè, détenu à 61 % par Maroc Télécom, a annoncé un bénéfice net en hausse de 12,5 % à 31,8 milliards de F CFA sur an. Avec un parc d’abonnés à 7,7 millions de clients, Onatel affirme son intention de poursuivre ses efforts d’investissements, notamment pour l’acquisition d’une licence incluant la 4G.
L’offensive des groupes islamistes dans le nord du Burkina depuis 2016 s’est soldée par des « dizaines de civils tués » et des « dizaines de milliers » de personnes chassées de leurs foyers, indique un rapport de l’organisation Human Rights Watch publié le vendredi 22 mars.
Le référendum constitutionnel devant ouvrir la voie à un régime semi-présidentiel au Burkina Faso et initialement prévu ce dimanche devra être « reporté sine die », a indiqué mercredi soir une source de la commission électorale à l’AFP.
Chaîne de commandement, discipline, présence militaire en zone sensible, renforcement des services de renseignement et confiance des populations… Hanena Ould Sidi, commandant de la Force conjointe du G5 Sahel, détaille les axes de la stratégie qu’il entend déployer.
Un prêtre burkinabè a été enlevé dimanche près de Djibo, chef-lieu de la province du Soum, dans la région frontalière du Mali, en proie à de nombreuses attaques jihadistes.
Devenu une énorme machine, régulièrement critiqué pour son organisation chaotique, menacé par les attentats, le festival de Ouagadougou entend pourtant rester le temps fort du film africain.
Cinq membres des forces de sécurité du Burkina ont été tués entre samedi et dimanche 17 mars à Kompienga, dans l’est du pays, dans l’explosion d’engins artisanaux au passage de leurs véhicules, ont indiqué des sources sécuritaires.
Accusé par Chérif Sy d’avoir lui-même « reconnu » l’authenticité de ses échanges téléphoniques avec Djibrill Bassolé lors d’une brève conversation qu’ils ont eue à Paris en 2015, Guillaume Soro a immédiatement démenti et affirmé qu’ils ne s’étaient jamais vus. Selon les informations de Jeune Afrique, les deux hommes se sont pourtant bien croisés lors d’une réunion interparlementaire en marge de la COP21 dans la capitale française, début décembre 2015.
L’opération avait été présentée comme une « riposte » de l’armée burkinabè qui annonçait début février avoir « neutralisé 146 terroristes » lors d’une vaste opération à Kain et Bahn dans le Nord. Un mois plus tard, le 13 mars, le Mouvement burkinabè des droits de l’homme et des peuples (MBDHP) attribue « l’exécution sommaire de soixante personnes » à l’armée pour la seule ville de Kain.
La nouvelle Constitution devant donner naissance à un régime semi-présidentiel au Burkina Faso sera bien adoptée par « voie référendaire », a confirmé la commission constitutionnelle après une entrevue avec le président Roch Marc Christian Kaboré.
Convoqué à la barre comme témoin dans le procès du putsch manqué de 2015, l’ex-président du Conseil national de transition a fait de nouvelles révélations sur l’affaire des écoutes. Selon lui, Guillaume Soro a admis, lors d’une conversation qu’ils ont eue à Paris un mois après la tentative de coup d’État, avoir bien tenu les propos qui lui sont reprochés.
Le tribunal arbitral de la Chambre internationale de commerce de Paris a débouté le milliardaire australo-roumain de ses prétentions à des dommages et intérêts suite à la suspension de son permis d’exportation du manganèse par le Burkina Faso. L’homme d’affaires se voit en outre condamné à régler les frais de procédure engagés par Ouagadougou.
Appelé en qualité de témoin à la barre du tribunal militaire qui juge 84 personnes pour leur implication supposée dans le putsch manqué de septembre 2015, l’ancien président Jean-Baptiste-Ouédraogo a livré sa version des faits, démentant avoir amendé le coup d’État.
Installé depuis fin janvier dans sa nouvelle brasserie à Gampéla, dans la banlieue de Ouagadougou, l’indien Lakhi Industries Benin (Libs) vient de démarrer la commercialisation de sa bière, Marina. Pour Brakina, filiale de Groupe Castel, jusqu’ici unique brasseur du Burkina Faso, c’est la fin d’un quasi-monopole.
L’ex-ministre des Affaires étrangères de Blaise Compaoré, un des principaux accusés dans le procès du putsch manqué de 2015, a été autorisé à partir à Tunis mercredi pour y soigner ses problèmes cardiaques.
L’hommage solennel à l’ancien président révolutionnaire burkinabè Thomas Sankara (1983-1987) se révèle inopportun sur le plan politique, incongru sur le plan idéologique et raté sur le plan esthétique. Même le comité d’organisation s’excuse…
Onze personnes ont été inculpées et écrouées pour les attaques jihadistes contre l’ambassade de France et l’état-major des armées, qui avaient fait 8 morts le 2 mars 2018 à Ouagadougou, a annoncé vendredi la procureure du Faso, Maïza Sérémé.