Les chefs d’État du G5 Sahel (Mali, Mauritanie, Tchad, Niger et Burkina Faso) réunis pour un sommet mardi à Ouagadougou doivent plancher sur des solutions pour tenter d’enrayer la spirale infernale dans laquelle s’enfonce le Burkina.
L’armée burkinabè a annoncé, lundi, avoir mené une vaste opération anti-terroristes dans trois localités frontalières du Mali, après une attaque ayant fait 14 morts dans le Yatenga. Les autorités affirment avoir neutralisé 146 « terroristes ».
En attendant l’arbitrage du 28 février sur la plainte du groupe du milliardaire australo-roumain, l’État est déterminé à réattribuer le permis minier à un nouvel investisseur.
Au moins quatre soldats burkinabè ont été tués lundi dans une attaque à Nassoumbou, dans le nord du Burkina. C’est la deuxième fois que cette position avancée de l’armée est la cible de groupes armés, dont les attaques visant les forces de sécurité sont de plus en plus fréquentes et meurtrières.
Le premier gouvernement de Christophe Dabiré a été dévoilé jeudi 24 janvier, après la passation de pouvoir avec le Premier ministre sortant, Paul Kaba Thiéba. Le nouveau gouvernement est composé de 32 membres, dont plusieurs ministres qui ont été reconduits à leurs postes.
Promu Premier ministre à la surprise générale, Christophe Dabiré a entamé les tractations pour former sa future équipe gouvernementale. Retour sur les tractations en coulisses qui ont mené à ce choix « stratégique et de raison ».
Christophe Dabiré a été nommé Premier ministre par le président Roch Marc Christian Kaboré. Il prend la suite de Paul Kaba Thieba, qui a récemment présenté sa démission ainsi que celle de son gouvernement. L’économiste aura la lourde tâche de conduire un exécutif confronté à un contexte sécuritaire et économique délicat.
Cinq personnes ont été tuées par balles vendredi à Orodara, dans l’ouest du Burkina Faso, lors d’un affrontement entre la police et des jeunes, a annoncé samedi le ministère de la Sécurité.
Paul Kaba Thieba, Premier ministre du Burkina Faso, depuis janvier 2016 a présenté le 18 janvier sa démission, ainsi que celle de son gouvernement, au président Roch Marc Christian Kaboré, qui l’a acceptée, a indiqué un communiqué de la présidence.
La dépouille d’un ressortissant canadien, cadre d’une société minière enlevé mardi soir par des hommes armés à Tiabangou, dans le nord-est du Burkina Faso, a été retrouvé mercredi dans le département de Gorom Gorom.
Si aucune opération exceptionnelle n’est annoncée pour son cinquantenaire, le festival panafricain du cinéma de Ouagadougou a déjà annoncé la liste des films en compétition pour l’Étalon d’or de Yennenga.
Plusieurs milliers de personnes ont manifesté le 12 janvier dans plusieurs villes du pays pour réclamer « vérité et justice » après l’attaque d’hommes armés et les représailles contre la communauté peule qui ont fait 49 morts le 1er janvier dans la ville de Yirgou (nord).
Le président Roch Marc Christian Kaboré a mis fin le 10 janvier aux fonctions du général Oumarou Sadou, chef d’état-major général des armées. Remplacé par le général de brigade Moïse Minoungou, ce dernier devra placer la lutte antiterroriste au cœur des priorités.
En relançant son Haut conseil le 5 janvier, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), ex-parti au pouvoir, marque une nouvelle étape dans sa préparation pour la présidentielle de 2020.
Le général Djibrill Bassolé, considéré comme l’un des cerveaux du coup d’État manqué de septembre 2015 au Burkina Faso, a rejeté lors de son procès la validité des échanges téléphoniques qu’il aurait eus avec Guillaume Soro, le président de l’Assemblée nationale ivoirienne.
Le général Djibrill Bassolé, l’un des auteurs présumés du putsch manqué de septembre 2015 au Burkina Faso, a refusé lundi au procès d’évoquer les écoutes téléphoniques, pièce maîtresse du dossier d’accusation.
Selon Rémis Fulgance Dandjinou, porte-parole du gouvernement burkinabè, l’attaque d’hommes armés dans le village de Yirgou (centre-nord), le 1er janvier, suivie de représailles contre la communauté peule, a fait 46 morts, d’après un dernier bilan encore provisoire.
Safiatou Lopez, figure de proue de la société civile du Burkina Faso, a bénéficié d’une mesure de liberté provisoire le 2 janvier, après quatre mois de détention pour « complot et incitation à évasion » des officiers incarcérés pour le putsch manqué de septembre 2015.
L’état d’urgence a été décrété ce lundi 31 décembre dans plusieurs provinces du Burkina Faso en proie à des attaques jihadistes récurrentes, a annoncé le ministre burkinabè de la Communication Remis Fulgence Dandjinou.
L’organisation financière internationale a validé, le 21 décembre, le décaissement de 25,1 millions de dollars (22 millions d’euros) en faveur du Burkina Faso, mais elle met en garde le pays : alors que les dépenses en matière de sécurité augmentent, la hausse de la masse salariale du secteur public devient « insoutenable ».
Trois militaires burkinabè ont été tués samedi 22 décembre dans l’explosion d’un engin artisanal (IED) au passage de leur véhicule sur l’axe Fada N’Gourma-Pama, dans l’est du pays.
Au deuxième jour de sa comparution dans le procès du putsch manqué de 2015 au Burkina, le général Djibrill Bassolé, qui a plaidé non coupable, a notamment insisté sur « la totale déconnexion de ses activités privées » avec les faits qui sont lui reprochés.
Dans une lettre ouverte adressée à Roch Marc Christian Kaboré en septembre, Ablassé Ouédraogo, ministre burkinabè des Affaires étrangères dans les années 1990, a déploré l’évolution de la situation sécuritaire dans le pays.
Au premier jour de sa comparution dans le procès du putsch manqué de 2015 au Burkina, le général Djibrill Bassolé a contesté les faits qui lui sont reprochés. Ses avocats ont notamment remis en cause l’authenticité du rapport d’expertise sur les conversations téléphoniques qu’il aurait eues avec Guillaume Soro.
Le général Djibrill Bassolé, soupçonné d’être l’un des cerveaux du coup d’État manqué de 2015 au Burkina Faso, a plaidé « non coupable » jeudi, lors de sa première comparution au procès.
La ministre burkinabè de l’Économie, des Finances et du Développement, Rosine Sori Coulibaly, a présenté le 18 décembre au Parlement un budget 2019 plus « prudent » que celui déposé en septembre dernier. Une démarche « qui ne remet nullement en cause les ambitions initiales du gouvernement », a-t-elle précisé.
Au douzième jour de l’audience du général Gilbert Diendéré, que faut-il retenir de la version de celui qui est présenté comme le cerveau du putsch manqué de 2015 ?
Cerveau présumé du coup d’État manqué de septembre 2015 au Burkina Faso, l’ex-ministre des Affaires étrangères de Blaise Compaoré prépare sereinement sa défense avec ses avocats.