Débouté de sa requête le 11 mai par la Chambre de commerce internationale (CCI) de Paris, Frank Timis a perdu toutes ses chances de développer le projet minier intégré de Tambao au Burkina.
Le premier ministre burkinabè, Paul Kaba Thiéba, a lancé les travaux de la mine d’or de Niankorodougou, à près de 500 km au sud-ouest de la capitale, Ouagadougou. La coulée du premier lingot d’or par le propriétaire de la mine, le canadien Teranga Gold Corporation, est attendue fin 2019.
Considéré comme le chef des opérations du putsch manqué de 2015 au Burkina Faso, l’adjudant-chef major Éloi Badiel a dit lundi au cours de son procès avoir agi sur instruction « indirecte » du général Diendéré.
François Lounceny Fall reçu par le président équato-guinéen, la veuve de Thomas Sankara rencontre Roch Marc Christian Kaboré et le juge François Yaméogo… Chaque semaine, Jeune Afrique vous dévoile les coulisses du pouvoir. Plongée dans les secrets des chefs d’État et de leur premier cercle.
L’adjudant-chef Moussa Nébié dit Rambo, le meneur du groupe ayant perpétré le coup d’État manqué de 2015 au Burkina Faso, a reconnu vendredi les faits d' »attentat à la sûreté de l’État ».
Sur les trois chefs d’accusation pour lesquels l’activiste Naïm Touré était poursuivi, un seul a finalement été retenu contre lui le 3 juillet, par le tribunal de Ouagadougou. La condamnation à deux mois ferme est jugée « décevante » par ses avocats, qui n’excluent pas de faire appel.
Le général Gilbert Diendéré, l’un des cerveaux présumés du coup d’État manqué de 2015 au Burkina Faso, a été mis en cause par l’un de ses co-accusés pour la première fois depuis l’ouverture du procès.
Roch Kaboré, le chef de l’État burkinabè, a accepté de revenir pour JA sur sa première moitié de mandat marquée par d’importants défis sociaux, économiques et sécuritaires. Mais aussi de se projeter sur le chemin qu’il reste à parcourir.
Wendkuni Bank International, filiale du groupe Planor Afrique, de l’homme d’affaires burkinabè Apollinaire Compaoré, a inauguré ses activités vendredi 29 juin à Ouagadougou, au cours d’une cérémonie présidée par le chef du gouvernement, Paul Kaba Thiéba.
Inculpé notamment pour complot contre la sûreté de l’État, l’activiste Naïm Touré est apparu détendu, mercredi 27 juin, au tribunal de Ouagadougou. À l’issue d’intenses débats, la justice burkinabè a requis contre lui une peine de douze mois de prison ferme. La décision a été mise en délibéré au 3 juillet.
Après avoir noué des relations diplomatiques avec le Burkina Faso, la Chine a nommé Roch Marc Christian Kaboré invité d’honneur au sommet Chine-Afrique, à Pékin, du 3 au 4 septembre.
Cité comme témoin dans le procès des généraux Gilbert Diendéré et Djibrill Bassolé, pour le coup d’État manqué de 2015, l’ancien président béninois Thomas Boni Yayi a demandé aux juges burkinabè de se rendre chez lui, à Cotonou, s’ils souhaitent l’auditionner.
À 80 ans, Nana Boureima est une figure incontournable de l’entreprenariat au Burkina Faso. Import-export, immobilier et transformation de métaux, l’homme d’affaires, qui n’a aucun diplôme, est parvenu à bâtir un empire diversifié, faisant de lui l’une des plus grandes fortunes du pays.
Un policier a été tué et un assaillant abattu dans la nuit de samedi à dimanche dans une double attaque attribuée à des « individus non identifiés », dans deux localités dans l’est du Burkina Faso, a-t-on appris de sources sécuritaires.
En Afrique, la pauvreté a un visage féminin, a-t-on coutume de dire. Comme dans tous les secteurs socio-économiques, les femmes sont au cœur des discriminations que subissent les populations rurales, en particulier concernant l’accès à la terre.
La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris qui devait se prononcer sur la demande d’extradition de François Compaoré mercredi a demandé au Burkina Faso de lui fournir des informations supplémentaires et a fixé le délibéré au 3 octobre 2018.
L’État burkinabè vient de signer un protocole d’accord avec les sociétés Scania et RATP pour le renforcement du réseau de bus de sa capitale, à travers la fourniture de 550 véhicules et la création de 4 lignes structurantes pour 200 millions d’euros.
C’est ce qu’affirme le Congrès pour la démocratie et le Progrès (CDP), à la veille de l’audience qui doit se tenir à Paris mercredi 13 juin pour examiner la demande d’extradition de François Compaoré. Pour le CDP, l’abolition de la peine de mort a été « accélérée » pour « répondre aux interrogations de la justice française ».
Promoteur de l’un des plus gros projets du Burkina Faso, Saidou Tiendrébéogo accélère la diversification de son groupe et envisage déjà son introduction à la Bourse régionale des valeurs mobilières d’Abidjan.
Rires jaunes du côté de la défense de François Compaoré. Pour les avocats du frère de l’ex-président burkinabè, leur client ne devait pas être extradé de la France, car la peine de mort existait toujours dans le code pénal du Burkina Faso. Mais cette sanction vient d’être abolie…
En compétition avec son compatriote Simon Tiemtoré, patron de Lilium Capital pour le contrôle de 40 % du capital de la Banque commerciale du Burkina (BCB), Idrissa Nassa (Coris Bank International) s’est désisté en faveur de ce dernier, selon les informations publiées par Jeune Afrique Business+.
L’intellectuel burundais David Gakunzi rend ici hommage à Sennen Andriamirado, journaliste malgache et rédacteur en chef à Jeune Afrique qui aura contribué par sa plume à faire connaître au monde Thomas Sankara.
Le général Diendéré a été hospitalisé samedi 2 mai à la Polyclinique internationale de Ouagadougou à la suite d’un malaise. Son état n’inspire toutefois pas d’inquiétude aux médecins et il devait regagner la Maison d’arrêt et de correction des armées (Maca) dès ce mardi.
Idrissa Nassa (Coris Bank International) et Simon Tiemtoré, patron de Lilium Capital sont tous les deux intéressés pour prendre le contrôle de 40% du capital de la Banque commerciale du Burkina (BCB).
On en sait plus sur les raisons qui ont conduit les forces de sécurité burkinabè à conduire l’opération antiterroriste à Ouagadougou, le 22 mai : l’enquête avait démarré grâce à l’analyse du téléphone de l’un des assaillants des attaques du 2 mars dans la capitale.
Le Burkina Faso opérait le 24 mai dernier un changement majeur dans sa diplomatie, en rompant ses relations avec Taïwan, au profit de Pékin. Pour l’historien François Godement, les raisons ne sont pas à chercher du côté du Burkina, mais bien en Chine.
La décision de Roch Marc Christian Kaboré de rompre les relations diplomatiques entre Ouaga et Taipei, le 24 mai, est intervenue juste après la publication d’une interview de l’ambassadeur de Taïwan au Burkina Faso qui a fortement déplu.