Réélu à la présidence du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), Eddie Komboïgo pourrait être candidat à l’élection présidentielle de 2020. L’ex-président burkinabè Blaise Compaoré, fondateur du CDP renversé par la rue en 2014 après 27 ans au pouvoir et qui vit aujourd’hui en exil en Côte d’Ivoire, a été nommé président d’honneur de son parti.
Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), ex-parti au pouvoir du président déchu Blaise Compaoré, a ouvert samedi son congrès pour désigner un nouveau chef, probable candidat à la présidentielle de 2020 au Burkina Faso, a constaté l’AFP.
Le 7e congrès ordinaire du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), au cours duquel sera renouvelée la direction du parti, se tiendra les 5 et 6 mai à Ouagadougou. Le parti espère ainsi « renforcer son unité pour la présidentielle de 2020 ».
Dix ans après sa fondation, le groupe burkinabè centré sur les PME a acquis la maturité suffisante pour aborder de nouveaux marchés et se lancer dans le digital.
Une centaine de personnes ont été interpellées et des engins explosifs neutralisés lors d’opérations de ratissage dans les régions de l’Est et du Nord du Burkina Faso, en proie à des attaques jihadistes récurrentes, a annoncé samedi l’état-major des armées burkinabè.
Le chef de file de l’opposition s’est entretenu jeudi matin avec le président de la République au palais de Kosyam. Au menu de leurs discussions : le projet de nouvelle Constitution et le droit de vote des Burkinabè de l’étranger.
Un maître d’école a été enlevé la semaine dernière dans le nord du Burkina, a-t-on appris mardi. Le rapt a été revendiqué par le groupe État islamique dans le grand Sahara (EIGS).
Repérés fin mars par une patrouille de l’armée burkinabè, des jihadistes présumés ont été chassés avant de pouvoir s’implanter dans une forêt de l’est du pays. Craignant la constitution d’un nouveau « front » jihadiste dans cette zone stratégique, les services de sécurité sont en alerte depuis plusieurs semaines.
En attendant d’être fixé sur la demande d’extradition formulée par la justice bukinabè, dans deux mois, le frère de l’ancien président n’a plus de passeport et doit signer deux fois par mois dans un commissariat de police.
Alors que Ouagadougou est la cible de plus en plus fréquente d’attentats terroristes, zoom sur la stratégie sécuritaire mise en place par l’exécutif burkinabè.
Ils étaient sur le devant de la scène : Kadré Désiré Ouédraogo, ancien Premier ministre burkinabè, Rose Kabuye, ex-directrice du protocole du président Kagame, et Saïd Sadi, président et cofondateur d’un des principaux partis algériens d’opposition. Que sont-ils devenus ?
La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris dira le 13 juin si elle accède ou non à la demande d’extradition de François Compaoré formulée par les autorités du Burkina Faso, qui souhaitent l’entendre dans l’affaire de l’assassinat du journaliste d’investigation Norbert Zongo, en 1998.
Depuis janvier, 5 000 personnes ont été contraintes de fuir le nord du Burkina Faso, frontalière du Mali, une région en proie à de fréquentes attaques terroristes jihadistes, a annoncé mardi le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).
Hilaire Kaboré, patron de la Sonabhy, la société publique burkinabè chargée d’approvisionner le pays en produits pétroliers, a été porté le 14 mars à la présidence de l’Association des raffineurs africains. Il revient pour JA sur les objectifs de cette organisation, la qualité du carburant vendu en Afrique et sur la compétitivité des raffineries africaines.
Le tribunal militaire du Burkina Faso s’est déclaré lundi incompétent pour statuer sur la demande de récusation des magistrats portée par les avocats de la défense.
Alors que le ville nouvelle de Bassinko n’en est qu’a ses balbutiements, la Burkina Faso a déjà pour projet de construire Yennenga. Cette nouvelle cité mise sur la mixité sociale.
Alors que le procès des auteurs présumés du putsch manqué de septembre 2015 au Burkina Faso a repris ce mercredi à Ouagadougou, la défense persiste à contester la légalité du tribunal, comme à l’ouverture du procès fin février.
Le procès des auteurs du putsch manqué de septembre 2015 doit reprendre ce 21 mars. Sur le banc des accusés : 83 Burkinabè, mais aussi un Malien membre du Mouvement arabe de l’Azawad, un groupe armé actif dans la région de Tombouctou.
Malade, le responsable politique burkinabè est décédé dimanche à Ouagadougou, à l’âge de 53 ans. Ex-directeur de cabinet de Nkosazana Dlamini-Zuma lorsqu’elle présidait la commission de l’UA, il avait été candidat à la présidentielle de 2015.
Apollinaire Compaoré, le fondateur du groupe Planor, et Élie Justin Ouédraogo, le président du conseil d’administration du groupe canadien Société d’exploitation minière en Afrique de l’Ouest (Semafo), visent tous les deux la présidence du Conseil national du patronat burkinabè.
Si le Burkina Faso affiche ces dernières années un taux de croissance très encourageant, il reste fragilisé par l’ampleur de sa dette publique, alors que son déficit budgétaire et sa balance commerciale se creusent sensiblement. L’enveloppe du FMI devrait permettre au gouvernement de mieux gérer les finances publiques.
La réussite de l’entreprise de BTP Ebomaf a permis à son fondateur de tisser des liens étroits avec de nombreux chefs d’État d’Afrique de l’Ouest. Doté d’un solide carnet d’adresses, le patron burkinabè diversifie maintenant ses activités tous azimuts.
Les services burkinabè ont identifié celui qu’ils considèrent comme le coordonnateur des attentats du vendredi 2 mars : il s’agit d’un combattant d’Al-Mourabitoune, déjà soupçonné d’être impliqué dans l’attaque contre le café Cappuccino, en janvier 2016.
La double attaque qui a frappé la capitale burkinabè, vendredi dernier, a ravivé les soupçons de collusion entre le régime du président déchu Blaise Compaoré et les réseaux jihadistes. L’ancien président s’en est toujours défendu. Mais la question est sur toutes les lèvres à Ouaga.
Les huit militaires qui ont perdu la vie lors de l’attaque de l’état-major des armées et de l’ambassade de France par deux groupes d’hommes armés, le 2 mars à Ouagadougou, ont été inhumés ce mercredi devant une foule nombreuse et recueillie, après une cérémonie d’hommage officiel.
L’enquête sur la double attaque meurtrière qui a visé l’état-major général des armées et l’ambassade de France vendredi 2 mars avance. Huit personnes ont été interpellées pour leur implication présumée dans l’attentat, a déclaré mardi la procureure du Faso, Maiza Sérémé, qui a précisé le scénario des événements.
La Société africaine de pneumatique (SAP) est l’unique producteur de pneus et de chambres à air en Afrique de l’Ouest. L’usine burkinabè réalise un chiffre d’affaires de 4 milliards de francs CFA mais subit de plein fouet la concurrence des pneus importés. Sa stratégie : un positionnement haut de gamme et la diversification de sa production.
De nombreuses informations, pas toujours vérifiées, voire carrément fausses, ont circulé sur les réseaux sociaux et dans les médias pendant la double attaque du vendredi 2 mars à Ouagadougou. Décryptage.
La circulation est redevenue normale lundi après-midi dans la capitale burkinabè, avec la levée des barrages aux abords de l’état-major général des armées et de l’ambassade de France. L’enquête sur les attentats se dirige vers de possibles complicités au sein de l’armée.