Un policier a été tué et un assaillant abattu dans la nuit de samedi à dimanche dans une double attaque attribuée à des « individus non identifiés », dans deux localités dans l’est du Burkina Faso, a-t-on appris de sources sécuritaires.
En Afrique, la pauvreté a un visage féminin, a-t-on coutume de dire. Comme dans tous les secteurs socio-économiques, les femmes sont au cœur des discriminations que subissent les populations rurales, en particulier concernant l’accès à la terre.
La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris qui devait se prononcer sur la demande d’extradition de François Compaoré mercredi a demandé au Burkina Faso de lui fournir des informations supplémentaires et a fixé le délibéré au 3 octobre 2018.
L’État burkinabè vient de signer un protocole d’accord avec les sociétés Scania et RATP pour le renforcement du réseau de bus de sa capitale, à travers la fourniture de 550 véhicules et la création de 4 lignes structurantes pour 200 millions d’euros.
C’est ce qu’affirme le Congrès pour la démocratie et le Progrès (CDP), à la veille de l’audience qui doit se tenir à Paris mercredi 13 juin pour examiner la demande d’extradition de François Compaoré. Pour le CDP, l’abolition de la peine de mort a été « accélérée » pour « répondre aux interrogations de la justice française ».
Promoteur de l’un des plus gros projets du Burkina Faso, Saidou Tiendrébéogo accélère la diversification de son groupe et envisage déjà son introduction à la Bourse régionale des valeurs mobilières d’Abidjan.
Rires jaunes du côté de la défense de François Compaoré. Pour les avocats du frère de l’ex-président burkinabè, leur client ne devait pas être extradé de la France, car la peine de mort existait toujours dans le code pénal du Burkina Faso. Mais cette sanction vient d’être abolie…
En compétition avec son compatriote Simon Tiemtoré, patron de Lilium Capital pour le contrôle de 40 % du capital de la Banque commerciale du Burkina (BCB), Idrissa Nassa (Coris Bank International) s’est désisté en faveur de ce dernier, selon les informations publiées par Jeune Afrique Business+.
L’intellectuel burundais David Gakunzi rend ici hommage à Sennen Andriamirado, journaliste malgache et rédacteur en chef à Jeune Afrique qui aura contribué par sa plume à faire connaître au monde Thomas Sankara.
Le général Diendéré a été hospitalisé samedi 2 mai à la Polyclinique internationale de Ouagadougou à la suite d’un malaise. Son état n’inspire toutefois pas d’inquiétude aux médecins et il devait regagner la Maison d’arrêt et de correction des armées (Maca) dès ce mardi.
Idrissa Nassa (Coris Bank International) et Simon Tiemtoré, patron de Lilium Capital sont tous les deux intéressés pour prendre le contrôle de 40% du capital de la Banque commerciale du Burkina (BCB).
On en sait plus sur les raisons qui ont conduit les forces de sécurité burkinabè à conduire l’opération antiterroriste à Ouagadougou, le 22 mai : l’enquête avait démarré grâce à l’analyse du téléphone de l’un des assaillants des attaques du 2 mars dans la capitale.
Le Burkina Faso opérait le 24 mai dernier un changement majeur dans sa diplomatie, en rompant ses relations avec Taïwan, au profit de Pékin. Pour l’historien François Godement, les raisons ne sont pas à chercher du côté du Burkina, mais bien en Chine.
La décision de Roch Marc Christian Kaboré de rompre les relations diplomatiques entre Ouaga et Taipei, le 24 mai, est intervenue juste après la publication d’une interview de l’ambassadeur de Taïwan au Burkina Faso qui a fortement déplu.
Déjà plusieurs fois suspendu, le procès du général Gilbert Diendéré, cerveau présumé de la tentative de coup d’État à Ouagadougou en 2015 et de ses 83 coaccusés a de nouveau été reporté jeudi 14 juin. La prochaine audience est fixée au 29 juin.
Ils étaient sur le devant de la scène : Michel Kafando, ex-président de la transition burkinabè, et Muntadhar al-Zaïdi, le journaliste qui avait lancé ses chaussures en direction du président George W. Bush. Que sont-ils devenus ?
Le Burkina Faso a annoncé jeudi la rupture de ses relations avec Taïwan. Un changement majeur pour la diplomatie burkinabè, qui entretenait une coopération privilégiée avec Taipei depuis 1994, au détriment de ses relations avec la République populaire de Chine.
Le secrétaire permanent de la force militaire G5 Sahel, Maman Sidikou, a réclamé mercredi au Conseil de sécurité « un mandat renforcé » pour cette unité antijihadiste naissante. Mais la demande a été aussitôt rejetée par les États-Unis, qui refusent toute implication accrue de l’ONU.
Les quatre jihadistes présumés – dont trois ont été tués mardi au cours d’une opération des forces de l’ordre à Ouagadougou – « projetaient une attaque » dans la capitale, selon la procureure du Burkina Faso.
Corruption, violences, trafics… « Frontières », le dernier film de la réalisatrice burkinabè Apolline Traoré dresse un constat sans appel sur les ratés de l’intégration ouest-africaine.
Les forces spéciales de la gendarmerie nationale sont intervenues cette nuit contre des jihadistes présumés retranchés dans une villa en périphérie de Ouagadougou. Le bilan de cette opération antiterroriste est de trois individus et un gendarme tués.
Les Premiers ministres des trois pays ont paraphé en début de semaine le projet de création d’une Zone économique spéciale dans le triangle constitué par les villes de Sikasso (Mali), Bobo-Dioulasso (Burkina Faso) et Korhogo (Côte d’Ivoire).
Relance d’Air Burkina, réhabilitation du chemin de fer Abidjan-Kaya, construction d’une nouvelle ligne ferrée entre Ouagadougou et Accra et d’un aéroport à Donsin, à 35 km au nord-est de la capitale… Le nouveau ministre burkinabè des Transports, Vincent Dabilgou, détaille ses priorités.
Chassé du pouvoir en 2014, Blaise Compaoré est de moins en moins ostracisé au Burkina Faso. Retour en grâce populaire, opportunisme politicien ou trompe l’œil de l’Histoire ?
Le président burkinabè est à mi-parcours d’un mandat entamé fin 2015. Dans un pays confronté à de sérieux handicaps économiques et à la montée du péril terroriste, Roch Marc Christian Kaboré doit désormais mener la seconde partie de son quinquennat de manière plus concrète et plus dynamique.
Cette première moitié de mandat s’est révélée plus compliquée que prévu pour le chef de l’État. Alors que son pays a été visé par des attaques terroristes, il doit désormais accélérer les grands chantiers et la relance de l’économie.
Au Burkina, l’ex-maire de Ouagadougou est aussi populaire que controversé. Surtout depuis qu’il s’est rendu en pleine nuit, armé d’une kalachnikov, chez un député qui avait claqué la porte de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), « afin de le protéger », avait-il alors assuré.