Cette première moitié de mandat s’est révélée plus compliquée que prévu pour le chef de l’État. Alors que son pays a été visé par des attaques terroristes, il doit désormais accélérer les grands chantiers et la relance de l’économie.
Au Burkina, l’ex-maire de Ouagadougou est aussi populaire que controversé. Surtout depuis qu’il s’est rendu en pleine nuit, armé d’une kalachnikov, chez un député qui avait claqué la porte de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), « afin de le protéger », avait-il alors assuré.
Trois ans après sa création, le parti rêve de s’imposer dans les urnes. Mais il doit pour l’instant compter sans son fondateur, Djibrill Bassolé, poursuivi pour trahison.
Il est arrivé en troisième position lors de la présidentielle de 2015. Après avoir rejoint le gouvernement, il en a claqué la porte en octobre dernier. Entretien avec Tahirou Barry, le patron du Paren.
Le président du Burkina Faso est au milieu de sa propre traversée, à équidistance de son élection en novembre 2015 et du scrutin de 2020. Au milieu du gué, sa charge – « tous les péchés du Faso » ? – n’est guère plus légère que celle de saint Christophe.
Plus de 150 millions de dollars : c’est le montant de la nouvelle aide triennale accordée aux autorités de Ouagadougou par le FMI. Avec un objectif fixé : poursuivre les réformes pour améliorer la capacité de résistance du pays.
Pour améliorer la distribution d’électricité, Sonabel mise sur le solaire. À travers tout le territoire, la compagnie nationale multiplie les projets de centrales photovoltaïques.
Après avoir conquis les marchés ouest-africains, cette société spécialiste des semences améliorées met le cap sur le Vieux Continent. Première étape : un accord avec l’italien PlanBio.
Persuadé que le pays peut être un modèle en matière d’énergie et d’environnement, ce Franco-Burkinabè de 57 ans multiplie les projets pour alimenter les villages en eau et en électricité.
Pourtant perçue comme un remède miracle, l’application Icivil, qui permet de déclarer une naissance à distance grâce à un QR code, se heurte à des blocages administratifs et une volonté politique. De quoi mettre le pays à l’écart de cette technologie ?
Chaque année, entre mars et mai, les villageoises peignent les façades de leurs cases. Un véritable travail d’artiste qui pourrait faire son entrée au patrimoine mondial de l’Unesco.
Hier encore, c’était l’étoffe portée par les plus démunis de Bobo-Dioulasso. Aujourd’hui, grâce à la volonté d’un styliste, elle est portée sur les podiums et même au Palais.
« Je ne serai pas mouta mouta, je peux vous le dire », déclarait fin novembre le président français Emmanuel Macron aux étudiants burkinabè. « Mouta mouta », « achiller », « diendérer »… En cinq catégories, voici un lexique non exhaustif du français des hommes intègres…
Parce qu’elle est dans la rue, la culture est aujourd’hui fragilisée. Pour faire face à l’insécurité et à la peur qui montent, les artistes peuvent aujourd’hui contribuer à lutter contre le terrorisme, contre la radicalisation et les extrémismes violents, mais aussi à chasser la peur de la rue pour y maintenir la vie, le rire et l’espoir.
Réélu à la présidence du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), Eddie Komboïgo pourrait être candidat à l’élection présidentielle de 2020. L’ex-président burkinabè Blaise Compaoré, fondateur du CDP renversé par la rue en 2014 après 27 ans au pouvoir et qui vit aujourd’hui en exil en Côte d’Ivoire, a été nommé président d’honneur de son parti.
Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), ex-parti au pouvoir du président déchu Blaise Compaoré, a ouvert samedi son congrès pour désigner un nouveau chef, probable candidat à la présidentielle de 2020 au Burkina Faso, a constaté l’AFP.
Le 7e congrès ordinaire du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), au cours duquel sera renouvelée la direction du parti, se tiendra les 5 et 6 mai à Ouagadougou. Le parti espère ainsi « renforcer son unité pour la présidentielle de 2020 ».
Dix ans après sa fondation, le groupe burkinabè centré sur les PME a acquis la maturité suffisante pour aborder de nouveaux marchés et se lancer dans le digital.
Une centaine de personnes ont été interpellées et des engins explosifs neutralisés lors d’opérations de ratissage dans les régions de l’Est et du Nord du Burkina Faso, en proie à des attaques jihadistes récurrentes, a annoncé samedi l’état-major des armées burkinabè.
Le chef de file de l’opposition s’est entretenu jeudi matin avec le président de la République au palais de Kosyam. Au menu de leurs discussions : le projet de nouvelle Constitution et le droit de vote des Burkinabè de l’étranger.
Un maître d’école a été enlevé la semaine dernière dans le nord du Burkina, a-t-on appris mardi. Le rapt a été revendiqué par le groupe État islamique dans le grand Sahara (EIGS).
Repérés fin mars par une patrouille de l’armée burkinabè, des jihadistes présumés ont été chassés avant de pouvoir s’implanter dans une forêt de l’est du pays. Craignant la constitution d’un nouveau « front » jihadiste dans cette zone stratégique, les services de sécurité sont en alerte depuis plusieurs semaines.
En attendant d’être fixé sur la demande d’extradition formulée par la justice bukinabè, dans deux mois, le frère de l’ancien président n’a plus de passeport et doit signer deux fois par mois dans un commissariat de police.
Alors que Ouagadougou est la cible de plus en plus fréquente d’attentats terroristes, zoom sur la stratégie sécuritaire mise en place par l’exécutif burkinabè.
Ils étaient sur le devant de la scène : Kadré Désiré Ouédraogo, ancien Premier ministre burkinabè, Rose Kabuye, ex-directrice du protocole du président Kagame, et Saïd Sadi, président et cofondateur d’un des principaux partis algériens d’opposition. Que sont-ils devenus ?