Quatre jeunes racontent comment ils ont vécu les événements qui ont conduit à la chute de Blaise Compaoré, le 31 octobre 2014, et confient leurs impressions sur la situation politique actuelle du pays.
Les États-Unis ont annoncé ce 30 octobre une aide financière aux pays du Sahel engagés dans la lutte contre les jihadistes, mais sans passer par les Nations unies comme l’espérait notamment la France.
La Cour d’appel de Paris a décidé du maintien en liberté de François Compaoré dans le cadre de l’affaire Norbert Zongo. Il avait été interpellé ce dimanche à son arrivée en France en provenance d’Abidjan, en vertu d’un mandat d’arrêt international délivré par la justice burkinabè.
Sous le coup d’un mandat d’arrêt international émis par la justice burkinabè dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat de Norbert Zongo, le frère cadet de Blaise Compaoré a été interpellé par la police française ce dimanche matin à son retour d’Abidjan à l’aéroport de Paris-Charles de Gaulle.
À son audience de mise en accusation devant la chambre de contrôle du tribunal militaire de Ouagadougou, vendredi, le général Gilbert Diendéré, principal accusé dans de l’enquête judiciaire sur le coup d’État raté de septembre 2015, a livré ses vérités. Le point avec son avocat.
Faut-il ériger un monument à la mémoire de l’ancien président du Faso Thomas Sankara ? Cela ne va-t-il pas à l’encontre de la vie exemplaire du capitaine révolutionnaire ?
C’est une surprise, y compris pour ses proches collaborateurs. Le ministre burkinabé de la Culture et du Tourisme, Tahirou Barry, a annoncé sa démission du gouvernement, évoquant une « grande déception » dans une déclaration publiée jeudi.
Dans une vidéo publiée mardi sur les réseaux sociaux, le ministre de la Sécurité apparait, fusil mitrailleur en main et gilet par balles sur les épaules, chez un député démissionnaire de l’opposition qu’il promet de protéger.
L’audience de mise en accusation des 107 inculpés dans le procès du putsch manqué conduit par le général Gilbert Diendéré en septembre 2015 s’est ouverte ce mercredi 25 octobre 2017 à Ouagadougou. On saura à l’issue des débats, qui pourraient durer plusieurs jours, si les charges sont confirmées ou non.
Les États-Unis envisagent de renforcer leur action militaire en Afrique contre l’État islamique qui cherchent à se repositionner après la chute de son « califat » aux confins de la Syrie et l’Irak, craignant un redéploiement des jihadistes sur le continent. L’Afrique est déjà la deuxième zone d’intervention dans le monde des forces spéciales américaines, après le Proche-Orient.
Remis en liberté provisoire pour raisons médicales, Djibrill Bassolé a été assigné à résidence à Ouagadougou. Ses avocats, qui estiment que son sort ne lui permet pas de se soigner correctement, ont déposé un nouveau recours devant le Groupe de travail sur la détention arbitraire des Nations unies.
Deux ans après, le coup d’État manqué au Burkina recèle toujours sa part de mystère. Notamment sur l’implication présumée de certaines personnalités politiques et militaires ivoiriennes.
Le site du Conseil de l’entente, où fut commis le crime, est longtemps resté fermé au public. Il est aujourd’hui en voie de réhabilitation et devrait devenir un mémorial en hommage au président défunt.
Installée en France, Mariam Sankara se bat toujours pour que la lumière soit faite sur l’assassinat de son mari. Elle raconte à Jeune Afrique « son » 15 octobre 1987.
« Les morts ne sont pas morts », disait Birago Diop. « Ils sont dans le feu qui s’éteint, dans les herbes qui pleurent, dans le rocher qui gémit. » C’est ce qu’on dira de celui qui mourut il y a trente ans, qui n’eut point droit à des obsèques dignes de son rang et qui n’a ni mausolée ni ville portant son nom.
J’ai enfin compris pourquoi Sankara ne me touchait qu’à moitié. L’homme est admirable. Il a transformé un pays, redonné de l’espoir à un peuple, rebaptisé sa patrie, combattu l’ennemi, dénoncé l’impérialisme, tenté de voler l’avion d’un pays ami, travaillé à la souveraineté de ses frères.
Une passion pour la musique, ses relations avec Kadhafi, un caractère bien trempé… Ses amis, ses compagnons d’armes, sa famille racontent un président du Faso aux nombreuses facettes.
Ancien conseiller Afrique de l’Élysée, Jean-Christophe Mitterrand était l’un des hauts fonctionnaires français les plus proches du capitaine au béret rouge. Trente ans après, le fils de l’ancien président français a accepté de se confier sur les rapports franco-burkinabè de l’époque.
Poursuivi par la justice militaire burkinabè pour « trahison » et « collusion avec une puissance étrangères » dans l’enquête sur le putsch raté de 2015, le général Djbrill Bassolé a bénéficié mardi d’une liberté provisoire, avant de se voir assigné en résidence surveillée sur requête du procureur militaire. Une décision qui, d’un côté, soulage ses partisans et sa famille, mais qui fait fulminer la société civile.
Après moult tractations dans la nuit de mercredi 11 au jeudi 12 octobre au tribunal militaire, Djibrill Bassolé a été placé en résidence surveillée. Ses proches dénoncent « l’enlèvement » de celui qui est poursuivi pour « trahison et collusion avec une puissance étrangère » dans l’enquête sur le coup d’État manqué de septembre 2015.
À l’occasion de la journée internationale de la fille, célébrée ce 11 octobre, l’ONG ONE a publié un rapport interpellant la communauté internationale sur les difficultés que rencontrent les filles pour aller à l’école.
Pour la première fois depuis son arrestation, Gilbert Diendéré, l’ancien chef d’état-major particulier de Compaoré, revient sur ces jours de septembre 2015 où tout a basculé.
Le général Djibrill Bassolé, incarcéré à la maison d’arrêt et des corrections des armées (Maca) depuis plus de deux ans pour son implication présumée dans le putsch raté de septembre 2015, a été mis en liberté provisoire mardi 10 octobre, selon ses avocats.
Désormais, les étudiants devront débourser 25 000 francs CFA pour chaque année de premier cycle, 50 000 F CFA pour s’inscrire en master 1 et 2 et 75 000 F CFA pour leur doctorat. Une décision prise pour rapprocher les conditions d’étude dans la zone UEMOA, où les différences restent importantes.
Tout-puissant du temps où son frère était au pouvoir, celui que Ouaga avait surnommé « petit président » a pris la route de l’exil en octobre 2014. Pour la première fois, il se confie sur ses relations avec son aîné, sur les événements qui ont précipité sa chute et sur les dossiers sensibles dans lesquels est cité le nom des Compaoré.
Au sortir de la réunion des ministres des Finances de la zone franc, qui s’est tenue à Paris ce 5 octobre, la France et les autres pays membres ont répondu en filigrane aux critiques visant la devise.
Selon une source sécuritaire, un gendarme a été blessé dans une nouvelle attaque perpétrée dans la nuit de mercredi à jeudi contre le poste de gendarmerie d’Inata près de la frontière avec le Mali.