Au Burkina, une plateforme numérique unique, Sylvie, référence les opérations d’import-export et permet d’alléger considérablement le nombre de formalités administratives à accomplir pour passer la douane. Quel est son bilan ?
Après huit ans de partenariat, le divorce entre Monsanto et le Burkina est consommé. En octobre 2016, le pays n’a pas renouvelé son contrat avec la firme américaine (rachetée un mois auparavant par le groupe allemand Bayer) et a abandonné le coton transgénique. Quel avenir pour la filière locale du coton ? Gountiéni Damien Lankoande, du groupe de recherche et d’analyse appliquées pour le développement nous en parle.
Tout va mieux sur le plan économique. Le gouvernement burkinabè a saisi la balle au bond et investi en priorité dans les infrastructures et la formation. Reste à transformer l’essai.
Les habitants du Soum, qui redoutent plus que jamais le terrorisme islamique, tout comme les chômeurs de Bobo-Dioulasso, qui ne comprennent pas pourquoi ils ne trouvent pas de travail dans la capitale économique du pays, s’impatientent de ne pas voir d’amélioration dans leur quotidien. Et pourtant, le Burkina Faso bouge, et l’année 2017 est appelée à le confirmer.
Le 5e sommet du Traité d’amitié et de coopération (TAC), fin juillet 2016, à Yamoussoukro, a été un signal fort de la normalisation des relations entre la Côte d’Ivoire et le Burkina, qui se sont d’ailleurs donné rendez-vous en juillet prochain, à Ouagadougou, pour une nouvelle conférence des chefs d’État.
Malgré les attentats et les attaques que le Burkina Faso subit depuis un an et malgré la tentation du radicalisme, le pays des Hommes intègres prouve sa résilience face aux mouvement extrémistes.
Entre l’étalement démesuré des villes, l’accaparement des terres et le déficit de logements décents, les défis ne manquent pas pour le ministre burkinabè de l’Habitat et de l’Urbanisme. Ingénieur du génie civil, Maurice Dieudonné Bonanet, 57 ans, ancien ministre de l’environnement et du tourisme (1989-1991) sous le régime Compaoré, donne un aperçu de ses priorités à JA.
Pour le nouveau président de la Chambre des mines du Burkina Faso, Tidiane Barry, l’avenir du secteur est assuré à moyen terme, mais sa croissance est encore freinée par des contraintes structurelles.
Dans la filière aurifère, l’extraction industrielle est en plein essor. En cinq ans, huit nouveaux sites sont entrés en exploitation. Canadiens, Russes, Turcs, Australiens… Les investisseurs sont au rendez-vous.
Pour financer son plan de développement sans trop s’endetter, l’État burkinabè doit augmenter ses ressources propres. La ministre de l’Économie, Rosine Coulibaly, semble avoir trouvé la solution.
Depuis la transition, la fin des privilèges et la lutte contre la corruption sont au cœur des préoccupations de l’exécutif comme des citoyens. Maître mot : vigilance.
Adama Sawadogo, 39 ans, révolutionne l’enregistrement des naissances. Ce consultant en sécurité documentaire a mis au point, avec l’aide du Français Francis Bourrières, une application qui commence à faire ses preuves.
Mariama Mamane, élève ingénieure de 26 ans développe actuellement un projet pour transformer la jacinthe d’eau, vermine des rivières et des lacs, en un engrais naturel et une source d’énergie.
Fondée par le Burkinabè Zakaria Daboné (36 ans), la plateforme Bifasor se développe pour le moment depuis Paris et aspire à devenir l’Uber des logisticiens africains.
Élu en novembre 2016 à la tête de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso, Mahamadi Savadogo, surnommé « Kadhafi » parce qu’il a fait des études en Libye, veut que l’institution, les grands groupes et les PME participent tous pleinement à la relance.
Pour le meilleur ou pour le pire, les murs sont à la mode. Au Moyen-Orient ou en Amérique, de nouveaux remparts obstruent l’horizon des nomades. Au cœur du Sahel, Marto, lui, maquille les briques ouagalaises comme si le trompe-l’œil lézardait joyeusement les murailles
L’entreprise Morphosis, basée au Havre, en France, et spécialisé dans la récupération des métaux rares issus des déchets électroniques, veut augmenter ses flux en provenance d’Afrique.
La quinzaine d’avocats défendant les 34 ministres du dernier gouvernement du président burkinabè Blaise Compaoré lors de leur procès devant la Haute Cour de Justice pour leur implication présumée dans la répression de l’insurrection populaire d’octobre 2014, ont quitté le tribunal lundi, a constaté un journaliste de l’AFP.
Le procès de Blaise Compaoré et de 31 membres de son dernier gouvernement, accusés pour leur rôle dans la répression du soulèvement d’octobre 2014, a été reporté pour la seconde fois, au lundi 8 mai.
Le procès de Blaise Compaoré et de 31 membres de son dernier gouvernement s’est ouvert à Ouagadougou ce jeudi. Nebon Augustin Bamouni, porte-parole de l’Union des familles des martyrs de l’insurrection populaire (UFMIP) d’octobre 2014, explique ce qu’il attend de la justice.
L’ex-président burkinabè et 31 anciens ministres du gouvernement de Luc Adolphe Tiao sont jugés à partir du jeudi 4 mai pour la répression meurtrière de l’insurrection populaire d’octobre 2014. Au cœur de la procédure, sept citoyens, abattus par les hommes du RSP dans les rues de Ouagadougou.
Lazare Tarpaga, directeur général de la police nationale depuis décembre 2014, a démissionné, a-t-on appris ce mercredi en Conseil des Ministres. Jean Bosco Kiénou, qui le remplace, est un fin connaisseur des rouages de l’appareil sécuritaire burkinabè.
Dans leur patrie d’adoption, Blaise Compaoré et son épouse, Chantal, ont élu domicile dans une villa cossue de Cocody-Ambassades, un quartier chic d’Abidjan.
La Haute Cour de justice juge ce jeudi 27 avril les membres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré, poursuivis pour la répression des « jours de colère » d’octobre 2014, qui avait fait 24 morts et 625 blessés, selon le bilan officiel. A l’aube de ce procès très attendu, où l’ancien président brillera par son absence, le Burkina retient son souffle.