Tandis que les trois pays de l’Alliance des États du Sahel songent à mettre en place une monnaie commune, l’annonce de l’abandon du franc CFA soulève la question de rompre, ou non, avec l’Union économique et monétaire ouest-africaine.
Huit semaines après son interpellation par des « hommes armés encagoulés », une vidéo met en scène l’ancien présidentiable du parti « Le Faso Autrement » dans une posture militaire malaisante.
Dans un discours devant des milliers de partisans à Ouagadougou, le chef de la junte burkinabè a rendu hommages aux jeunes de son pays et a estimé que les Africains devaient « arrêter de s’apitoyer sur leur sort ».
Selon les informations de Jeune Afrique, au moins deux ressortissants burkinabè, probablement liés aux services de renseignement d’Ibrahim Traoré, se sont rendus mi-janvier à Bouaké pour y mener des opérations de déstabilisation pendant la Coupe d’Afrique des nations.
Le président de la transition du Niger, Abdourahamane Tiani, l’a affirmé : les trois pays de l’Alliance des États du Sahel sont engagés dans la mise en place d’une future monnaie commune. Décryptage en vidéo de la crédibilité de cette annonce et des risques que cela implique.
Selon le chef de la junte nigérienne, Abdourahamane Tiani, l’Alliance des États du Sahel travaille sur une monnaie commune, et pourrait donc quitter l’Uemoa à terme.
Sur le papier, et avant leur sécession de l’organisation régionale, ces trois pays ébranlés par des coups d’État disposent d’économies aux perspectives de croissance supérieures à la moyenne régionale.
Quelles seront les conséquences du divorce prononcé unilatéralement par les trois pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) ? Quelles conséquences pour les Burkinabè, Maliens et Nigériens de la diaspora ? Décryptage en infographies.
Entre l’Alliance des États du Sahel et la Cedeao, le divorce est consommé. Quelles seront les conséquences de cette rupture unilatérale décidée par Assimi Goïta, Ibrahim Traoré et Abdourahamane Tiani ? Décryptage en vidéo.
Daouda Diallo, Wendpouire Charles Sawadogo, Guy-Hervé Kam… Les réquisitions forcées d’acteurs de la société civile se multiplient au « pays des hommes intègres ». Pour Éric Topona M., elles signent le recul de l’État de droit et traduisent une fébrilité grandissante des autorités de transition.
Dans une interview diffusée sur les réseaux sociaux, le président de la transition du Burkina Faso a déroulé ses éléments de langage habituels, et promis des surprises.
Le Premier ministre burkinabè, Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambela, a invité ses compatriotes à « s’armer de courage » et à « renforcer [leur] résilience ».
La banque de développement régionale, qui a engagé quelques centaines de millions d’euros dans les trois pays, est désormais forcée de penser à l’après.
Le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont pris la sous-région de court en annonçant, le 28 janvier, leur retrait de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest.
L’annonce de la sortie de l’organisation régionale par les juntes au pouvoir à Bamako, Ouagadougou et Niamey constitue une crise politique et économique sans précédent en Afrique de l’Ouest. Décryptage.
Le Mali, le Burkina Faso et le Niger réfléchissent à la mise en place d’une monnaie commune, alternative au franc CFA. Est-ce possible ? Quelles sont les étapes à suivre ? Quels sont les avantages et inconvénients de cette option ? Décryptage en infographies.
Cette figure de l’insurrection populaire contre le régime de Blaise Compaoré, en 2014, a été interpellée par des hommes en civil mercredi soir à Ouagadougou. Ses proches n’ont aucune nouvelle de lui.
Depuis son accession au pouvoir en 2022, la junte du capitaine Ibrahim Traoré a adopté une stratégie très offensive contre les groupes jihadistes qui, selon plusieurs ONG et défenseurs des droits de l’homme, a causé de nombreuses pertes civiles.
Relations avec les juntes militaires au pouvoir au Sahel, mercenaires russes de Wagner, partenariats économiques entre les États-Unis et le continent… Le secrétaire d’État américain, en tournée sur le continent, a accordé un entretien en vidéo à Jeune Afrique et The Africa Report.
Fidèle à sa stratégie de reprise en main de la souveraineté de son pays, le président de transition Ibrahim Traoré a salué « l’ingéniosité » de cette « révolution burkinabè ».
Voilà bientôt deux mois que quatre membres des services de renseignement français ont été arrêtés à Ouagadougou. En échange de leur libération, la junte d’Ibrahim Traoré réclame l’extradition de plusieurs personnalités burkinabè, dont Djibrill Bassolé et François Compaoré. Révélations.
Un coup de tête de Baghdad Bounedjah dans le temps additionnel (90+5) a sauvé l’Algérie contre le Burkina Faso (2-2) et maintient ses chances de qualification pour les huitièmes de finale de la Coupe d’Afrique des nations, ce samedi 20 janvier, à Bouaké.
Les négociations dans l’affaire des deux gendarmes ivoiriens, incarcérés à Ouagadougou depuis septembre dernier, patinent. Face à Abidjan, la junte a fait d’eux une monnaie d’échange.
Le gouvernement de transition burkinabè a affirmé, le 18 janvier, avoir déjoué une nouvelle tentative de coup d’État et lancé une traque contre un « réseau », composé de militaires et de civils.
Au lendemain de son arrestation à Bouaké, le 16 juin 2023, l’administrateur du compte « Gauthier Pasquet » a révélé lors de son audition avoir pris part, au cours du premier trimestre de cette même année, à un projet de renversement du régime burkinabè, auquel auraient été mêlés l’ancien ministre des Affaires étrangères de Blaise Compaoré et l’ex-chargé de mission d’Emmanuel Macron. Révélations.
Les autorités ivoiriennes ont réussi à démasquer et à arrêter, le 23 juin 2023, l’administrateur du compte X (ex-Twitter) « Gauthier Pasquet », de son vrai nom Aboubacar Sidikh Sylla. Jeune Afrique a pu consulter ses PV d’audition, qui dévoilent les contours d’une vaste entreprise de désinformation.
Jeune Afrique a pu consulter les PV d’audition de l’administrateur du compte X (ex-Twitter) « Gauthier Pasquet », qui a défrayé la chronique pendant plus d’un an en livrant des informations, le plus souvent fausses, visant à déstabiliser les juntes au pouvoir en Afrique de l’Ouest.
Parmi eux, le lieutenant-colonel Evrard Somda, ex-chef d’état-major de la gendarmerie nationale, qui a été enlevé le 14 janvier à son domicile de Ouagadougou par des hommes armés en treillis.
Ibrahim Traoré avait annoncé cette revalorisation lors de son discours du Nouvel an sans donner plus de détails. C’est désormais chose faite avec la publication d’un arrêté des ministres de la Défense et de l’Économie.