Après l’introduction de la biométrie en RDC, le passeport congolais est devenu l’un des plus onéreux du monde. Mais même à 164 euros pièce, ce n’est pas le le plus cher d’Afrique !
L’Autorité supérieure de contrôle de l’État et de lutte contre la corruption a remis, le 29 mai dernier, au président burkinabé Roch Marc Christian Kabore, son rapport d’activité 2015, révélant des malversations financières à hauteur de 31 milliards de FCFA (47,5 millions d’euros), au sein de structures publiques, parmi lesquelles la présidence de la République.
Même s’il n’ouvrira que le 9 juin, le mercato a déjà commencé dans les faits, et bien avant la fin des championnats européens. En attendant les évolutions des cas de Mbappé, Aubameyang, Zouma ou Ben Arfa, d’autres joueurs africains ou d’origine africaine sont déjà au cœur des négociations.
Prise à partie par un groupe de jeunes qui la soupçonnaient de vol de bébé, la musicienne Adja Diessongo alias Adja Divine se retrouve au cœur d’une affaire qui suscite une vague d’indignation et de solidarité dans le pays. Quelques centaines de manifestants ont battu le pavé samedi à Ouagadougou, sous le slogan « Plus jamais ça ! ».
Les forces de sécurité guinéennes ont arrêté, ces derniers jours, des dizaines de Burkinabè accusés de s’être livrés à l’exploitation artisanale de l’or dans une zone non autorisée. Actuellement incarcérés près de Siguiri, dans le nord-est de la Guinée, ces orpailleurs risquent l’exclusion du pays.
Inoussa Kanazoé, l’entrepreneur proche de François Compaoré, le frère de l’ancien président Blaise Compaoré, est accusé de diverses infractions et avait été placé en garde à vue le 19 avril.
La cybercriminalité touche les nations aisées. Mais pas seulement. Elle touche les intérêts privés. Mais pas que. Des sites web du gouvernement burkinabè viennent d’être victimes de hackers.
Le Fespaco demeure, depuis 1969, le plus important festival consacré au septième art en Afrique. Mais les Burkinabè n’attendent pas sa tenue, tous les deux ans, pour remplir les salles.
C’est un (petit) point d’histoire qui méritait d’être éclairci, et que le président burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré, tient à voir figurer dans JA.
Comme un serpent de mer, la rumeur de la commercialisation d’un riz en plastique refait surface en Afrique de l’Ouest. Théorie du complot ou réelle conspiration d’industriels sans scrupules ?
Après une saisine du Conseil constitutionnel par la défense, lundi 15 mai, la Haute cour de Justice du Burkina Faso, qui juge 34 ministres du dernier gouvernement de Luc Adolphe Tiao, a suspendu le procès. Tous comparaissent pour leur implication présumée dans la répression de l’insurrection populaire d’octobre 2014.
Au moins 18 personnes ont été tuées vendredi sur la route nationale 5 reliant la capitale Ouagadougou à Pô, située à 185 km au sud, dans une collision entre un minibus et un camion-remorque, a-t-on appris de source judiciaire.
Mercredi 3 mai, Souleymane Porgo, un Burkinabè de 53 ans installé depuis 20 ans aux États-Unis, a été violemment agressé en plein jour dans une rue du Bronx. Sans défense face à ses quatre assaillants, il se trouve aujourd’hui dans le coma. Son histoire a suscité l’émotion de la communauté burkinabè de New-York, mais pas seulement.
Inconnu lors de sa nomination en janvier 2016, le Premier ministre burkinabé, Paul Kaba Thieba, semble avoir trouvé ses marques au sein de l’exécutif et a marqué des points dans l’opinion publique.
Les premiers résultats des réformes engagées il y a un an sont plutôt positifs. Pourtant, Roch Kaboré, président du Burkina Faso doit encore relever des défis de taille pour répondre aux attentes sociales et rétablir la confiance entre l’État et les citoyens.
Après s’être employé à restaurer la confiance des partenaires, le chef de la diplomatie burkinabè, Alpha Barry, continue de les mobiliser autour des défis sécuritaires, démocratiques et économiques que doit relever le pays.
L’économiste burkinabé Zéphirin Diabré, président du principal parti d’opposition, l’Union pour le changement (UPC), et chef de file de l’opposition politique (CFOP), revient sur les raisons qui poussent l’opposition burkinabè à se mobiliser depuis plusieurs mois.
Jusqu’alors rattachées à l’Énergie, les Mines et les Carrières ont désormais leur propre ministère. Il a été confié à un ingénieur issu du privé, Oumarou Idani.
Six mois après sa création, la Coalition pour la démocratie et la réconciliation nationale (Coder), qui regroupe les partis de l’ex-majorité présidentielle, a profité du renouvellement de son bureau, le 20 avril, pour dresser un premier bilan de son action.
Le parti de l’ex-président Compaoré, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) reste divisé sur sa stratégie, et ses membres ne sont toujours pas parvenus à choisir un nouveau chef. D’ici là, Achille Tapsoba assure l’intérim. Le parti reste néanmoins la troisième force politique du pays.
Après avoir pâti des crises ivoirienne et burkinabè, puis avoir été suspendu après les manifestations de contestation menées par les représentants des 6 000 ménages déplacés ou affectés par l’ouvrage, le chantier du barrage de Samendéni est bel et bien relancé.
Au Burkina, une plateforme numérique unique, Sylvie, référence les opérations d’import-export et permet d’alléger considérablement le nombre de formalités administratives à accomplir pour passer la douane. Quel est son bilan ?
Après huit ans de partenariat, le divorce entre Monsanto et le Burkina est consommé. En octobre 2016, le pays n’a pas renouvelé son contrat avec la firme américaine (rachetée un mois auparavant par le groupe allemand Bayer) et a abandonné le coton transgénique. Quel avenir pour la filière locale du coton ? Gountiéni Damien Lankoande, du groupe de recherche et d’analyse appliquées pour le développement nous en parle.
Tout va mieux sur le plan économique. Le gouvernement burkinabè a saisi la balle au bond et investi en priorité dans les infrastructures et la formation. Reste à transformer l’essai.
Les habitants du Soum, qui redoutent plus que jamais le terrorisme islamique, tout comme les chômeurs de Bobo-Dioulasso, qui ne comprennent pas pourquoi ils ne trouvent pas de travail dans la capitale économique du pays, s’impatientent de ne pas voir d’amélioration dans leur quotidien. Et pourtant, le Burkina Faso bouge, et l’année 2017 est appelée à le confirmer.
Le 5e sommet du Traité d’amitié et de coopération (TAC), fin juillet 2016, à Yamoussoukro, a été un signal fort de la normalisation des relations entre la Côte d’Ivoire et le Burkina, qui se sont d’ailleurs donné rendez-vous en juillet prochain, à Ouagadougou, pour une nouvelle conférence des chefs d’État.
Malgré les attentats et les attaques que le Burkina Faso subit depuis un an et malgré la tentation du radicalisme, le pays des Hommes intègres prouve sa résilience face aux mouvement extrémistes.