Dans la filière aurifère, l’extraction industrielle est en plein essor. En cinq ans, huit nouveaux sites sont entrés en exploitation. Canadiens, Russes, Turcs, Australiens… Les investisseurs sont au rendez-vous.
Pour financer son plan de développement sans trop s’endetter, l’État burkinabè doit augmenter ses ressources propres. La ministre de l’Économie, Rosine Coulibaly, semble avoir trouvé la solution.
Depuis la transition, la fin des privilèges et la lutte contre la corruption sont au cœur des préoccupations de l’exécutif comme des citoyens. Maître mot : vigilance.
Adama Sawadogo, 39 ans, révolutionne l’enregistrement des naissances. Ce consultant en sécurité documentaire a mis au point, avec l’aide du Français Francis Bourrières, une application qui commence à faire ses preuves.
Mariama Mamane, élève ingénieure de 26 ans développe actuellement un projet pour transformer la jacinthe d’eau, vermine des rivières et des lacs, en un engrais naturel et une source d’énergie.
Fondée par le Burkinabè Zakaria Daboné (36 ans), la plateforme Bifasor se développe pour le moment depuis Paris et aspire à devenir l’Uber des logisticiens africains.
Élu en novembre 2016 à la tête de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso, Mahamadi Savadogo, surnommé « Kadhafi » parce qu’il a fait des études en Libye, veut que l’institution, les grands groupes et les PME participent tous pleinement à la relance.
Pour le meilleur ou pour le pire, les murs sont à la mode. Au Moyen-Orient ou en Amérique, de nouveaux remparts obstruent l’horizon des nomades. Au cœur du Sahel, Marto, lui, maquille les briques ouagalaises comme si le trompe-l’œil lézardait joyeusement les murailles
L’entreprise Morphosis, basée au Havre, en France, et spécialisé dans la récupération des métaux rares issus des déchets électroniques, veut augmenter ses flux en provenance d’Afrique.
La quinzaine d’avocats défendant les 34 ministres du dernier gouvernement du président burkinabè Blaise Compaoré lors de leur procès devant la Haute Cour de Justice pour leur implication présumée dans la répression de l’insurrection populaire d’octobre 2014, ont quitté le tribunal lundi, a constaté un journaliste de l’AFP.
Le procès de Blaise Compaoré et de 31 membres de son dernier gouvernement, accusés pour leur rôle dans la répression du soulèvement d’octobre 2014, a été reporté pour la seconde fois, au lundi 8 mai.
Le procès de Blaise Compaoré et de 31 membres de son dernier gouvernement s’est ouvert à Ouagadougou ce jeudi. Nebon Augustin Bamouni, porte-parole de l’Union des familles des martyrs de l’insurrection populaire (UFMIP) d’octobre 2014, explique ce qu’il attend de la justice.
L’ex-président burkinabè et 31 anciens ministres du gouvernement de Luc Adolphe Tiao sont jugés à partir du jeudi 4 mai pour la répression meurtrière de l’insurrection populaire d’octobre 2014. Au cœur de la procédure, sept citoyens, abattus par les hommes du RSP dans les rues de Ouagadougou.
Lazare Tarpaga, directeur général de la police nationale depuis décembre 2014, a démissionné, a-t-on appris ce mercredi en Conseil des Ministres. Jean Bosco Kiénou, qui le remplace, est un fin connaisseur des rouages de l’appareil sécuritaire burkinabè.
Dans leur patrie d’adoption, Blaise Compaoré et son épouse, Chantal, ont élu domicile dans une villa cossue de Cocody-Ambassades, un quartier chic d’Abidjan.
La Haute Cour de justice juge ce jeudi 27 avril les membres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré, poursuivis pour la répression des « jours de colère » d’octobre 2014, qui avait fait 24 morts et 625 blessés, selon le bilan officiel. A l’aube de ce procès très attendu, où l’ancien président brillera par son absence, le Burkina retient son souffle.
À partir du 27 avril, la Haute Cour de justice jugera Blaise Compaoré et trente et un de ses anciens ministres pour les crimes qui auraient émaillé la chute de son régime. Mais l’ex-chef de l’État ne sera pas dans le box.
Au Burkina-Faso, la Société Générale a mis en place un système de banques mobiles qui se déplacent à travers le pays. Deux véhicules font office d’agences, et vont cueillir de nouveaux clients directement sur le terrain, particulièrement les jeunes. Un reportage de « Réussite », l’émission coproduite par le groupe Jeune Afrique, Canal + et Galaxie presse.
Alors que son mentor et une partie de ses cadres sont jugés cette semaine par la Haute cour de justice à Ouagadougou pour la répression de l’insurrection populaire d’octobre 2014, le parti de Blaise Compaoré est toujours en pleine restructuration.
En visite ce dimanche à Djibouti, le secrétaire américain à la Défense, Jim Mattis, a exprimé publiquement son souhait de voir la France continuer à mener le combat contre les réseaux extrémistes dans la région du Sahel.
L’an dernier, le paludisme a tué 4 000 personnes, dont 3 000 enfants, au Burkina et est la « première cause de consultation, d’hospitalisation et de décès », a-t-on appris dimanche auprès du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP).
Le procès à venir de l’ex-président burkinabè Blaise Compaoré, exilé en Côte d’Ivoire, et de ses derniers ministres pour leur implication présumée dans la répression de l’insurrection populaire d’octobre 2014 qui a entraîné la chute du régime, est un « règlement de comptes politiques », a dénoncé mercredi son parti.
Environ deux cents policiers ont manifesté mardi 18 avril à Ouagadougou pour dénoncer une « gestion opaque » des sommes générées par les prestations de sécurité et d’escorte qu’ils assurent pour certaines structures privées.
Le Parquet a requis mardi deux ans de prison, dont 18 mois de sursis avec mise à l’épreuve, contre un militaire français jugé pour agressions sexuelles sur deux fillettes en 2015 au Burkina Faso, où il était en mission.
C’est au titre d’ex-ministre de la Défense que l’ancien président burkinabè Blaise Compaoré sera jugé à partir du 27 avril à Ouagadougou aux côtés de 31 anciens ministres du gouvernement de Luc Adolphe Tiao. Sans surprise, l’ex-chef d’État ne se présentera pas devant les juges.
Le ministre français de l’Economie Michel Sapin a refusé vendredi d’évoquer le débat sur le Franc CFA en Afrique, se retranchant derrière la souveraineté des Africains sur le sujet lors d’une réunion des ministres des finances de la zone franc à Abidjan.