Blaise Compaoré pourrait être choisi comme vice-président ivoirien, si l’on en croit le parti de l’opposant Mamadou Koulibaly. Cas d’école plus que véritable épouvantail politique…
La rumeur d’une discorde entre le chef de l’État, Roch Marc Christian Kaboré, et le président de l’Assemblée nationale, Salif Diallo, se répand. Mais qu’en est-il vraiment ? Enquête en coulisses.
Le gouvernement du Burkina a affirmé vendredi avoir déjoué au début du mois une nouvelle tentative de déstabilisation, préparée par des membres de l’ex-garde prétorienne du président Blaise Compaoré dissoute après l’échec du putsch de septembre 2015. Le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) estime que les récentes apparitions médiatiques de Blaise Compaoré sont à mettre en lien avec ces événements.
L’exécutif burkinabè espère mobiliser plus de 8,5 milliards d’euros de souscriptions pour le financement du Plan national de développement économique et social (PNDES), estimé à quelque 23,5 milliards d’euros (15 395 milliards de francs CFA), lors de la Conférence des bailleurs prévue à Paris les 7 et 8 décembre prochains, a déclaré lundi le Premier ministre Paul Kaba Thieba. Les deux tiers de ce plan seront financés par les investissements publics et privés burkinabè, avait déjà indiqué la ministre de l’Économie et des Finances, Rosine Sori-Coulibaly, le 8 juin dernier.
Un jihadiste présumé, qui tentait avec des complices de recruter des jeunes à Kilwin, une banlieue de Ouagadougou, pour les former dans le nord du Burkina ou à l’extérieur du pays, a été abattu dans la nuit de samedi à dimanche, selon la police.
Le ministre de la Sécurité intérieure, Simon Comparé a affirmé vendredi en conférence de presse à Ouagadougou que 19 militaires, pour la plupart issus de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle, la garde prétorienne sous Blaise Compaoré, ont été arrêtés pour leur implication présumée dans une tentative de déstabilisation des institutions.
Critiqué parfois pour la qualité du réseau de fibre installé par ses équipes en Afrique subsaharienne, Huawei reste à l’offensive. Au Burkina Faso, l’équipementier chinois a lancé la construction d’une bretelle de 300 km de fibre et défend son expertise.
L’économie des pays africains de la zone franc (PAZF) se caractérise notamment par le faible volume des échanges intracommunautaires – 15 % de l’ensemble des échanges contre 60 % au sein de la zone euro –, la faible compétitivité-prix à l’export – du fait du mésalignement du taux de change réel du CFA par rapport à l’euro –, le rationnement endogène du crédit – un ratio « crédits à l’économie rapportés au PIB » de 23 % contre 100 % dans la zone euro – et l’objectif de stabilité des prix poursuivi par les deux principales banques centrales de la zone franc, la BCEAO et la BEAC.
Lancée par deux ingénieurs français, Lagazel veut produire et commercialiser des lampes solaires au Burkina Faso, et les distribuer jusqu’au Mali et Bénin, avant d’ouvrir d’autres usines au Sénégal et au Cameroun. Cette start-up a investi 100 millions de francs CFA dans son usine de Dédougou à l’ouest de la capitale burkinabè.
Le président burkinabè était en visite au Vatican ce jeudi. Il a rencontré le pape François dans ses appartements. Les deux hommes ont évoqué une possible visite du Souverain pontife aux pays des hommes intègres.
L’exécutif burkinabè a démarré officiellement mardi les activités d’un Fonds d’appui à la presse privée (FAPP). Doté d’un montant annuel de 700 millions de francs CFA (1 million d’euros), il ne remplace toutefois pas la subvention allouée par l’État aux médias, de 400 millions de francs CFA cette année.
Avant de mourir à Accra le 3 octobre, Étienne Zongo, l’ancien aide de camp de Thomas Sankara, qui vivait en exil depuis vingt-sept ans, avait pris soin de laisser un témoignage écrit.
Le colonel Mamadou Bamba, l’officier qui avait annoncé le coup d’État du général Gilbert Diendéré en direct à la télévision nationale, le 17 septembre 2015, a été remis en liberté provisoire mardi à Ouagadougou.
L’enquête sur l’affaire des écoutes impliquant Djibrill Bassolé, ex-ministre de Blaise Compaoré, et Guillaume Soro, le président de l’Assemblée nationale ivoirienne, se poursuit.
Huit partis de l’opposition burkinabè dont l’ancien parti au pouvoir, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), ont fondé dimanche à Ouagadougou une coalition pour la « réconciliation », à quelques jours du deuxième anniversaire de la chute du régime de l’ex-président Blaise Compaoré.
Selon nos informations, François Yaméogo, le juge d’instruction militaire chargé de l’enquête sur la tentative de coup d’État de septembre 2015, a adopté le 23 septembre une ordonnance demandant à Hermann Künzel, expert allemand en investigations acoustiques officiant notamment auprès de la CPI, d’analyser les enregistrements téléphoniques mettant en cause l’ancien ministre Djibrill Bassolé.
Selon une enquête parlementaire rendue publique jeudi, plus de 10 000 terrains ont été attribués de façon illégale ou utilisés à des fins de spéculation par certaines compagnies, dont l’une appartenait à Alizéta Ouedraogo, proche de l’ancien président Blaise Compaoré. La commission qui a mené l’enquête demande maintenant à ce que des poursuites soient engagées contre les élus responsables des attributions.
Quelques mois avant sa disparition, Zongo avait entrepris d’écrire ses mémoires. Il voulait raconter sa vie d’aide de camp d’une des figures de l’Afrique contemporaine. Il voulait aussi apporter des éléments sur les circonstances de l’assassinat de Sankara. Il a été inhumé ce jeudi.
Avec sa petite équipe de cinq personnes, la société veut regrouper commissionnaires, transporteurs, transitaires, entrepositaires, mais aussi mécaniciens et garages, sur une même plateforme ouverte à tous en Côte d’Ivoire, au Burkina et au Ghana. Au risque de contrarier les courtiers qui règnent en maître sur un secteur encore très majoritairement informel.
Confié à Pan African Minerals en 2012, le projet est aujourd’hui à l’arrêt. Le groupe de Frank Timis et l’État s’en renvoient la responsabilité, si bien que l’affaire pourrait finir devant un tribunal d’arbitrage international…
Le 13 octobre 2006, le Conseil consultatif des moudjahidines en Irak proclamait l’ « État islamique d’Irak ». Dix ans après, celui-ci s’est développé bien loin de son berceau. S’il sévit toujours en Irak et en Syrie, il s’est lancé à la conquête de l’Afrique, avec plus ou moins de succès. Jeune Afrique fait le point.
Me Bénéwendé Sankara, avocat principal de la famille dans le dossier de l’assassinat de Thomas Sankara en 1987, a délivré une conférence de presse à Ouagadougou mercredi. Selon lui, le juge d’instruction en charge de l’affaire, ouverte en janvier 2015, a inculpé seize personnes et auditionné une centaine de témoins en 22 mois dont des acteurs politiques.
Trois soldats ont été tués ce mercredi matin dans l’attaque d’un poste de l’armée à Intangom, dans l’extrême nord du Burkina, près de la frontière avec le Mali.
Retiré dans sa ferme de Dayoubsi, celui qui a dirigé le pays après la chute de Compaoré est un homme apaisé. Pour Jeune Afrique, il revient sur ces treize mois de transition à haut risque, avec le sentiment du devoir accompli.
L’ancien président burkinabè a été reçu ce matin par Henri Konan Bédié à Abidjan. Il s’agit de sa première apparition publique depuis qu’il a quitté le pouvoir à Ouagadougou, le 31 octobre 2014.
L’agence américaine de coopération internationale s’allie pour trois ans à Investisseurs & Partenaires pour accompagner, à terme, plus de 50 PME et start-up de croissance dans le Sahel ouest-africain.
La deuxième déclinaison burkinabè d’une enquête globale sur l’entrepreneuriat, rendu publique fin septembre par l’université de Ouaga, confirme et accentue les bons sentiments des personnes interrogées vis-à-vis de la création d’entreprises. Ils sont plus nombreux à vouloir se lancer. Décryptage.