Un coup de tête de Baghdad Bounedjah dans le temps additionnel (90+5) a sauvé l’Algérie contre le Burkina Faso (2-2) et maintient ses chances de qualification pour les huitièmes de finale de la Coupe d’Afrique des nations, ce samedi 20 janvier, à Bouaké.
Les négociations dans l’affaire des deux gendarmes ivoiriens, incarcérés à Ouagadougou depuis septembre dernier, patinent. Face à Abidjan, la junte a fait d’eux une monnaie d’échange.
Le gouvernement de transition burkinabè a affirmé, le 18 janvier, avoir déjoué une nouvelle tentative de coup d’État et lancé une traque contre un « réseau », composé de militaires et de civils.
Au lendemain de son arrestation à Bouaké, le 16 juin 2023, l’administrateur du compte « Gauthier Pasquet » a révélé lors de son audition avoir pris part, au cours du premier trimestre de cette même année, à un projet de renversement du régime burkinabè, auquel auraient été mêlés l’ancien ministre des Affaires étrangères de Blaise Compaoré et l’ex-chargé de mission d’Emmanuel Macron. Révélations.
Les autorités ivoiriennes ont réussi à démasquer et à arrêter, le 23 juin 2023, l’administrateur du compte X (ex-Twitter) « Gauthier Pasquet », de son vrai nom Aboubacar Sidikh Sylla. Jeune Afrique a pu consulter ses PV d’audition, qui dévoilent les contours d’une vaste entreprise de désinformation.
Jeune Afrique a pu consulter les PV d’audition de l’administrateur du compte X (ex-Twitter) « Gauthier Pasquet », qui a défrayé la chronique pendant plus d’un an en livrant des informations, le plus souvent fausses, visant à déstabiliser les juntes au pouvoir en Afrique de l’Ouest.
Parmi eux, le lieutenant-colonel Evrard Somda, ex-chef d’état-major de la gendarmerie nationale, qui a été enlevé le 14 janvier à son domicile de Ouagadougou par des hommes armés en treillis.
Ibrahim Traoré avait annoncé cette revalorisation lors de son discours du Nouvel an sans donner plus de détails. C’est désormais chose faite avec la publication d’un arrêté des ministres de la Défense et de l’Économie.
La vague de « fulanophobie » qui balaie le Sahel, où les populations peules représentent plus de la moitié des civils tués par l’armée et les milices au Niger et au Burkina Faso, risque-t-elle de s’étendre ? L’analyse de François Soudan, au micro de RFI.
En septembre 2023, les régimes putschistes malien, burkinabè et nigérien ont scellé leur union sur les plans diplomatique, économique et sécuritaire. Leur objectif : s’émanciper de la Cedeao.
En une semaine, au moins quatre assauts jihadistes ont visé des détachements militaires. Dans son discours de fin d’année, le président de transition Ibrahim Traoré a annoncé la création d’une « brigade spéciale d’intervention rapide ».
À l’occasion d’une réunion à Niamey de leurs Premiers ministres Ali Mahaman Lamine Zeine, Choguel Maïga et Apollinaire Kyélem de Tambèla, les trois États ont annoncé leur volonté de renforcer leur coopération.
Mamadi Doumbouya, Assimi Goïta et Ibrahim Traoré, les chefs des juntes militaires qui tiennent désormais le pouvoir dans leur pays respectifs, ne semble pas prêts d’organiser des élections démocratiques dans les délais initialement prévus.
Après trente et un ans de fermeture, Moscou rouvre sa représentation diplomatique à Ouagadougou. Et parachève ainsi son processus de rapprochement avec le régime de transition du capitaine Ibrahim Traoré.
L’ancien ministre des Affaires étrangères de Blaise Compaoré a été kidnappé le 24 décembre par « des individus » disant appartenir à « la police nationale ». Son parti appelle à sa libération immédiate.
Le jour du 25e anniversaire de l’assassinat de Norbert Zongo, la France a annulé le décret d’extradition du frère cadet de Blaise Compaoré vers le Burkina Faso.
Un arrêt de la CEDH a conduit les autorités françaises à abroger le décret d’extradition du frère de l’ex-président burkinabè Blaise Compaoré, poursuivi pour l’assassinat du journaliste Norbert Zongo, en 1998.
L’arrestation de ces quatre agents a entraîné le départ de la douzaine de leurs collègues en poste dans le pays, où ils continuaient à coopérer avec les services burkinabè malgré les tensions entre Paris et Ouagadougou.
Des images montrant des dizaines de civils tués dans le nord du pays ont suscité l’émoi sur les réseaux sociaux burkinabè. Selon les autorités, ces massacres ont été commis par des groupes jihadistes. Des sources locales pointent, elles, la responsabilité de l’armée.
Le célèbre défenseur des droits humains burkinabè a été enlevé le 1er décembre à Ouagadougou avant de réapparaitre, quelques jours plus tard, en tenue militaire avec une arme à la main.
Le gouvernement burkinabè a présenté un projet de loi révisant la Constitution, notamment sur la classification des langues nationales en « langues officielles » et du français en « langue de travail ».
La cartographie des mines artisanales où s’extrait le métal jaune sahélien recoupe peu ou prou celle des zones d’activité des groupes armés, jihadistes ou non. Une manne qui constitue l’enjeu d’une intense bataille territoriale. Décryptage en infographies.
Le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), ex-parti au pouvoir, n’a toujours pas de nouvelles de ses militants interpellés le 4 décembre à Ouagadougou.
Le régime de transition d’Ibrahim Traoré a adopté un projet de loi révisant la Constitution et consacrant les langues nationales comme langues officielles à la place du français.
La reprise de la filiale mauritanienne du groupe français Société générale par Coris Holding, que pilote le banquier burkinabè Idrissa Nassa, se fait toujours attendre. Explications.
Une importante coalition d’ONG ouest-africaines a exigé, le 3 décembre, la « libération sans délai » du défenseur burkinabè des droits humains enlevé vendredi à Ouagadougou par des hommes en civil.