L’athlète burkinabè « Iron Biby » vient de conserver son titre mondial de « levage de bûches ». Il en a profité pour faire un petit clin d’œil à la lutte contre les jihadistes.
Quarante ans après la prise de pouvoir de Thomas Sankara, deux bandes dessinées passionnantes reviennent sur la trajectoire, les idées et la mort du chef de l’État burkinabè.
Trois ans seulement séparent les prises de pouvoir d’Assimi Goïta et d’Abourahamane Tiani. Un monde au regard de l’évolution du Sahel. Le temps, surtout, d’un apprentissage : celui du putschisme moderne, que le Nigérien applique à grande vitesse.
Alors que le Burkina Faso commémore ce 15 octobre l’assassinat du père de la révolution, le régime du capitaine Traoré multiplie les clins d’œil au sankarisme.
Désormais rassemblées sous l’étendard de l’Alliance des États du Sahel (AES), les juntes militaires du Mali, du Burkina Faso et du Niger ont fait de la lutte contre l’insécurité une priorité. Le nombre de victimes ne cesse pourtant d’augmenter dans ces trois pays. État des lieux en infographies.
Les organisations des professionnels dénoncent l’adoption d’un projet de loi permettant au président de la transition de nommer directement le chef du Conseil supérieur de la communication (CSC).
Les raéliens du Burkina Faso viennent d’annoncer que leur prophète soutenait la création de l’Alliance des États du Sahel par les autorités du Burkina Faso, du Mali et du Niger.
Le parquet militaire a annoncé le 8 octobre l’ouverture d’une enquête à la suite du décès du commandant Ismaël Touhogobou, abattu à son domicile alors qu’il devait être questionné en lien avec une « tentative d’atteinte à la sûreté de l’État ».
Une semaine après l’annonce de la mise en échec d’une tentative de coup d’État, le président de la transition a suspendu huit officiers et limogé le chef d’état-major de la gendarmerie nationale.
Une semaine après avoir affirmé qu’il avait déjoué une tentative de coup d’État, le président de la transition a limogé le lieutenant-colonel Evrard Somda, dont il se méfiait depuis plusieurs mois.
Le président de la transition burkinabè a fait des Volontaires pour la défense de la patrie l’une des pierres angulaires de sa stratégie militaire. Et l’un des garde-fous de son régime.
Quelques jours après l’annonce d’une tentative de coup d’État et l’arrestation de plusieurs officiers à Ouagadougou, le président de transition tente de reprendre le contrôle d’une situation toujours tendue.
Sécurité, tensions dans l’armée, élections, relations avec la Russie, la France ou la Côte d’Ivoire… Le capitaine Ibrahim Traoré s’est exprimé vendredi soir à la télévision nationale.
Des milliers de personnes se sont rassemblées ce 29 septembre à Ouagadougou pour soutenir les autorités de transition, presque un an jour pour jour après le coup d’État du capitaine Ibrahim Traoré.
Quatre officiers accusés d’avoir fomenté un putsch contre le régime de transition ont été arrêtés le 27 septembre à Ouagadougou. Ils étaient, pour la plupart, à la tête d’unités spéciales.
Le gouvernement de transition burkinabè a expliqué que les services de renseignement et de sécurité avaient réussi à faire échouer un putsch, dont les acteurs ont été interpellés ou restent recherchés.
À quelques jours de l’anniversaire du coup d’État, les soutiens du capitaine Ibrahim Traoré avaient appelé à descendre dans la rue pour défendre le régime.
La France a annoncé la suspension des visas étudiants pour les ressortissants du Niger, du Mali et du Burkina Faso. Plusieurs milliers de personnes sont concernées par cette mesure de rétorsion très critiquée.
Après nos récentes publications faisant état de tensions au sein de l’armée, les autorités de transition burkinabè ont accusé Jeune Afrique de diffuser des articles « mensongers ».
Tirs inexpliqués autour de la primature et dans un camp militaire de Ouagadougou, grogne dans des casernes, dissensions entre officiers… À l’approche du premier anniversaire de l’arrivée au pouvoir du capitaine Ibrahim Traoré, le malaise est perceptible.
Les représentants de Bamako et de Ouagadougou ont témoigné leur soutien à la junte nigérienne, empêchée de prendre la parole à l’Assemblée générale de l’ONU. Ils ont également enchaîné les coups contre la France, accusée d’être complice du terrorisme.
Un mouvement d’humeur a gagné des garnisons militaires le 20 septembre avant d’être finalement contenu. Ces dernières semaines, le régime du capitaine Ibrahim Traoré se montre particulièrement sur ses gardes.
La note du Quai d’Orsay invitant à suspendre toute coopération culturelle avec les artistes de pays africains témoigne de l’inévitable politisation de la culture par les pouvoirs politiques. Au même titre que les appels à la censure d’auteurs et d’œuvres russes en raison de l’invasion de l’Ukraine.
Les régimes militaires dirigés par Assimi Goïta au Mali, Ibrahim Traoré au Burkina Faso et Abdourahamane Tiani au Niger ont signé samedi une charte établissant une alliance défensive.
Les autorités de transition burkinabè ont donné deux semaines à l’attaché de défense français et à son équipe pour quitter Ouagadougou, tout en fermant leur mission militaire à Paris.
Le gouvernement français a demandé aux acteurs culturels hexagonaux de ne plus lancer de nouvelles invitations aux artistes nigériens, maliens et burkinabè. Face à la levée de boucliers, le ministère a rétropédalé… Partiellement.
Le réexamen de l’extradition de François Compaoré demandé à la France par la CEDH ne fait « aucunement obstacle » à l’instruction, selon le garde des Sceaux burkinabè.