Vingt-huit ans que l’on se pose la question à Ouagadougou : quelle fut l’implication de Félix Houphouët-Boigny, président de la Côte d’Ivoire de 1960 à 1993, dans l’assassinat de Thomas Sankara et de douze de ses camarades le 15 octobre 1987 ?
La coopération économique et financière entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso est encadrée par le Traité d’amitié et de coopération signé en 2009. Une idée qui a germé après la signature des accords de Ouagadougou en 2007 et surtout après la visite de Laurent Gbagbo dans la capitale burkinabè en 2008. La valeur des échanges commerciaux entre les deux pays est passée de 165 milliards de F CFA en 2011 à environ 290 milliards en 2014 (de 250 millions à plus de 440 millions d’euros). Le Burkina Faso est ainsi le sixième État client de la Côte d’Ivoire au niveau mondial.
C’est sur la base de renseignements jugés sérieux fournis par (notamment) le Niger que la France déconseille depuis le 4 décembre à ses ressortissants de se rendre dans le parc national du W.
Le 25 décembre 1985, l’armée malienne lançait une offensive en territoire burkinabè. Officiellement déclenchée en raison d’un litige frontalier dans la bande d’Agacher, cette seconde « guerre des pauvres » constitue surtout l’apogée de plusieurs mois de tensions entre le Mali de Moussa Traoré et le Burkina Faso de Thomas Sankara.
La justice militaire burkinabè a annoncé mercredi qu’une demande d’extradition de Blaise Compaoré sera « incessamment » transmise à la Côte d’Ivoire. L’ancien président déchu est sous le coup d’un mandat d’arrêt international dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat de Thomas Sankara.
Le Conseil constitutionnel a rendu publics mardi les résultats officiels et définitifs des législatives du 29 novembre. Comme annoncé provisoirement par la Ceni, le MPP, parti du président élu Roch Marc Christian Kaboré, l’emporte, sans pour autant obtenir la majorité absolue.
Le technicien allemand Gernot Rohr, sélectionneur du Burkina Faso depuis février, a annoncé mardi sur son compte Facebook qu’il quitterait ses fonctions en janvier 2016. Une « démission » selon la Fédération burkinabè de football (FBF).
La justice burkinabè a émis un mandat d’arrêt international contre l’ancien président Blaise Compaoré, réfugié en Côte d’Ivoire depuis sa chute, en octobre 2014, dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat de Thomas Sankara.
Sept mois après l’exhumation du corps présumé de Thomas Sankara, tué en 1987 lors d’un coup d’État, les analyses pratiquées sur la dépouille n’ont pas permis de détecter un ADN, a indiqué lundi l’avocat de la famille de Mariam Sankara.
Cette suspension a été imposée en mars 2015. Le gouvernement de transition reprochait à la société minière de ne pas avoir respecté les termes de son permis d’exploitation.
Deux journalistes burkinabè ont été arrêtés et inculpés dans le cadre de l’enquête sur la tentative de coup d’État contre le régime de transition, mi-septembre. Ils sont suspectés de complicité avec les putschistes de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle.
Les ordres professionnels des pays membres de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires ont créé début décembre la Conférence des barreaux Ohada. 40 000 avocats seraient concernés.
La date n’a pas encore été confirmée, mais, selon plusieurs sources, la cérémonie d’investiture du futur président Roch Marc Christian Kaboré devrait se tenir le 29 décembre.
La production cotonnière burkinabè, annoncée à 800 000 tonnes, ne devrait atteindre que 722 000 tonnes au terme de la campagne 2015-2016. C’est toutefois une hausse par rapport à la précédente campagne, et bien plus que la moyenne annuelle de 384 400 tonnes réalisée entre 2007 et 2011.
Sa victoire, obtenue dès le premier tour de la présidentielle, ne doit rien au hasard. Kaboré s’y est consacré avec méthode depuis ce jour de janvier 2014 où il a rompu avec Blaise Compaoré. Créant, avec deux alliés, un parti dont il a fait une machine à gagner.
L’agence américaine Standard & Poor’s (S&P) relève un peu son hypothèse de déficit public à 3% du PIB en 2015, au lendemain de l’élection de Roch Marc Christian Kaboré. La notation, elle, est maintenue à « B-/B » et la perspective de croissance inchangée.
Emploi, gouvernance, services publics… Sans majorité absolue à l’Assemblée, le président devra s’appuyer sur des petits partis pour mettre en œuvre les nombreux chantiers qui l’attendent.
Elle est aux côtés de Roch Marc Christian Kaboré depuis plus de trente ans. Avec l’élection de son mari à la présidence de la République, Sika Bella Kaboré va bientôt se retrouver propulsée sur le devant de la scène. Portrait.
Le président burkinabè, Michel Kafando, a lancé le 08 décembre la deuxième phase du projet Ziga qui vise à porter les capacités de traitement actuelles de la Société nationale des eaux à 7 500 mètres cubes par heure. Pour un coût de 158,5 millions d’euros.
Déjà inculpé pour son pustch manqué contre le régime de transition, le général Diendéré est désormais poursuivi par la justice militaire dans le dossier de la mort de Sankara. Quel rôle a-t-il joué dans cette affaire d’État ? Éléments de réponses.
Comment un ancien membre du CDP, le parti de l’ancien président Blaise Compaoré, est-il arrivé au pouvoir au lendemain de la transition burkinabé ? Quels ont été ses atouts, ses faiblesses, ses tactiques ? Réponse dans Jeune Afrique n° 2865 en kiosques du 6 au 12 décembre 2015.
Bombardé par décret présidentiel, à quelques jours de la fin de la transition, général de division – ce qui fait de lui le plus haut gradé de l’armée burkinabè -, Isaac Zida, le Premier ministre, continue de se chercher un point de chute.
Dans les jours qui ont suivi son élection à la présidence de la République, Roch Marc Christian Kaboré a reçu les félicitations de plusieurs chefs d’État.
On le savait déjà inculpé de crime contre l’humanité. Le général Gilbert Diendéré est également poursuivi depuis près d’un mois notamment pour assassinat et recel de cadavre dans l’affaire Sankara, selon le parquet militaire.
Le Premier ministre burkinabè, Yacouba Zida, a lancé ce vendredi les travaux de construction de l’échangeur du nord à Ouagadougou, la capitale burkinabé. Son coût est de 107 millions d’euros.
Grève, blocage des activités, dette de 7 milliards de F CFA… L’école d’ingénieurs burkinabè 2iE fait face à de nombreux challenges. Face à la fronde qui menace la survie de l’institut panafricain, le gouvernement a pris le dossier en main.