Le Premier ministre burkinabè, Isaac Zida, a annoncé lundi l’installation de la commission d’enquête sur le putsch du 16 septembre au Burkina Faso. L’équipe composée de huit membres dispose d’un mois pour rendre son rapport.
Ragaillardis par l’échec du coup d’État, les dirigeants de la transition se sont appliqués à faire payer au RSP et à l’ancien parti de Compaoré, lui aussi tenu pour responsable, leur outrecuidance. Et ça n’a pas traîné.
Pour les magistrats militaires qui enquêtent sur le coup d’État manqué contre le régime de transition burkinabè, aucun doute : Djibrill Bassolé, l’ancien ministre des Affaires étrangères de Blaise Compaoré, est le complice des putschistes de l’ex-régiment de sécurité présidentielle (RSP) et de leur chef, le général Gilbert Diendéré.
Deux à trois mille personnes dont le président burkinabè Michel Kafando ont assisté vendredi à Ouagadoudou aux obsèques nationales des victimes du coup d’Etat du 17 septembre dont le bilan officiel est désormais de 14 morts et 251 blessés, a constaté un journaliste de l’AFP.
Le ministère burkinabè de la Défense a annoncé vendredi que trois gendarmes avaient été tués vendredi lors d’une attaque à Samorogouan, près de la frontière malienne.
En déviation du calendrier, S&P vient de publier un rapport sur la note souveraine du Burkina. Selon l’agence américaine, la récente tentative de coup d’État n’a pas eu d’effet notable sur les perspectives du pays.
Le général Gilbert Diendéré et l’ancien ministre des Affaires étrangères de Blaise Compaoré Djibrill Bassolé ont été inculpés mardi soir d' »attentat à la sûreté de l’État ».
Les autorités de transition burkinabè ne se contentent pas d’avoir arrêté le général Gilbert Diendéré. Plusieurs officiers du RSP suspectés d’avoir participé au putsch ont aussi été interpellés.
Investi par la Cedeao de la mission délicate de trouver une solution à la crise, Macky Sall a été accusé de complaisance envers les putschistes. La réalité est bien plus complexe.
Pour sa 32e édition, le festival de théâtre des Francophonies en Limousin installé à Limoges et ses environs, au centre de la France, fait la part belle aux créations africaines. Trois d’entre elles questionnent avec force, tendresse ou humour la place des Africaines dans leurs sociétés.
Arrêté pendant quelques heures au moment même ou Gilbert Diendéré était interpellé, jeudi, le vice-président du MNLA (rébellion malienne), Mahamadou Djeri Maïga, a répondu aux autorités de la transition sur des soupçons de soutien aux putschistes. Des allégations qu’il nie catégoriquement.
Face à la concurrence des grandes chaînes hôtelières telles que Marriott ou Radisson, ces patrons n’hésitent plus à investir dans le secteur, en développant une offre à la fois adaptée au tourisme d’affaires, ainsi qu’aux futurs vacanciers. Portraits de ces dirigeants africains. Au Burkina Faso, Talkaye Romba est le président de la Sopatel, qui a rénové le Slimandé.
Gilbert Diendéré s’est rendu jeudi aux autorités burkinabè et se trouve désormais dans un camp de gendarmerie de Ouagadougou. La transition semble pouvoir reprendre sa marche en avant avec, en point de mire, l’élection présidentielle.
Le général Gilbert Diendéré a été remis aux autorités de la transition jeudi. Il était réfugié depuis la veille dans une « enclave diplomatique » et tentait de négocier les termes de sa reddition.
Après l’échec du coup d’État contre la transition burkinabè, le général Gilbert Diendéré s’est réfugié dans une enceinte diplomatique de Ouagadougou. Si l’ex-chef des putschistes accepte de répondre de ses actes devant la justice, il négocie âprement les conditions de sa reddition.
Face aux putschistes, le président de la transition n’a dû son salut qu’au soutien des unités loyalistes et à la capitulation du général Diendéré. Récit d’un face-à-face d’où le processus démocratique est sorti vainqueur.
La crise politique au Burkina Faso s’est finalement soldée par le retour du président de transition, Michel Kafando, au pouvoir. Quelle attitude ont adopté les personnages influents du pays ?
Numéro deux au Burkina derrière Ecobank et devant Coris Bank, la filiale locale du marocain Bank of Africa (BOA) offre de belles perspectives de croissance. Nous prévoyons une hausse du prix de son action à la Bourse régionale des valeurs mobilières [BRVM, à Abidjan] à moyen terme, de 107 100 à près de 135 000 F CFA dans les deux ans à venir.
Oublions quelques instants l’écume des vagues et les flonflons de la « révolution » en deux actes qui se joue au Burkina pour tirer les leçons d’une année riche en rebondissements comme en enseignements sur l’évolution du pays des Hommes intègres et, peut-être, sur celle de l’Afrique. Soyons fous : Gilbert Diendéré a rendu un fier service à son pays.
Le gouvernement burkinabè a annoncé mercredi que le général Gilbert Diendéré se trouve actuellement dans une ambassade. Des négociations sont en cours afin qu’il soit remis aux autorités. « Le nouveau Burkina est en marche », a quant à lui déclaré Michel Kafando.
« Pour François Hollande, le Burkina Faso est un modèle de transition démocratique ; il a suivi de très près le cours des événements », confie l’un de ses proches.
L’armée burkinabè a repris mardi dans la soirée le palais présidentiel de Kosyam et le camp Naaba-Koom II, dans lequel étaient retranchés des anciens putschistes du Régiment de sécurité présidentielle (RSP). Le général Gilbert Diendéré se serait quant à lui réfugié à l’ambassade du Vatican.
Des tirs ont résonné mardi soir aux alentours du camp du régiment de sécurité présidentielle (RSP), où plusieurs dizaines de soldats putschistes et le général Gilbert Diendéré, encerclés par des unités de l’armée, refusaient de se plier au processus de désarmement.
Arrêts de travail, ralentissement de la production, fermeture des administrations, des banques et des commerces… le coup d’État raté du 16 septembre a entraîné une baisse importante des rentrées fiscales du pays, selon les premières évaluations disponibles.
L’ancien ministre des Affaires étrangères Djibrill Bassolé a été arrêté mardi au Burkina Faso. La veille, le gouvernement l’avait accusé d’instrumentaliser le Régiment de sécurité présidentielle, afin de perturber la transition.
Alors que le désarmement du RSP a été suspendu et que la tension reste vive à Ouagadougou, le gouvernement de transition et les anciens putschistes se renvoient la responsabilité du blocage. Gilbert Diendéré est une nouvelle fois au centre des accusations.
Lundi, l’état-major général des armées a annoncé que le Régiment de sécurité présidentielle (RSP) refusait de poursuivre le désarmement. De son côté le RSP a renvoyé la balle dans le camp de l’armée loyaliste, qui, selon lui, ne respecterait pas ses engagements.