L’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP), l’unité d’élite de l’armée burkinabè et auteur d’un coup d’État avorté contre le gouvernement de transition, « refuse » de poursuivre le désarmement, a annoncé lundi l’état-major général des armées. Du côté du RSP, on assure que les engagements de l’armée loyaliste ne sont pas respectés.
« La grande révolution dans l’histoire de l’homme, passée, présente et future est, écrivait John Kennedy, la révolution de ceux qui se sont résolus à être libres. » C’est bel et bien à cette grande révolution que le peuple frondeur, rebelle, révolutionnaire même du Burkina Faso a contribué la semaine dernière, à travers sa résistance victorieuse pour faire échec au putsch conduit par la horde arrière-gardiste du général Gilbert Diendéré.
Dans son n°2855 en kiosques du 27 septembre au 3 octobre, Jeune Afrique revient sur le coup d’État qui a failli faire basculer la transition burkinabè.
Après l’échec du coup d’État au Burkina Faso, Léonce Koné, deuxième vice-président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), met en cause la direction d’un parti dont il souhaite désormais prendre la tête. Interview.
Dissolution du RSP, gel des avoirs de responsables proches des putschistes, création d’une commission d’enquête sur les crimes du coup d’État… À Ouagadougou, les autorités de la transition burkinabè marquent leur retour avec une grande fermeté.
Les ministres burkinabè ont profité vendredi de leur premier conseil après le coup d’État avorté pour dissoudre le Régiment de Sécurité présidentielle (RSP) à l’origine du putsch, dont le désarmement était en cours.
Même dans les instants les plus graves, les Burkinabè ont de l’humour. Ils l’ont encore prouvé durant le coup d’État du Régiment de sécurité présidentiel (RSP) en développant un nouveau lexique… particulier.
Le premier conseil des ministres depuis le coup d’État s’est ouvert vendredi matin au Burkina Faso. À l’agenda, l’avenir du RSP et le calendrier électoral.
Blaise Compaoré prenait-il vraiment des vessies compaoristes pour des lanternes burkinabè ? Imaginait-il qu’un putsch de son fidèle Gilbert Diendéré ramènerait le pouvoir burkinabè dans son escarcelle ?
Ils ont pour nom Michel Kafando, Yacouba Isaac Zida, Gilbert Diendéré, Chérif Sy et Pingrenoma Zagré. Ce sont les principaux protagonistes du coup d’État qui a pris fin mercredi. Les connaissez-vous vraiment ?
Ban Ki-moon, le secrétaire général de l’ONU s’est exprimé ce jeudi sur la situation au Burkina et a salué le rétablissement des institutions de la transition et la réintégration du président Kafando à son poste de président, après l’échec du coup d’État mené par le général Diendéré.
Michel Kafando a été officiellement rétabli mercredi à la tête du Burkina, une semaine après avoir été renversé par un putsch du Régiment de sécurité présidentiel (RSP). Il a aussitôt réintégré Yacouba Isaac Zida dans ses fonctions de Premier ministre, tandis que le général Diendéré a affirmé regretter le coup d’État.
Muet depuis le coup d’État des 16 et 17 septembre, le Premier ministre de transition Yacouba Isaac Zida s’est exprimé mercredi, en marge de la cérémonie officielle d’installation de Michel Kafando à la tête du Burkina Faso.
Invité au 32e Festival des Francophonies en Limousin, qui se tiennent du 23 septembre au 3 octobre, l’homme de théâtre burkinabé Étienne Minoungou revient sur le rôle des artistes dans la crise que traverse son pays.
Le président de la transition, Michel Kafando, a été officiellement réinstallé à la tête du Burkina Faso mercredi lors d’une cérémonie organisée à Ouagadougou.
Comme l’avait annoncé la veille le général putschiste Gilbert Diendéré, Michel Kafando a déclaré mercredi avoir repris ses fonctions de président de la transition.
Le général putschiste Gilbert Diendéré a affirmé mardi soir que le président destitué Michel Kafando serait « remis en selle » mercredi. Au même moment, une délégation de militaires loyalistes et un représentant des putschistes du Régiment de sécurité présidentielle (RSP) se sont engagés à respecter un accord d’apaisement.
Réunie en sommet extraordinaire à Abuja, au Nigeria, ce mardi 22 septembre, la Cedeao a réitéré son appel au désarmement des putschistes à Ouagadougou. Quatre chefs d’État de la sous-région sont attendus dans la capitale burkinabè pour faire avancer la médiation.
Alors que la crise burkinabè est une nouvelle fois au menu des discussions au sein de la Cedeao, réunie en sommet extraordinaire à Abuja, au Nigeria, la situation est de plus en plus tendue à Ouagadougou. L’armée loyaliste encercle la capitale alors que le général Diendéré et les putschistes semblent décidés à se défendre. Tous semblent attendre une décision de la Cedeao.
L’ancien patron du régiment de la sécurité présidentielle avait participé au coup d’État de Sankara en 1983, puis à la chute de ce dernier en 1987. Il a voulu, cette fois, prendre le pouvoir pour lui seul. À ses risques et périls. Et quel qu’en soit le prix pour le pays.
Alors que la tension est à son comble à Ouagadougou entre militaires loyalistes à la transition burkinabè et putschistes menés par Gilbert Diendéré, Cynthia Ohayon, analyste à l’International Crisis Group (ICG), revient sur les négociations en cours sous l’égide de la Cedeao. Interview.
L’armée loyaliste encercle la capitale Ouagadougou, tenue par les putschistes de la garde présidentielle. Elle exige du Régiment de sécurité présidentielle (RSP) qu’il dépose les armes.
Le Premier ministre de la transition, Isaac Zida, a été libéré mardi aux alentours de 3h de matin, après des négociations entre l’armée loyaliste, aux portes de la capitale Ouagadougou, et les putschistes du Régiment de sécurité présidentielle (RSP).
Plusieurs unités de l’armée et de la gendarmerie burkinabè sont postées depuis lundi après-midi autour de la capitale. Face à elle, le général Gilbert Diendéré et les putschistes du RSP ne semblaient pas vouloir quitter le pouvoir.
Selon un communiqué transmis à la presse lundi, le général Gilbert Diendéré s’est engagé à « remettre le pouvoir aux autorités civiles de la transition à l’issue de l’accord définitif » avec la Cedeao et, en « signe d’apaisement », il annonce également vouloir libérer le Premier ministre Isaac Zida.
La société minière canadienne vient d’annoncer la conclusion d’un partenariat capitalistique avec La Mancha, contrôlée par le milliardaire égyptien Naguib Sawiris.
Le groupe coté à Toronto s’octroie 55% de la Société des Mines d’Ity en Côte d’Ivoire.
Lundi après-midi, trois unités de l’armée loyaliste cantonnées en province ont commencé à faire route vers Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso tenue par les putschistes du général Diendéré depuis le 16 septembre. Les chefs des forces armées ont demandé aux putschistes de déposer leurs armes.