Les ministres des Affaires étrangères du Mali, Niger et Burkina Faso ont recommandé vendredi 1er décembre la création d’une confédération avec pour ambition de parvenir, à terme, à une fédération.
Le JNIM a lancé dimanche un assaut massif contre le camp militaire de Djibo. Bien que les autorités n’aient fourni aucun bilan, au moins 22 soldats, une cinquantaine de jihadistes et de nombreux civils ont été tués.
Siège flambant neuf à Ouagadougou, nouvel actionnariat, doublement du capital… Le leader burkinabè du leasing et de l’affacturage peaufine en toute discrétion les ingrédients de sa mue en banque traditionnelle.
Réapparu à Niamey il y a une semaine, l’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne s’est rendu le 21 novembre à Ouagadougou, où il a été reçu par le capitaine Ibrahim Traoré.
Dix officiers burkinabè, qui avaient affiché leurs désaccords avec Ia stratégie du régime de transition, sont envoyés contre leur gré durant deux ans et demi en formation, à Moscou et Saint-Pétersbourg.
Après les États-Unis et l’Union européenne, c’est au tour des Nations unies de demander aux autorités burkinabè d’enquêter sur le massacre d’une centaine de civils dans ce village du Centre-Nord, début novembre.
Selon un bilan officiel provisoire, au moins 70 personnes ont été tuées dans l’attaque contre ce village du Centre-Nord. Les investigations pour identifier ses auteurs se poursuivent.
L’Union européenne a appelé dimanche 12 novembre les autorités burkinabè à « faire toute la lumière » sur l’attaque qui a coûté la vie à une centaine de personnes la semaine dernière dans ce village de la région du Centre-Nord. Le gouvernement burkinabè n’a, lui, toujours pas réagi.
Finance, télécoms, distribution… L’entrepreneur burkinabè, ancien associé du tycoon ivoirien Bernard Koné Dossongui et du Béninois Séverin Adjovi au sein de Telecel Faso, a bâti le groupe Planor Afrique. Ce holding pèse plusieurs centaines de milliards de francs CFA.
Depuis la tentative de coup d’État qui l’a visé fin septembre, le président de transition burkinabè cherche à sécuriser son régime. Pour y parvenir, il s’est tourné vers ses alliés russes, qui lui ont déjà envoyé de premiers hommes. Révélations.
Quelques jours avant l’ouverture de l’AFIS, la directrice générale General Insurance de SanlamAllianz partage sa vision de l’industrie financière africaine, et plus largement de l’économie fragilisée par des facteurs exogènes persistants.
Des femmes et des enfants font partie des victimes de ce massacre perpétré dans ce village du Centre-Nord. L’identité de ses auteurs reste, pour le moment, encore floue.
Plusieurs représentants de syndicats ou organisations de la société civile qui avaient critiqué le régime de transition ont été réquisitionnés pour la lutte antijihadiste. Leurs dirigeants dénoncent des « pratiques répressives » et appellent à « résister contre l’arbitraire ».
Le tribunal administratif de Ouagadougou a ordonné lundi la libération de l’homme d’affaires Anselme Sansan Kambou, enlevé devant chez lui à la mi-septembre.
Une association burkinabè de défense des droits humains a dénoncé dimanche une « réquisition massive et ciblée de citoyens » critiquant la politique des autorités de transition.
Diplômée en finances et en management, à Paris et à Barcelone, cette Ivoirienne est la première femme à occuper un tel poste au sein d’Africa Global Logistics, anciennement détenu par le groupe Bolloré et désormais propriété de MSC.
Au Burkina Faso, plusieurs organisations appellent à une manifestation le 31 octobre, en commémoration de l’insurrection populaire de 2014. Elles entendent interpeller le chef de la transition sur sa gestion du pays. Une initiative que le régime ne goûte guère.
Au Burkina Faso, pour financer le recours massif aux Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), le président de la transition a mis en place, en janvier 2023, un fonds de soutien patriotique. Premier contributeur : le géant français de la boisson, à hauteur de 70 %, soit plus de 33 millions d’euros.
À des degrés divers, les tissus économiques du Burkina Faso, du Mali et du Niger se délitent. Même si les indicateurs macroéconomiques tiennent bon, les entreprises sont les premières à payer les frais de l’instabilité politique et sécuritaire.
En compétition avec son compatriote qui sollicitait un nouveau mandat, le patron de Coris Bank s’est imposé en obtenant le vote de confiance des organisations patronales, réunies en assemblée générale. Il prend ainsi les rênes d’un Conseil national du patronat en quête d’un nouveau souffle.
Alors que les putschistes d’Afrique de l’Ouest justifient leur action en promettant une amélioration du bien-être collectif, le résultat est souvent inverse : hausse de la pauvreté, baisse du budget et des dépenses sociales, recul de l’activité économique…
Mali, Burkina Faso, Guinée et maintenant Niger. Depuis trois ans, les pays d’Afrique de l’Ouest sont frappés par une série de coups d’État. Si ces prises de pouvoir par les armes ont isolé diplomatiquement les juntes, elles ont également eu de lourdes conséquences pour les économies de la sous-région.
L’athlète burkinabè « Iron Biby » vient de conserver son titre mondial de « levage de bûches ». Il en a profité pour faire un petit clin d’œil à la lutte contre les jihadistes.
Quarante ans après la prise de pouvoir de Thomas Sankara, deux bandes dessinées passionnantes reviennent sur la trajectoire, les idées et la mort du chef de l’État burkinabè.
Trois ans seulement séparent les prises de pouvoir d’Assimi Goïta et d’Abourahamane Tiani. Un monde au regard de l’évolution du Sahel. Le temps, surtout, d’un apprentissage : celui du putschisme moderne, que le Nigérien applique à grande vitesse.
Alors que le Burkina Faso commémore ce 15 octobre l’assassinat du père de la révolution, le régime du capitaine Traoré multiplie les clins d’œil au sankarisme.
Désormais rassemblées sous l’étendard de l’Alliance des États du Sahel (AES), les juntes militaires du Mali, du Burkina Faso et du Niger ont fait de la lutte contre l’insécurité une priorité. Le nombre de victimes ne cesse pourtant d’augmenter dans ces trois pays. État des lieux en infographies.
Les organisations des professionnels dénoncent l’adoption d’un projet de loi permettant au président de la transition de nommer directement le chef du Conseil supérieur de la communication (CSC).