Pour sa 32e édition, le festival de théâtre des Francophonies en Limousin installé à Limoges et ses environs, au centre de la France, fait la part belle aux créations africaines. Trois d’entre elles questionnent avec force, tendresse ou humour la place des Africaines dans leurs sociétés.
Arrêté pendant quelques heures au moment même ou Gilbert Diendéré était interpellé, jeudi, le vice-président du MNLA (rébellion malienne), Mahamadou Djeri Maïga, a répondu aux autorités de la transition sur des soupçons de soutien aux putschistes. Des allégations qu’il nie catégoriquement.
Face à la concurrence des grandes chaînes hôtelières telles que Marriott ou Radisson, ces patrons n’hésitent plus à investir dans le secteur, en développant une offre à la fois adaptée au tourisme d’affaires, ainsi qu’aux futurs vacanciers. Portraits de ces dirigeants africains. Au Burkina Faso, Talkaye Romba est le président de la Sopatel, qui a rénové le Slimandé.
Gilbert Diendéré s’est rendu jeudi aux autorités burkinabè et se trouve désormais dans un camp de gendarmerie de Ouagadougou. La transition semble pouvoir reprendre sa marche en avant avec, en point de mire, l’élection présidentielle.
Le général Gilbert Diendéré a été remis aux autorités de la transition jeudi. Il était réfugié depuis la veille dans une « enclave diplomatique » et tentait de négocier les termes de sa reddition.
Après l’échec du coup d’État contre la transition burkinabè, le général Gilbert Diendéré s’est réfugié dans une enceinte diplomatique de Ouagadougou. Si l’ex-chef des putschistes accepte de répondre de ses actes devant la justice, il négocie âprement les conditions de sa reddition.
Face aux putschistes, le président de la transition n’a dû son salut qu’au soutien des unités loyalistes et à la capitulation du général Diendéré. Récit d’un face-à-face d’où le processus démocratique est sorti vainqueur.
La crise politique au Burkina Faso s’est finalement soldée par le retour du président de transition, Michel Kafando, au pouvoir. Quelle attitude ont adopté les personnages influents du pays ?
Numéro deux au Burkina derrière Ecobank et devant Coris Bank, la filiale locale du marocain Bank of Africa (BOA) offre de belles perspectives de croissance. Nous prévoyons une hausse du prix de son action à la Bourse régionale des valeurs mobilières [BRVM, à Abidjan] à moyen terme, de 107 100 à près de 135 000 F CFA dans les deux ans à venir.
Oublions quelques instants l’écume des vagues et les flonflons de la « révolution » en deux actes qui se joue au Burkina pour tirer les leçons d’une année riche en rebondissements comme en enseignements sur l’évolution du pays des Hommes intègres et, peut-être, sur celle de l’Afrique. Soyons fous : Gilbert Diendéré a rendu un fier service à son pays.
Le gouvernement burkinabè a annoncé mercredi que le général Gilbert Diendéré se trouve actuellement dans une ambassade. Des négociations sont en cours afin qu’il soit remis aux autorités. « Le nouveau Burkina est en marche », a quant à lui déclaré Michel Kafando.
« Pour François Hollande, le Burkina Faso est un modèle de transition démocratique ; il a suivi de très près le cours des événements », confie l’un de ses proches.
L’armée burkinabè a repris mardi dans la soirée le palais présidentiel de Kosyam et le camp Naaba-Koom II, dans lequel étaient retranchés des anciens putschistes du Régiment de sécurité présidentielle (RSP). Le général Gilbert Diendéré se serait quant à lui réfugié à l’ambassade du Vatican.
Des tirs ont résonné mardi soir aux alentours du camp du régiment de sécurité présidentielle (RSP), où plusieurs dizaines de soldats putschistes et le général Gilbert Diendéré, encerclés par des unités de l’armée, refusaient de se plier au processus de désarmement.
Arrêts de travail, ralentissement de la production, fermeture des administrations, des banques et des commerces… le coup d’État raté du 16 septembre a entraîné une baisse importante des rentrées fiscales du pays, selon les premières évaluations disponibles.
L’ancien ministre des Affaires étrangères Djibrill Bassolé a été arrêté mardi au Burkina Faso. La veille, le gouvernement l’avait accusé d’instrumentaliser le Régiment de sécurité présidentielle, afin de perturber la transition.
Alors que le désarmement du RSP a été suspendu et que la tension reste vive à Ouagadougou, le gouvernement de transition et les anciens putschistes se renvoient la responsabilité du blocage. Gilbert Diendéré est une nouvelle fois au centre des accusations.
Lundi, l’état-major général des armées a annoncé que le Régiment de sécurité présidentielle (RSP) refusait de poursuivre le désarmement. De son côté le RSP a renvoyé la balle dans le camp de l’armée loyaliste, qui, selon lui, ne respecterait pas ses engagements.
L’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP), l’unité d’élite de l’armée burkinabè et auteur d’un coup d’État avorté contre le gouvernement de transition, « refuse » de poursuivre le désarmement, a annoncé lundi l’état-major général des armées. Du côté du RSP, on assure que les engagements de l’armée loyaliste ne sont pas respectés.
« La grande révolution dans l’histoire de l’homme, passée, présente et future est, écrivait John Kennedy, la révolution de ceux qui se sont résolus à être libres. » C’est bel et bien à cette grande révolution que le peuple frondeur, rebelle, révolutionnaire même du Burkina Faso a contribué la semaine dernière, à travers sa résistance victorieuse pour faire échec au putsch conduit par la horde arrière-gardiste du général Gilbert Diendéré.
Dans son n°2855 en kiosques du 27 septembre au 3 octobre, Jeune Afrique revient sur le coup d’État qui a failli faire basculer la transition burkinabè.
Après l’échec du coup d’État au Burkina Faso, Léonce Koné, deuxième vice-président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), met en cause la direction d’un parti dont il souhaite désormais prendre la tête. Interview.
Dissolution du RSP, gel des avoirs de responsables proches des putschistes, création d’une commission d’enquête sur les crimes du coup d’État… À Ouagadougou, les autorités de la transition burkinabè marquent leur retour avec une grande fermeté.
Les ministres burkinabè ont profité vendredi de leur premier conseil après le coup d’État avorté pour dissoudre le Régiment de Sécurité présidentielle (RSP) à l’origine du putsch, dont le désarmement était en cours.
Même dans les instants les plus graves, les Burkinabè ont de l’humour. Ils l’ont encore prouvé durant le coup d’État du Régiment de sécurité présidentiel (RSP) en développant un nouveau lexique… particulier.
Le premier conseil des ministres depuis le coup d’État s’est ouvert vendredi matin au Burkina Faso. À l’agenda, l’avenir du RSP et le calendrier électoral.
Blaise Compaoré prenait-il vraiment des vessies compaoristes pour des lanternes burkinabè ? Imaginait-il qu’un putsch de son fidèle Gilbert Diendéré ramènerait le pouvoir burkinabè dans son escarcelle ?