La médiation africaine et internationale a proposé dimanche soir à Ouagadougou son plan de sortie de crise. Ses principales dispositions sont la restauration des institutions de la transition, avec à leur tête le président Michel Kafando, et l’organisation d’élections ouvertes aux candidats exclus d’ici le 22 novembre.
Les médiateurs ouest-africains sont toujours à l’hôtel Laïco avec les protagonistes du coup d’État et les responsables de l’ancien régime de transition. Des échauffourées ont eu lieu dans l’après-midi.
À l’issue d’une nouvelle journée de tractations, samedi, à Ouagadougou, les médiateurs africains ont laissé entendre qu’un retour à une transition civile se profilait. Beaucoup de questions restent toutefois en suspens.
La répression des manifestations depuis le coup d’État, mercredi soir, a fait au moins dix morts par balles à Ouagadougou. Reportage à l’hôpital Yalgado, le principal centre hospitalier de la capitale burkinabè.
Le chef d’état-major des armées burkinabè, le général Zagré, est sorti de son silence samedi. Dans un court communiqué, il a fermement condamné « les actes de violences à l’encontre des populations » commis depuis le coup d’État.
La médiation se poursuit au Burkina Faso, sous la direction de Macky Sall et Boni Yayi, qui ont multiplié les rencontres, avec Michel Kafando notamment. Un schéma de sortie a été proposé.
Macky Sall et Boni Yayi, les présidents sénégalais et béninois, sont arrivés vendredi à Ouagadougou pour des tractations qui s’annoncent longues et périlleuses après le coup d’État contre le régime de la transition burkinabè. Dans la capitale, les putschistes n’hésitent pas à tirer à balles réelles pour disperser les manifestants.
Trois personnes sont mortes et au moins 13 ont été blessées vendredi lors des violences après le coup d’État au Burkina Faso, selon un médecin du centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo, principal hôpital de Ouagadougou.
La situation est toujours incertaine au Burkina Faso. Le président Michel Kafando a été « libéré » par le CND mais est maintenu en résidence surveillée. En revanche, Isaac Zida serait toujours détenu. Les manifestations se sont multipliées et les barricades pullulent dans Ouagadougou alors que Macky Sall et Boni Yayi y ont entamé une médiation.
Le Conseil national de la démocratie, dirigé par le général Gilbert Diendéré, a annoncé vendredi matin que Michel Kafando et les ministres encore détenus par le Régiment de sécurité présidentiel avaient été libérés. Les événements au Burkina Faso minute par minute.
Macky Sall, le chef d’État sénégalais également président en exercice de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao), était attendu vendredi matin au Burkina Faso, où le général Gilbert Diendéré a pris la tête d’un coup d’État contre les autorités de transition, a confirmé une source officielle sénégalaise.
Au soir du jeudi 17 septembre, le général Gilbert Diendéré a repris les rênes du Burkina Faso. Nommé président du Conseil national de la démocratie (CND), qui avait pris en otage Michel Kafando et Isaac Zida la veille, l’ancien bras-droit de Blaise Compaoré fait face à l’opposition de la population, de la société civile et de la communauté internationale.
Le juge d’instruction en charge de l’enquête sur l’assassinat de Thomas Sankara avait convoqué les avocats des parties civiles ce jeudi matin pour leur communiquer les résultats de l’autopsie du corps présumé de l’ex-président.
Fidèle bras droit de Blaise Compaoré, le général Diendéré a été proclamé ce jeudi président du Conseil national pour la démocratie, organisme créé par les putschistes. Portrait.
« Jeune Afrique » a réussi à joindre par téléphone le général Gilbert Diendéré, ancien chef d’État-major particulier de Blaise Compaoré qui a pris jeudi matin la tête du coup d’État contre le régime de transition au Burkina Faso.
Un homme en uniforme est apparu ce matin à la télévision nationale pour annoncer la dissolution du gouvernement de transition et du Conseil national de transition. Des tirs sont en cours à Ouagadougou, quadrillée par des patrouilles du RSP. Le général Gilbert Diendéré a été proclamé président.
Des militaires du Régiment de la sécurité présidentielle (RSP), l’ex-garde prétorienne de Blaise Compaoré, ont pris en otage mercredi le président intérimaire du pays et son Premier ministre, à Ouagadougou. Un coup de force qui intervient à moins d’un mois de la présidentielle et qui a provoqué l’indignation de la communauté internationale, laquelle exige la libération des dirigeants de la transition.
À moins d’un mois des élections devant mettre fin au régime de transition, des militaires du régiment de sécurité présidentielle (RSP) ont arrêté mercredi le président Michel Kafando et le Premier ministre Isaac Zida, plongeant le Burkina Faso dans la crainte d’une tentative de coup d’État.
Des éléments du Régiment de sécurité présidentielle (RSP) ont interrompu le Conseil des ministres ce mercredi au palais présidentiel de Kosyam. Ils retiennent de force le président Michel Kafando, le Premier ministre Isaac Zida, et plusieurs ministres à la présidence.
Le gouvernement burkinabè et l’équipementier spécialisés dans les télécommunications, Alcatel-Lucent vont construire une plateforme G-Cloud. Les travaux débuteront ce jeudi 17 septembre pour une durée de 27 mois.
Depuis l’ouverture et l’expertise de sa tombe supposée, fin mai, aucun résultat n’a été annoncé par les autorités de transition. Où en est l’enquête sur l’assassinat de l’ancien président Thomas Sankara ? « Jeune Afrique » fait le point.
Quelques jours après la saisie de 5000 fausses cartes d’électeurs par la gendarmerie, plusieurs responsables politiques s’inquiètent des risques de fraudes qui pèsent sur les élections présidentielle et législatives, dont le premier tour est prévu le 11 octobre.
Le gouvernement intérimaire du Burkina Faso, qui doit céder le pouvoir à des autorités démocratiquement élues à l’issue de l’élection présidentielle du 11 octobre, a appelé samedi les candidats pro-Compaoré exclus de la course par le Conseil constitutionnel à faire preuve de « fair-play ».
Les candidats à pouvoir concourir à la présidentielle burkinabè seront finalement quatorze. Sur les seize présélectionnés, le Conseil constitutionnel a en effet écarté jeudi les dossiers de Djibrill Bassolé, ancien ministre des Affaires étrangères, et Yacouba Ouedraogo, ancien ministre des Sports.
La Suisse a importé en 2014 au moins 7 tonnes d’or venues du Togo… alors que que ce pays n’en produit pas. La Déclaration de Berne a remonté la filière jusqu’à des mines artisanales burkinabè où près de la moitié des travailleurs sont des enfants.
Avec l’acquisition de six nouvelles locomotives, Bolloré, la Côte d’Ivoire et le Burkina ont (enfin) débuté le 9 septembre la réhabilitation de la voie ferrée Abidjan-Ouagadougou. Les travaux dureront cinq ans pour multiplier par cinq le fret transporté.
Macky Sall, le chef de l’État sénégalais et président en exercice de la Cedeao, a convié ses homologues ouest-africains pour un sommet extraordinaire à Dakar, samedi 12 septembre. Il devrait notamment y être question de la crise politique qui secoue la Guinée-Bissau et des prochaines élections présidentielles au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire et en Guinée-Conakry.
Me Bénéwendé Sankara et Ablassé Ouédraogo ont introduit dimanche deux recours devant le Conseil constitutionnel contre plusieurs candidats à la présidentielle burkinabè. Djibrill Bassolé et Roch Marc Christian Kaboré sont notamment visés.