Macky Sall et Boni Yayi, les présidents sénégalais et béninois, sont arrivés vendredi à Ouagadougou pour des tractations qui s’annoncent longues et périlleuses après le coup d’État contre le régime de la transition burkinabè. Dans la capitale, les putschistes n’hésitent pas à tirer à balles réelles pour disperser les manifestants.
Trois personnes sont mortes et au moins 13 ont été blessées vendredi lors des violences après le coup d’État au Burkina Faso, selon un médecin du centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo, principal hôpital de Ouagadougou.
La situation est toujours incertaine au Burkina Faso. Le président Michel Kafando a été « libéré » par le CND mais est maintenu en résidence surveillée. En revanche, Isaac Zida serait toujours détenu. Les manifestations se sont multipliées et les barricades pullulent dans Ouagadougou alors que Macky Sall et Boni Yayi y ont entamé une médiation.
Le Conseil national de la démocratie, dirigé par le général Gilbert Diendéré, a annoncé vendredi matin que Michel Kafando et les ministres encore détenus par le Régiment de sécurité présidentiel avaient été libérés. Les événements au Burkina Faso minute par minute.
Macky Sall, le chef d’État sénégalais également président en exercice de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao), était attendu vendredi matin au Burkina Faso, où le général Gilbert Diendéré a pris la tête d’un coup d’État contre les autorités de transition, a confirmé une source officielle sénégalaise.
Au soir du jeudi 17 septembre, le général Gilbert Diendéré a repris les rênes du Burkina Faso. Nommé président du Conseil national de la démocratie (CND), qui avait pris en otage Michel Kafando et Isaac Zida la veille, l’ancien bras-droit de Blaise Compaoré fait face à l’opposition de la population, de la société civile et de la communauté internationale.
Le juge d’instruction en charge de l’enquête sur l’assassinat de Thomas Sankara avait convoqué les avocats des parties civiles ce jeudi matin pour leur communiquer les résultats de l’autopsie du corps présumé de l’ex-président.
Fidèle bras droit de Blaise Compaoré, le général Diendéré a été proclamé ce jeudi président du Conseil national pour la démocratie, organisme créé par les putschistes. Portrait.
« Jeune Afrique » a réussi à joindre par téléphone le général Gilbert Diendéré, ancien chef d’État-major particulier de Blaise Compaoré qui a pris jeudi matin la tête du coup d’État contre le régime de transition au Burkina Faso.
Un homme en uniforme est apparu ce matin à la télévision nationale pour annoncer la dissolution du gouvernement de transition et du Conseil national de transition. Des tirs sont en cours à Ouagadougou, quadrillée par des patrouilles du RSP. Le général Gilbert Diendéré a été proclamé président.
Des militaires du Régiment de la sécurité présidentielle (RSP), l’ex-garde prétorienne de Blaise Compaoré, ont pris en otage mercredi le président intérimaire du pays et son Premier ministre, à Ouagadougou. Un coup de force qui intervient à moins d’un mois de la présidentielle et qui a provoqué l’indignation de la communauté internationale, laquelle exige la libération des dirigeants de la transition.
À moins d’un mois des élections devant mettre fin au régime de transition, des militaires du régiment de sécurité présidentielle (RSP) ont arrêté mercredi le président Michel Kafando et le Premier ministre Isaac Zida, plongeant le Burkina Faso dans la crainte d’une tentative de coup d’État.
Des éléments du Régiment de sécurité présidentielle (RSP) ont interrompu le Conseil des ministres ce mercredi au palais présidentiel de Kosyam. Ils retiennent de force le président Michel Kafando, le Premier ministre Isaac Zida, et plusieurs ministres à la présidence.
Le gouvernement burkinabè et l’équipementier spécialisés dans les télécommunications, Alcatel-Lucent vont construire une plateforme G-Cloud. Les travaux débuteront ce jeudi 17 septembre pour une durée de 27 mois.
Depuis l’ouverture et l’expertise de sa tombe supposée, fin mai, aucun résultat n’a été annoncé par les autorités de transition. Où en est l’enquête sur l’assassinat de l’ancien président Thomas Sankara ? « Jeune Afrique » fait le point.
Quelques jours après la saisie de 5000 fausses cartes d’électeurs par la gendarmerie, plusieurs responsables politiques s’inquiètent des risques de fraudes qui pèsent sur les élections présidentielle et législatives, dont le premier tour est prévu le 11 octobre.
Le gouvernement intérimaire du Burkina Faso, qui doit céder le pouvoir à des autorités démocratiquement élues à l’issue de l’élection présidentielle du 11 octobre, a appelé samedi les candidats pro-Compaoré exclus de la course par le Conseil constitutionnel à faire preuve de « fair-play ».
Les candidats à pouvoir concourir à la présidentielle burkinabè seront finalement quatorze. Sur les seize présélectionnés, le Conseil constitutionnel a en effet écarté jeudi les dossiers de Djibrill Bassolé, ancien ministre des Affaires étrangères, et Yacouba Ouedraogo, ancien ministre des Sports.
La Suisse a importé en 2014 au moins 7 tonnes d’or venues du Togo… alors que que ce pays n’en produit pas. La Déclaration de Berne a remonté la filière jusqu’à des mines artisanales burkinabè où près de la moitié des travailleurs sont des enfants.
Avec l’acquisition de six nouvelles locomotives, Bolloré, la Côte d’Ivoire et le Burkina ont (enfin) débuté le 9 septembre la réhabilitation de la voie ferrée Abidjan-Ouagadougou. Les travaux dureront cinq ans pour multiplier par cinq le fret transporté.
Macky Sall, le chef de l’État sénégalais et président en exercice de la Cedeao, a convié ses homologues ouest-africains pour un sommet extraordinaire à Dakar, samedi 12 septembre. Il devrait notamment y être question de la crise politique qui secoue la Guinée-Bissau et des prochaines élections présidentielles au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire et en Guinée-Conakry.
Me Bénéwendé Sankara et Ablassé Ouédraogo ont introduit dimanche deux recours devant le Conseil constitutionnel contre plusieurs candidats à la présidentielle burkinabè. Djibrill Bassolé et Roch Marc Christian Kaboré sont notamment visés.
Un avion d’évacuation sanitaire transportant sept personnes du Burkina Faso au Sénégal s’est abîmé samedi soir au large de Dakar. L’ensemble de l’équipage est porté disparu.
Les administrations publiques burkinabè vont travailler de 7h à 15h 30 à partir du 15 septembre, a annoncé le gouvernement. Cette mesure vise à réduire la facture énergétique en hausse constante et à maîtriser les dépenses courantes.
L’ancien Premier ministre burkinabè, Kadré Désiré Ouédraogo, n’est pas le candidat de son parti (le CDP, anciennement au pouvoir) pour la présidentielle d’octobre. Il était pourtant apprécié de la base et des cadres. Explications.
Officiellement, il ne joue plus aucun rôle, mais il a conservé des alliés à Ouaga, y compris parmi les 22 candidats à la présidentielle du 11 octobre. Que l’on s’en revendique ou qu’on le honnisse, l’ancien président n’est jamais loin.
Si le capitaine Moussa Dadis Camara, chef de la junte guinéenne de 2008 à 2009, a raté son retour à Conakry, le 26 août, ce n’est pas à cause des autorités du Burkina Faso, pays où il vit en exil depuis cinq ans. Les présidents ivoirien et guinéen, en revanche, n’ont manifestement pas envie d’accueillir un hôte encombrant.