Annick Girardin, secrétaire d’État française au Développement et à la Francophonie, a tenu à rencontrer des responsables de la société civile lors de sa visite au Burkina Faso, du 25 au 27 avril. Ces derniers n’ont pas hésité à lui faire part de leurs inquiétudes, en particulier au sujet du code électoral.
Le secteur minier burkinabè a vu sa contribution au budget de l’État dégringoler de 12 % à 168 milliards de F CFA en 2014. Un léger coup de mou qui n’empêche pas de nouveaux projets de voir le jour.
Le président de transition burkinabè, Michel Kafando, doit effectuer sa première visite en France dans les prochains jours. Il sera reçu à l’Élysée par François Hollande.
Des milliers de personnes ont manifesté samedi à Ouagadougou en faveur du nouveau code électoral, qui exclut des prochaines élections d’octobre les partisans de l’ancien président Blaise Compaoré.
Annick Girardin, la secrétaire d’Etat française au Développement et à la Francophonie arrive ce samedi le 25 avril à Abidjan, première étape d’une tournée en Afrique de l’Ouest. Elle va notamment s’attarder sur le sol burkinabé, qu’elle sera la première membre du gouvernement français à fouler depuis la chute de Blaise Compaoré.
A Ouagadougou, au Burkina, l’institut international d’ingénierie de l’eau et de l’environnement (2IE) forme des étudiants venus de toute la sous-région. Découvrez en images cette école qui a développé des partenariats avec des sociétés internationales pour adapter sa formation à la demande du marché privé.
En Afrique comme ailleurs, les élections riment parfois avec fraudes ou, tout au moins, soupçons de votes multiples, de bourrages d’urnes et de manipulations en tous genres… Alors, pour réconcilier les électeurs avec le secret de l’isoloir, certains États adoptent des solutions innovantes comme l’utilisation de la biométrie. La clé de la transparence électorale ?
Les conséquences de l’adoption du nouveau code électoral burkinabè – qui exclut des prochaines consultations présidentielle et législatives les partisans de Blaise Compaoré – sont suivies de près par la communauté internationale.
Crise politique, discussions tripartites en berne, suspension de la licence d’exploitation de la compagnie minière Pan African Minerals qui exploite le gisement de manganèse de Tambao… Au Burkina Faso, la boucle ferroviaire est en stand-by. Explications.
Alors que l’enquête vient d’être relancée par la justice militaire du Burkina, retour sur dix-huit années de blocages judiciaires autour de l’assassinat de Thomas Sankara.
Les mouvements sankaristes burkinabè tenteront-ils un coup de poker, en désignant la veuve de Thomas Sankara candidate à la présidentielle d’octobre ? Ou le coup de théâtre se révèlera-t-il un coup d’épée dans l’eau ?
Selon des sources judiciaires et sécuritaires burkinabè, trois anciens ministres de Blaise Compaoré, interpellés pour des malversations présumées, ont été remis mardi en liberté, tandis qu’un quatrième a été placé en détention à la prison de Ouagadougou.
À Ouagadougou, les ambitions présidentielles de l’ancien ministre ne sont un secret pour personne. Rencontre avec un homme qui a presque réussi à faire oublier qu’il avait été un pilier du régime de « Blaise » et qui est décidé à se présenter malgré le nouveau code électoral.
Depuis 1989, cet industriel bien intégré au sein des élites politiques du pays est l’indéfectible ambassadeur du prince milliardaire. Une loyauté qui lui vaut notamment de présider Air Burkina.
Jérôme Bougouma, ex-ministre de l’Administration territoriale et de la Sécurité, et Salif Kaboré, ex-ministre des Mines et de l’Énergie, ont été déférés au parquet. Ces deux cadres du régime Compaoré sont soupçonnés de malversations et de surfacturations présumées.
Le chef de l’Etat burkinabè Michel Kafando a promulgué vendredi un nouveau code électoral controversé, excluant de la présidentielle et des législatives d’octobre les partisans du président déchu Blaise Compaoré, qui ont annoncé entrer en résistance.
Contestant ouvertement l’adoption du nouveau code électoral et les arrestations d’anciens proches ou soutiens de Blaise Compaoré, le CDP et les partis de l’ancienne majorité présidentielle ont annoncé jeudi qu’ils suspendaient leur participation au Conseil national de transition et à la Commission nationale de réconciliation et des réformes.
Djibrill Bassolé, ex-ministre des Affaires étrangères de Blaise Compaoré, ne mâche pas ses mots après le vote du nouveau code électoral, qui interdit aux partisans du président déchu de se présenter aux élections d’octobre prochain. Joint au téléphone par « Jeune Afrique », il réitère son intention de se présenter à la présidentielle.
Ancien chef de file de l’opposition burkinabè et président de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), Zéphirin Diabré a été officiellement invité par Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du Parti socialiste français, au prochain congrès de cette formation (Poitiers, 5-7 juin).
L’Afrique de l’Ouest est sur un pied d’alerte depuis que le Burkina Faso a déclaré début avril une épidémie de grippe aviaire sur son territoire. Le virus H5N1, hautement pathogène, pourrait bien traverser les frontières, préviennent les experts.
Accusés de « malversations présumées », trois anciens ministres de Blaise Compaoré sont placés en garde-à-vue depuis lundi. Ces arrestations interviennent alors que l’Assemblée intérimaire vient d’adopter une loi interdisant aux partisans de l’ex-président de se présenter aux élections présidentielle et législatives d’octobre prochain.
Les députés du Conseil national de transition (CNT) ont adopté mardi soir un nouveau code électoral controversé qui interdit aux partisans du président déchu Blaise Compaoré de se présenter aux élections présidentielle et législatives d’octobre prochain.
Plusieurs cadres du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) ont été arrêtés par la police Burkinabé. Parmis eux, trois anciens ministres sous le régime déchu de Blaise Compaoré. Les proches de l’ancien président sont soupçonnés de vouloir préparer une insurrection à l’approche du vote du nouveau code électoral.
Les responsables de six réseaux ouest-africains de microcrédit planchent sur la mise en place d’un nouvel établissement financier pouvant devenir une banque sous-régionale : la Financière de l’Afrique de l’Ouest, a appris « Jeune Afrique ».
Des hommes armés ont enlevé samedi un Roumain, responsable de la sécurité d’une mine du nord du Burkina Faso. Une première dans ce pays sahélien jusqu’alors épargné par les enlèvements d’Occidentaux, contrairement au Mali et au Niger voisins.
Après les propos du Premier ministre Zida visant les grévistes impliqués dans de récents mouvements sociaux, la quasi-totalité des syndicats du public et du privé ont appelé à une grève générale le mercredi 8 avril.
Le tribunal de grande instance de Ouagadougou a condamné l’homme d’affaires Boureima Ouédraogo, PDG du groupe Obouf, à un an de prison ferme et à une amende de 10 millions de F CFA pour tromperie aggravée du consommateur.
Une épidémie de grippe aviaire a été officiellement déclarée au Burkina Faso, où 115 000 volailles sont mortes ou ont été abattues ces derniers jours. Aucune victime humaine n’est à déplorer pour l’instant.
Les Burkinabè et les Guinéens viennent en renfort au nord du Mali pour épauler la Minusma face aux jihadistes qui reprennnent du terrain. En tout, ce sont quelque 1 500 hommes supplémentaires qui doivent arriver entre avril et juin.