Alors que le Fespaco et ses traditionnelles bousculades viennent de s’achever, les salles obscures du Burkina continuent d’attirer les mordus du septième art.
Mis en disponibilité par l’armée pour se consacrer à la politique, Djibrill Bassolé, ex-chef de la diplomatie burkinabè sous Blaise Compaoré, devrait officiellement se déclarer candidat à la présidentielle d’ici le début du mois d’avril.
Les services de sécurité de la RDC ont procédé dimanche à l’arrestation de quatre membres des mouvements citoyens sénégalais « Y’en a marre » et burkinabè « Balai citoyen », qui participaient à une activité organisée à Kinshasa par le collectif congolais « Filimbi », entendez « sifflet » en swahili. Que leur reproche-t-on ?
Les autorités burkinabè ont suspendu la licence d’exportation de la compagnie minière Pan African Minerals qui exploite le gisement de manganèse de Tambao.
Le colonel Auguste Denise Barry, ministre burkinabè de l’Administration territoriale et de la Sécurité et bras droit du Premier ministre Zida, a été reçu hier par Alassane Ouattara à Abidjan. Un signe d’apaisement de plus dans les relations entre les deux pays.
Transition au Burkina Faso, élection au Nigeria, dialogue politique en Guinée… De passage à Paris début mars, Mohamed Ibn Chambas, représentant spécial de Ban Ki-moon pour l’Afrique de l’Ouest, a fait le tour de l’actualité de la région.
Après plus de quinze ans de pourparlers, le ciel africain est enfin libéralisé pour les transporteurs locaux. Mais rares sont ceux qui peuvent se hisser à la même altitude que leurs rivaux internationaux. Leur existence même est souvent suspendue à l’arrivée d’un repreneur… ou à un rapprochement stratégique.
Le marocain Cimaf a inauguré une usine de broyage d’une capacité de production de 500 000 tonnes de ciment au Burkina Faso. Le complexe industriel a nécessité un investissement de 30 millions d’euros.
La 24e édition du festival de Ouagadougou a révélé un fossé croissant entre les oeuvres africaines promises à un parcours international et celles destinées à un public local.
Le Fespaco, grand festival du cinéma africain, s’est achevé samedi à Ouagadougou avec le sacre du film « Fièvres », du réalisateur marocain Hicham Ayouch, le film vedette « Timbuktu » devant se contenter de prix mineurs.
Projeté jeudi soir au Fespaco, le film « Timbuktu » d’Abderrahmane Sissako a reçu un franc succès après la polémique sur son éventuelle suspension pour des raisons sécuritaires.
Le scandale des 1300 tonnes de soda périmé a secoué le Burkina. Le 2 mars, le PDG du groupe Obouf, Boureima Ouédraogo, a été écroué à Ouagadougou. Il sera entendu le 17 mars.
Ancien chef d’état-major particulier de Blaise Compaoré, le général Gilbert Diendéré est sérieusement pressenti pour prendre la tête de la lutte antiterroriste au Burkina.
CimBurkina, propriété du groupe allemand Heidelberg, démarre sa production de ciment au Burkina Faso avec une unité d’une capacité annuelle de 700 000 tonnes et se positionne en concurrent direct de l’indien Diamond Cement, leader du marché.Le cimentier allemand Heidelberg, l’un des 5 leaders mondiaux du secteur, se lance dans la production de ciment au Burkina Faso avec CimBurkina, une usine d’une capacité de production journalière est de 2 000 tonnes, soit 700 000 tonnes par an. Cette production est destinée prioritairement au Burkinaba Faso, qui compte déjà trois acteurs : l’indien Diamond Cement, leader avec 60 % de parts de marché, Cimfaso et le marocain Cimaf.La société mise sur son expertise et entend se positionnner comme un acteur de la production de ciment de haute qualité avec un prix compétitif de 114 000 F CFA (174 euros) la tonne. »Notre objectif est de conquérir 25 % du marché et de créer un climat concurrentiel sain permettant d’équilibrer l’offre et la demande », confie l’administrateur directeur général de CimBurkina, Éric Goulignac. Heidelberg, présent également au Ghana, au Bénin, au Liberia, au Togo, en Tanzanie, en Sierra Leone et en RD Congo, entend miser sur la qualité de sa production avec un prix compétitif de 114 000 FCFA par tonne. L’usine va déjà générer une centaine d’emplois permanents et 300 autres indirects.InvestissementsSitué au nord de Ouagadougou dans la zone industrielle de Kossodo, le complexe industriel a nécessité un investissement de 25 milliards de F CFA (35 millions d’euros). C’est le premier investissement allemand d’une telle envergure au Burkina Faso. « L’usine que nous inaugurons est une preuve tangible qui montre qu’on peut faire des affaires au Burkina Faso. Nous voulons donc que votre groupe soit notre ambassadeur et incite les investisseurs allemands à venir nombreux », a déclaré Hyppolite Dah, le ministre burkinabè du Commerce.Selon les estimations de ce ministère, la demande de ciment au Burkina Faso, en croissance régulière, se situerait aujourd’hui entre 1,5 et 2 millions de tonnes par an.Par Nadoun Coulibaly, à Ouagadougou
Le gouvernement de transition burkinabè a adopté mercredi un décret autorisant l’exhumation et l’expertise de la dépouille supposée de Thomas Sankara. Mais la procédure s’annonce encore longue, aucun accord n’ayant été conclu entre les autorités et Mariam Sankara, la veuve de l’ex-président.
Après avoir été un temps menacé de déprogrammation, le film « Timbuktu » d’Abderrahmane Sissako sera bien diffusé au Fespaco le 6 mars. Retour sur une polémique qui a fait tanguer l’ouverture de la 24e édition du plus grand festival de cinéma du continent.
Après la tempête médiatique déclenchée par la décision des organisateurs de retirer Timbuktu de la compétition officielle de la 24e édition du Fespaco, le ministre burkinabè de la Culture a annoncé vendredi que le film serait finalement « diffusé » et maintenu en compétition officielle.
Votre président a-t-il le baccalauréat ? Un master ? À-t-il étudié l’économie ou le droit ? En France ou en Chine ? Toutes les réponses avec notre jeu interactif.
Le film « Timbuktu », qui a raflé sept prix lors de la dernière cérémonie des Césars, dont ceux du meilleur film et du meilleur réalisateur pour Abderrahmane Sissako, sera-t-il programmé au Fespaco prévu samedi ?
Plusieurs pays d’Afrique francophone ont adopté un statut officiel de « chef de file de l’opposition ». D’autres ont voté des textes mais attendent toujours la désignation de leur opposant en chef. Mali, Burkina, Guinée, RDC… Voici la place institutionnelle réservée à vos opposants.
Le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) ouvre ses portes le 28 février au Burkina-Faso. De nombreuses personnalités du monde de la culture sont attendues à cette biennale qui fête sa 24e édition.
Le film franco-mauritanien « Timbuktu », sept fois récompensé aux Césars, devait être retiré mercredi de la compétition officielle de la 24e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco). Cette décision intervient pour des motifs sécuritaires, selon Gervais Hien, chargé de communication de l’organisation.
Du Français Dominique Strauss-Kahn au Malaisien Anwar Ibrahim, on ne compte plus les responsables politiques dont les moeurs débridées, ou supposées telles, ont brisé la carrière. Pourquoi, à l’inverse, les frasques des dirigeants africains ne les conduisent-elles (presque) jamais devant les tribunaux ?
On croyait Michel Kafando, le président de la transition du Burkina, condamné à jouer les seconds rôles en attendant les élections. C’est pourtant son Premier ministre, le lieutenant-colonel Zida, qui est en difficulté, pas lui, diplomate quasi inconnu il y a encore trois mois.
C’est en toute discrétion que l’ex-président du Faso Blaise Compaoré s’est installé à Abidjan dans la nuit du 12 au 13 février. Il y bénéficie d’une résidence d’État dans le quartier huppé de Cocody.
Pour la première fois depuis sa nomination au poste de président de la transition, Michel Kafando s’est confié à « Jeune Afrique ». Un entretien exclusif à retrouver dans le n°2823, en kiosque du 15 au 21 février. Extraits.