Au Burkina Faso, les autorités de transition planchent sur l’organisation des élections présidentielle et législatives qui doivent avoir lieu avant la mi-novembre 2015 pour remettre le pays sur les rails démocratiques. « Jeune Afrique » fait le tour des questions qui sont encore sur la table. Donnez, vous aussi, votre avis !
Après avoir défilé dimanche à Paris aux côtés de François Hollande, et sa visite officielle en Algérie lundi et mardi, le président sénégalais Macky Sall est attendu à Ouagadougou.
Les femmes puissantes sont de plus en plus nombreuses sur le continent. Voici notre sélection – forcément subjective – des 50 Africaines les plus influentes au monde.
À l’occasion de la 30e édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN 2015), qui se déroule du 17 janvier au 8 février en Guinée équatoriale, « Jeune Afrique » vous propose de découvrir tous les records de la compétition phare du football africain.
L’État burkinabè va donner « des moyens » à la famille de l’ex-président Thomas Sankara, tué lors du putsch de 1987, afin d’expertiser sa tombe, a annoncé mercredi le président Michel Kafando.
Au village de Dî, les légumes poussent toute l’année, quelle que soit la saison. Cette prouesse est liée à l’installation d’un périmètre irrigué sur plus de 2 000 hectares, dans la vallée burkinabè du Sourou. Une révolution pour les cultivateurs locaux qui fait vivre près de 7 000 familles.
Qui sera président du Burkina Faso dans un an ? La chute de Blaise Compaoré aura-t-elle un effet au Togo ? Quel sera l’impact de Boko Haram sur le vote des Nigérians ? Qui affrontera Alassane Ouattara en Côte d’Ivoire ? 2015, année d’espoir, année à risque.
Suite à notre sondage sur l’Africain de l’année, vous avez plébiscité les « hommes intègres », tombeurs de Blaise Compaoré. Signe que l’aspiration à plus de démocratie traverse l’ensemble du continent.
Des personnalités de la société civile et des intellectuels burkinabè ont lancé samedi un appel à contribution populaire pour transformer en musée les restes du parlement incendié lors de l’insurrection qui a chassé Blaise Compaoré du pouvoir.
Plusieurs dizaines de personnes ont manifesté vendredi à Ouagadougou devant le ministère des Infrastructures du Burkina pour demander la démission du ministre Moumouni Guiguemdé, accusé par la presse d’être un ancien détenu et un faussaire.
Le gouvernement de transition ne fait pas dans la demi-mesure : deux partis liés à l’ancien régime, dont le CDP de Blaise Compaoré, ont été suspendus pour cause d’activisme.
Le gouvernement burkinabè de transition a annoncé l’ouverture d’une enquête pour déterminer si cette société, détenue par Alizéta Ouedraogo, l’ex-« belle-mère nationale », lui avait été cédée frauduleusement.
L’annonce de la réouverture du dossier de l’assassinat de Norbert Zongo en 1998 a été faite mardi par la ministre de la Justice, Joséphine Ouédraogo, lors du Conseil des ministres.
Selon l’ordonnance de renvoi devant le tribunal correctionnel de Niamey que J.A. a consultée, Hama Amadou, son épouse et trente coïnculpés devront passer en jugement dans une vaste affaire de trafic de bébés. Alizéta Ouédraogo, l’ancienne « belle-mère nationale » du Burkina Faso, est quant à elle pour l’instant simplement citée.
Ils s’appellent Mariam, Philippe, Auguste, Florence, Pascal, Valentin ou Odile… Tous font partie des proches de Thomas Sankara, assassiné en 1987 et dont on vient de fêter l’anniversaire de la naissance, le 21 décembre. Qui sont-ils, où vivent-ils ? J.A. a reconstitué l’arbre généalogique de la famille.
À l’appel du « Balai citoyen », quelque 300 personnes ont déposé dimanche des balais sur la tombe de Thomas Sankara pour commémorer le 65e anniversaire de sa naissance. Ce geste symbolique vise à demander « justice » pour l’ex-président du Burkina Faso, assassiné lors d’un coup d’État le 15 octobre 1987.
Les dirigeants des cinq pays du « G5 du Sahel » (Tchad, Niger, Burkina Faso, Mali, Mauritanie), réunis vendredi en sommet à Nouakchott, ont appelé l’ONU à mettre en place une force internationale « pour neutraliser les groupes armés » en Libye.
Guillaume Soro, le président de l’Assemblée nationale ivoirienne, a profité fin novembre d’un déplacement officiel au Maroc pour discrètement rendre visite à l’ex-président burkinabè Blaise Compaoré, alors installé à Casablanca.
Depuis leur arrivée aux affaires, les autorités de la transition burkinabè, guidées par le Premier ministre, Isaac Zida, et le président, Michel Kafando, mènent progressivement une opération de « nettoyage » des soutiens et des symboles de l’ancien régime de Blaise Compaoré.
Le président ivoirien a annoncé lundi soir la création d’un fonds de 15 millions d’euros pour « l’indemnisation » des victimes de la crise postélectorale de 2010-2011, qui a fait environ 3 000 morts.
Disparu de la circulation depuis la démission de son frère Blaise, le 31 octobre dernier, François Compaoré a refait surface. « Jeune Afrique » a retrouvé sa trace… près de Cotonou, au Bénin.
Des acteurs du drame de la mise à mort de Thomas Sankara et de ses camarades, seul le commanditaire du meurtre demeure inconnu. Mais tous les regards se tournent vers l’ancien frère d’armes, Blaise Compaoré.
Le ministère de l’Administration territoriale a officiellement annoncé lundi la suspension du CDP, le parti de Blaise Compaoré. La Fedap-BC, une association de soutien à l’ancien président, et l’ADF-RDA, formation qui avait pris position en faveur du projet de modification consitutionnelle, sont aussi suspendues.
Le mythe est intact, mais l’Histoire reste à écrire. Vingt-sept ans après, les tombeurs de Blaise Compaoré s’apprêtent à rouvrir le dossier explosif de l’assassinat de l’ancien président. Reste à savoir s’ils auront le courage d’aller jusqu’au bout.
Le Premier ministre burkinabè Isaac Zida a annoncé samedi la nationalisation d’une entreprise appartenant au clan de l’ex-président Blaise Compaoré, affichant la volonté des autorités intérimaires de lutter contre l’impunité, à l’occasion du 16e anniversaire de l’assassinat du journaliste Norbert Zongo.
Des milliers de personnes ont manifesté samedi à Ouagadougou en hommage à Norbert Zongo, un journaliste burkinabè assassiné il y a seize ans, le 13 décembre 1998 sous la présidence de Blaise Compaoré, a constaté l’AFP.
Le Burkina Faso célébrait jeudi le 54e anniversaire de son indépendance. À cette occasion, le président de transition Michel Kafando a annoncé la tenue prochaine d’états généraux de la justice.