Les raéliens du Burkina Faso viennent d’annoncer que leur prophète soutenait la création de l’Alliance des États du Sahel par les autorités du Burkina Faso, du Mali et du Niger.
Le parquet militaire a annoncé le 8 octobre l’ouverture d’une enquête à la suite du décès du commandant Ismaël Touhogobou, abattu à son domicile alors qu’il devait être questionné en lien avec une « tentative d’atteinte à la sûreté de l’État ».
Une semaine après l’annonce de la mise en échec d’une tentative de coup d’État, le président de la transition a suspendu huit officiers et limogé le chef d’état-major de la gendarmerie nationale.
Une semaine après avoir affirmé qu’il avait déjoué une tentative de coup d’État, le président de la transition a limogé le lieutenant-colonel Evrard Somda, dont il se méfiait depuis plusieurs mois.
Le président de la transition burkinabè a fait des Volontaires pour la défense de la patrie l’une des pierres angulaires de sa stratégie militaire. Et l’un des garde-fous de son régime.
Quelques jours après l’annonce d’une tentative de coup d’État et l’arrestation de plusieurs officiers à Ouagadougou, le président de transition tente de reprendre le contrôle d’une situation toujours tendue.
Sécurité, tensions dans l’armée, élections, relations avec la Russie, la France ou la Côte d’Ivoire… Le capitaine Ibrahim Traoré s’est exprimé vendredi soir à la télévision nationale.
Des milliers de personnes se sont rassemblées ce 29 septembre à Ouagadougou pour soutenir les autorités de transition, presque un an jour pour jour après le coup d’État du capitaine Ibrahim Traoré.
Quatre officiers accusés d’avoir fomenté un putsch contre le régime de transition ont été arrêtés le 27 septembre à Ouagadougou. Ils étaient, pour la plupart, à la tête d’unités spéciales.
Le gouvernement de transition burkinabè a expliqué que les services de renseignement et de sécurité avaient réussi à faire échouer un putsch, dont les acteurs ont été interpellés ou restent recherchés.
À quelques jours de l’anniversaire du coup d’État, les soutiens du capitaine Ibrahim Traoré avaient appelé à descendre dans la rue pour défendre le régime.
La France a annoncé la suspension des visas étudiants pour les ressortissants du Niger, du Mali et du Burkina Faso. Plusieurs milliers de personnes sont concernées par cette mesure de rétorsion très critiquée.
Après nos récentes publications faisant état de tensions au sein de l’armée, les autorités de transition burkinabè ont accusé Jeune Afrique de diffuser des articles « mensongers ».
Tirs inexpliqués autour de la primature et dans un camp militaire de Ouagadougou, grogne dans des casernes, dissensions entre officiers… À l’approche du premier anniversaire de l’arrivée au pouvoir du capitaine Ibrahim Traoré, le malaise est perceptible.
Les représentants de Bamako et de Ouagadougou ont témoigné leur soutien à la junte nigérienne, empêchée de prendre la parole à l’Assemblée générale de l’ONU. Ils ont également enchaîné les coups contre la France, accusée d’être complice du terrorisme.
Un mouvement d’humeur a gagné des garnisons militaires le 20 septembre avant d’être finalement contenu. Ces dernières semaines, le régime du capitaine Ibrahim Traoré se montre particulièrement sur ses gardes.
La note du Quai d’Orsay invitant à suspendre toute coopération culturelle avec les artistes de pays africains témoigne de l’inévitable politisation de la culture par les pouvoirs politiques. Au même titre que les appels à la censure d’auteurs et d’œuvres russes en raison de l’invasion de l’Ukraine.
Les régimes militaires dirigés par Assimi Goïta au Mali, Ibrahim Traoré au Burkina Faso et Abdourahamane Tiani au Niger ont signé samedi une charte établissant une alliance défensive.
Les autorités de transition burkinabè ont donné deux semaines à l’attaché de défense français et à son équipe pour quitter Ouagadougou, tout en fermant leur mission militaire à Paris.
Le gouvernement français a demandé aux acteurs culturels hexagonaux de ne plus lancer de nouvelles invitations aux artistes nigériens, maliens et burkinabè. Face à la levée de boucliers, le ministère a rétropédalé… Partiellement.
Le réexamen de l’extradition de François Compaoré demandé à la France par la CEDH ne fait « aucunement obstacle » à l’instruction, selon le garde des Sceaux burkinabè.
Le président de la transition a procédé à plusieurs changements à la tête de ses services, quelques jours après l’annonce de diverses tentatives de déstabilisation de son régime.
Le 4 septembre, des soldats du 12e Régiment d’infanterie commando (12e RIC) ont été encerclés par des jihadistes dans cette commune proche de Ouahigouya. Selon un bilan officiel, 17 d’entre eux et 36 VDP, des supplétifs civils de l’armée, ont été tués.
Le gouvernement burkinabè a annoncé l’arrêt de la suspension de la radio privée Oméga à compter du 11 septembre. Elle avait été interrompue il y a un mois, après l’interview d’un opposant au régime militaire au Niger.
En dépit des tensions sécuritaires et des difficultés politiques, l’agriculture burkinabè affiche une bonne santé et des résultats satisfaisants, en particulier dans les cultures vivrières.
Dénonçant des « accords signés par la France » qui empêchent les pays africains de se développer, le président de transition burkinabè a évoqué de nouvelles coopérations pour son pays.
Grâce à sa victoire devant la Cour européenne des droits de l’homme, qui s’est opposée à son extradition vers Ouagadougou depuis Paris, l’ancien « petit président » compte se rendre dès que possible au chevet de son aîné, très affaibli par une maladie neurologique.