À cheval entre Ouagadougou et Abidjan, le groupe familial est actif dans l’industrie, le négoce, l’immobilier et l’agro-industrie. En investissant dans de nouvelles lignes de broyage de fèves de cacao, il veut se faire une place face aux multinationales du secteur.
Le jeune fondateur du groupe de construction burkinabè, Kastor Africa, a obtenu le quitus des autorités ivoiriennes pour la réalisation d’une nouvelle ville durable à moins d’une centaine de kilomètres d’Abidjan. Eco City devrait mobiliser plusieurs milliards d’euros d’investissement.
Dans le secteur financier abidjanais, traditionnellement dominé par des groupes étrangers, les Burkinabè sont en train de remporter leur pari. Comme en témoignent les réussites de Coris Bank et Fidelis Finance.
Cacao, immobilier, banques, distribution… Les hommes d’affaires burkinabè diversifient leurs activités dans de nombreux secteurs en Côte d’Ivoire. Qui sont ces pionniers de l’intégration économique régionale ?
Un centre de transit a été mis en place à Ouessa pour accueillir ces déplacés. Le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés a demandé au gouvernement ghanéen de mettre fin à ces expulsions.
Quatre attaques attribuées à des jihadistes ont eu lieu dans le pays en l’espace de quelques jours. Lors des deux dernières, survenues le 7 juillet au nord et à l’ouest, 22 civils, dont 20 supplétifs de l’armée, ont été tués.
Ce 9 juillet, à Bissau, l’organisation ouest-africaine tient un nouveau sommet consacré aux transitions militaires en cours à Bamako, Ouagadougou et Conakry, où sa légitimité est largement remise en question.
Alors que la Cedeao tient le 9 juillet un sommet consacré aux transitions en cours au Mali, en Guinée et au Burkina Faso, les doutes sont de plus en plus forts sur le respect du calendrier électoral par les autorités burkinabè, censées organiser des élections présidentielle et législatives d’ici juillet 2024.
Le jeune président de transition burkinabè a recours à des Bayraktar TB2 pour lutter contre les groupes jihadistes. Une arme efficace, qui permet aussi de faire la promotion d’une armée moderne et offensive.
Burkinabè, Maliens, Nigériens… Ils sont des centaines à être enlevés chaque année par le JNIM ou par d’autres groupes jihadistes. Dans l’indifférence quasi générale.
Obligé de composer avec les juntes au pouvoir en Guinée, au Burkina Faso et au Mali, le président ivoirien Alassane Ouattara tente de trouver la bonne formule.
Chaque libération est l’aboutissement d’un lent et discret processus de médiation, mené par des intermédiaires aux profils variés. Parmi eux, une poignée de négociateurs aguerris.
Filiale de Lilium Capital, Lilium Mining a racheté au géant canadien Endeavour les mines aurifères de Wahgnion et Boungou pour quelque 300 millions de dollars. Trois semaines après l’acquisition de deux filiales de Société Générale, l’entrepreneur americano-burkinabè Simon Tiemtoré semble insatiable.
Ces dernières années, le nombre d’enlèvements au Mali, au Burkina Faso et au Niger a explosé. Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM, ou JNIM), devenu expert en la matière, en a fait un pilier de sa stratégie d’expansion dans la région.
Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées samedi à Ouagadougou pour réaffirmer la légitimité du régime du capitaine Traoré et réclamer une nouvelle Constitution.
La chaîne d’information en continu LCI a été suspendue pendant trois mois par les autorités burkinabè, qui l’accusent d’avoir diffusé de « fausses informations », notamment sur l’avancée des jihadistes dans le pays.
Après Assimi Goïta au Mali, le capitaine Traoré envisagerait-il lui aussi de changer de Loi fondamentale ? C’est en tout cas ce que suggèrent de récentes déclarations du Premier ministre, Apollinaire Joachim Kyélem de Tambèla.
Au moins 31 soldats et trois supplétifs civils de l’armée ont été tués, le 26 juin, dans une attaque de jihadistes présumés dans le nord du pays frontalier du Mali. Le même jour, dans la même région, une autre attaque aurait coûté la vie à des « dizaines » d’autres VDP.
Quatre ministres (Administration territoriale, Justice, Agriculture et Environnement) ont été remplacés, mais les occupants des principaux postes restent en place.
Selon le président ivoirien Alassane Ouattara, le prochain sommet de l’organisation régionale se repenchera sur la tenue des scrutins devant marquer la fin des transitions en Afrique de l’Ouest.
Dans un communiqué publié le 18 juin, le gouvernement burkinabè a applaudi la demande de retrait de la mission onusienne formulée deux jours plus tôt par les autorités de transition maliennes devant le Conseil de sécurité, à New-York.
Depuis l’arrivée au pouvoir du capitaine Traoré, en octobre 2022, Ouagadougou a nettement pris ses distances avec la France et s’est rapprochée de plusieurs pays non-occidentaux.
Pour remporter la guerre qu’il livre aux groupes jihadistes qui contrôlent des pans entiers du Burkina Faso, le président de la transition utilise massivement les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), des supplétifs civils de l’armée. Un choix qui suscite bien des appréhensions, dans l’armée comme dans la société civile.
La fermeture des locaux de ce média, justifiée par les autorités par un contentieux fiscal, est survenue dans un contexte de pressions de la junte envers de nombreux organes de presse.
La directrice générale d’Allianz Africa a reçu le 5 juin à Abidjan le prix « CEO of the year », qui lui a été remis dans le cadre de l’Africa CEO Forum.
Le chef de l’État ivoirien souhaite reprendre les opérations conjointes avec le Burkina Faso, mais, pour le moment, le président de la transition temporise. Explications.