Ils étaient des piliers du régime de Blaise Compaoré. La chute de l’ex-président burkinabè les a contraints à se faire discrets ou même à quitter le pays. Découvrez en infographie la nouvelle vie de ces anciens caciques du pouvoir.
Un deuxième assassinat entache l’ère Compaoré au Burkina : celui du directeur de « L’Indépendant », Norbert Zongo, qui enquêtait sur un homicide impliquant François, le frère du président. C’était il y a tout juste seize ans, le 13 décembre 1998.
C’est dans une vaste villa mise à leur disposition par un ami du couple et située non loin de Casablanca que, selon nos informations, l’ancien président burkinabè Blaise Compaoré et son épouse se sont installés depuis leur arrivée au Maroc, le 20 novembre.
La Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2015 débute le 17 janvier. Consultez le calendrier complet et les résultats des matchs de la compétition qui s’achèvera le 8 février en Guinée équatoriale.
Très proche du chef du gouvernement, le colonel Barry a été nommé ministre de l’Administration territoriale et de la Sécurité. Il va donc jouer un rôle majeur dans les mois qui viennent au Burkina.
Alors que le tirage au sort de la phase finale de la CAN 2015 (17 janvier-8 février) a eu lieu le 3 décembre au soir à Malabo (Guinée Équatoriale), les seize qualifiés ont pour la plupart bien avancé sur leur programme de préparation, et notamment l’endroit où ils effectueront leur stage. Et Abou Dhabi (Émirats arabes unis) sera un endroit particulièrement couru…
Les autorités de transition burkinabè ont annoncé leur intention de rouvrir l’enquête judiciaire sur l’assassinat de Thomas Sankara. La nouvelle procédure pourrait être transmise à la justice militaire. Explications.
Réfugié au Congo où il a refait sa vie, Étienne Zongo, l’ancien aide de camp de Thomas Sankara, s’interroge sur l’opportunité de revenir dans son pays. En toute sécurité ?
Le gouvernement de transition burkinabè a revu à la baisse les prévisions de croissance pour 2014 à 5,1% contre 6,8% intialement. Le budget 2015, en préparation, devrait être inférieur à celui de cette année.
La famille Sankara n’a jamais été réunie depuis l’assassinat du père de la révolution burkinabè, en 1987. Aujourd’hui, après la chute de Blaise Compaoré, l’espoir renaît.
C’était l’un des membres les plus influents du premier cercle de la présidence. Réfugiée à Paris, Alizéta Ouédraogo, l’ex-« belle-mère nationale », dit n’avoir pas vu venir la chute de Compaoré et veut rentrer au pays.
L’ex-président Blaise Compaoré devra-t-il affronter les tribunaux ? La justice nationale ou internationale ? Les déclarations des autorités burkinabè se suivent et ne se ressemblent pas. Pas encore…
Plusieurs dizaines de milliers de personnes, dont le président de la transition, Michel Kafando, et son Premier ministre, le lieutenant-colonel Zida, se sont rassemblées mardi pour rendre hommage aux « martyrs de la révolution » qui a balayé fin octobre le président Blaise Compaoré.
Un adjudant français des forces spéciales est mort samedi au Burkina Faso dans un accident d’hélicoptère survenu lors d’un vol d’entraînement, a annoncé dimanche le ministère de la Défense.
Avec l’arrivée au pouvoir du président de transition Michel Kafando, le Burkina Faso retrouve un chef d’État civil après quasiment un demi-siècle de pouvoir militaire. Retour, en infographie, sur le destin mouvementé des sept prédécesseurs du nouveau président burkinabè.
Lors d’une rencontre jeudi avec la presse nationale, le Premier ministre intérimaire, Isaac Zida, a annoncé que le Burkina allait demander au Maroc l’extradition de Blaise Compaoré si les institutions judiciaires du pays étaient saisies par une plainte contre le président déchu.
Le président de la transition, Michel Kafando, a mis fin jeudi par décret aux fonctions de chef d’état-major particulier à la présidence du Faso du général Gilbert Diendéré, patron du régiment de sécurité présidentielle (RSP).
Que vont devenir les anciens cadres du parti de Blaise Compaoré après la chute de leur mentor ? Les nouvelles forces politiques au pouvoir hésitent entre deux démarches.
Depuis le départ de Blaise Compaoré, le pays, en pleine transition, s’est doté d’un exécutif bicéphale. À la présidence, Michel Kafando le diplomate ; à la primature, le lieutenant-colonel Zida. La balance du pouvoir pourrait vite pencher du côté du second…
Selon un comité d’experts désigné par le Premier ministre Zida, 24 personnes sont mortes et 625 ont été blessées à travers le pays entre fin octobre et début novembre, durant les émeutes qui ont provoqué la chute du président Blaise Compaoré.
Moustapha Chafi ne se mêlait pas de politique intérieure, mais ce conseiller de l’ombre a perdu, le 31 octobre, son principal protecteur en la personne de Blaise Compaoré.
Sous pression de la société civile depuis hier, Adama Sagnon a démissioné mardi de son poste de ministre de la Culture dans le gouvernement de la transition. Ancien procureur sous la présidence de Blaise Compaoré, il est accusé d’avoir entravé le dossier Norbert Zongo, journaliste d’investigation assassiné en décembre 1998.
Peut-être le puissant général Diendéré tire-t-il des ficelles en coulisses. Mais le 31 octobre, c’est bien le lieutenant-colonel Zida qui a remplacé Compaoré au sommet de l’État, avant d’être nommé Premier ministre par le président de la transition, Michel Kafando.
L’ancien chef rebelle ivoirien a longtemps bénéficié des conseils et des largesses de son grand frère burkinabè. Aujourd’hui, Guillaume Soro réagit pour la première fois aux événements qui ont précipité la chute de Blaise Compaoré.