Militaires ou civils, sous l’objectif des caméras ou en coulisses, ils ont joué un rôle déterminant pendant la chute de Blaise Compaoré. Gilbert Diendéré, lieutenant-colonel Zida, Smockey, Salif Diallo… Voici les acteurs clés de la révolution burkinabè.
Il a suffi de trois jours pour que Blaise Compaoré soit poussé dehors par le peuple. Mais trois jours minutieusement préparés, comme le révèle l’enquête de « Jeune Afrique ». Retour, heure par heure, sur la chute de l’ex-président burkinabè.
Dans un rapport publié mardi, Human Rights Watch dénonce la mort ou la disparition de plus de 80 personnes victimes, selon l’ONG, de violences policières lors de l’opération « Likofi », grande opération antibanditisme menée à Kinshasa entre novembre 2013 et février 2014.
Michel Kafando, le nouveau président de transition au Burkina Faso, prêtera serment mardi avant d’entrer en fonction vendredi, mettant ainsi fin à trois courtes semaines de régime militaire dirigé par le lieutenant-colonel Zida.
Jean Christophe Ilboudo, un proche de François Compaoré, a été démis lundi de ses fonctions de directeur général de la Société nationale burkinabè d’électricité (Sonabel, publique) par le lieutenant-colonel Yacouba Zida.
Marwane Ben Yahmed s’est entretenu avec le président burkinabè déchu, Blaise Compaoré. Lequel donne, depuis son exil en Côte d’Ivoire, sa version des faits.
Désigné dans la nuit de dimanche comme le chef de l’État intérimaire du Burkina Faso, le diplomate Michel Kafando est une figure bien connue de la vie politique du pays. Sa nomination, saluée par l’Union africaine, marque ainsi la fin de la page du régime militaire qui a pris le pouvoir à la chute de Blaise Compaoré.
Cinq personnalités ont été choisies par civils et armée comme candidates au poste de président de la transition du Burkina Faso, un président qui dirigera le pays jusqu’aux élections prévues fin 2015.
Le Sénégal d’Alain Giresse, l’Afrique du Sud, le Cameroun, la Zambie, le Burkina Faso et le Gabon se sont qualifiés samedi pour la CAN 2015, lors de l’avant-dernière journée des éliminatoires.
Militaires et civils ont sélectionné leurs candidats pour le poste de président intérimaire du Burkina Faso samedi, jour où l’armée a annoncé le rétablissement de la Constitution, une étape déterminante pour permettre le retour au pouvoir des civils.
Le Burkina Faso a franchi samedi une étape significative d’un retour au pouvoir des civils avec l’annonce par les militaires du rétablissement de la Constitution qu’ils avaient suspendue le jour même de la chute du président Blaise Compaoré, renversé par la rue.
Le lieutenant-colonel Zida a annoncé vendredi que la « charte de la transition » adoptée par les civils et l’armée serait signée le lendemain, samedi. Le président civil de transition devrait lui être connu en début de semaine prochaine.
François, le frère, la belle-mère de ce dernier, Alizéta Ouédraogo, et quelques autres membres du clan Campaoré cristallisent à eux seuls toutes les crispations d’une population excédée.
D’Alassane Ouattara à Boni Yayi, en passant par Ibrahim Boubacar Keïta, Faure Gnassingbé ou Alpha Condé… Tous n’ont pas le même avis sur le départ de Compaoré.
Alors que militaires et civils se sont mis d’accord sur le fonctionnement des institutions transitoires, l’identité du président civil de la transition reste toujours un mystère. Des noms circulent…
Armée et civils se sont mis d’accord jeudi sur l’organisation des institutions de transition. Reste maintenant à négocier l’identité des personnalités qui seront appelées à les diriger.
Les négociations entre l’armée, l’opposition, la société civile et les religieux doivent se poursuivre jeudi avec en ligne de mire un possible accord sur le projet de charte de transition.
Après les amendements apportés par l’armée sur la charte de la transition adoptée par les partis d’opposition et la société civile burkinabè, ces derniers doivent se rencontrer de nouveau mercredi pour « finaliser le document ».
Mohamed Ould Abdelaziz, le chef de l’État mauritanien et président en exercice de l’Union africaine, a effectué une visite d’une journée à Ouagadougou, lundi 10 novembre. Il a estimé la situation moins complexe que « ce que le laissent entendre certains ».
En souhaitant triturer ses faibles institutions, l’ex-homme fort du Burkina Faso, Blaise Compaoré, n’a fait que révéler sa propre fragilité. Avertissement aux alchimistes-présidents qui rôdent autour de leur loi fondamentale.
Mohamed Ould Abdelaziz, chef de l’État mauritanien et président en exercice de l’Union africaine (UA), a déclaré, lundi à Ouagadougou, que l’organisation continentale n’a pas l’intention de sanctionner le Burkina Faso.
Après d’âpres tractations, opposition et société civile burkinabè ont validé dimanche la version finale de la charte de la transition. Une première étape avant d’engager des négociations avec l’armée pour l’adoption d’un document unique.
Au pouvoir depuis la chute de Blaise Compaoré, le lieutenant-colonel Zida et les militaires se sont clairement engagés à rendre le pouvoir aux civils. Face à eux, leaders politiques et représentants de la société civile commencent pourtant à douter de leurs intentions. Explications.
L’opposition et la société civile du Burkina Faso ont élaboré samedi leur projet de « charte » régissant le futur régime civil de transition, ouvrant la voie, selon les participants aux travaux, à une restitution rapide du pouvoir par l’armée à une autorité civile.
Des représentants de l’armée ont rejoint les responsables de l’opposition, de la société civile et des chefs traditionnels et religieux du Burkina Faso pour la reprise samedi après-midi à Ouagadougou des négociations pour une transition civile, a constaté l’AFP.
« C’était notre frère, on ne sait pas ce qui va arriver », confie un jeune vendeur de bicyclettes à Ziniaré, la ville natale du président burkinabé déchu Blaise Compaoré. Mais tout le monde ne regrette pas « l’enfant du pays ».