Le Burkina Faso vit-il une révolution 2.0 ? Sur Twitter, le hashtag #lwili a été la star de la journée du 30 octobre. Il ne faut cependant pas surestimer l’influence des réseaux sociaux.
Il y a soixante ans éclatait officiellement la guerre d’Algérie. Restée dans les mémoires comme la « Toussaint rouge », le 1er novembre 1954 est gravé dans les mémoires comme le début de l’affrontement armé et organisé face à la puissance française. Récit de la nuit où Mustapha Benboulaïd a changé l’histoire.
Dans un communiqué signé par la présidence et dont « Jeune Afrique » s’est procuré le contenu, Blaise Compaoré annonce sa démission, la vacance du pouvoir, et l’organisation d’élections anticipées sous 60 à 90 jours. Le communiqué est lu à la télévision nationale.
Suite aux événements ayant mené à la dissolution du gouvernement burkinabè le 30 octobre, l’agence de notation WARA a mis sous surveillance négative l’opérateur télécoms Onatel et Coris Bank International. Elle dispose de 90 jours pour abaisser ou maintenir leurs notes.
Après la démission de Blaise Compaoré vendredi, le chef d’état-major des armées, le général Honoré Nabéré Traoré, a déclaré qu’il dirigera la transition. « J’assumerai les responsabilités de chef de l’État », a-t-il affirmé. Mais sa personne ne semble pas faire l’unanimité.
Après les violentes manifestations de jeudi, la situation reste très confuse ce vendredi matin au Burkina. Blaise Compaoré n’a pas l’intention de démissionner, une transition a été évoquée par l’armée, mais aussi par le président. Nul ne sait qui détient réellement le pouvoir.
La situation restait confuse jeudi en fin de journée au Burkina Faso. L’armée semblait avoir pris le contrôle de la situation en annonçant la dissolution du gouvernement et en instaurant une transition de douze mois. Mais Blaise Compaoré s’est à nouveau exprimé plus tard dans la soirée pour assurer qu’il restait au pouvoir. Portraits des acteurs de ce 30 octobre.
Dans une lettre datée du 7 octobre, le chef de l’État français, François Hollande, mettait en garde Blaise Compaoré. Il lui expliquait comment le Burkina pourrait « être un exemple » s’il évitait « les risques d’un changement non consensuel de Constitution ». « Jeune Afrique » en a obtenu copie en exclusivité.
À la suite de la manifestation et des heurts qui ont conduit à l’abandon du vote du projet de loi sur la modification de la Constitution burkinabè, le chef de l’État, Blaise Compaoré, a annoncé la dissolution du gouvernement et décrété l’état de siège. Retour sur le déroulement d’une journée historique.
Si l’avenir de la CAN 2015 (17 janvier-8 février) se jouera dans les prochains jours, les joueurs potentiellement concernés par la compétition commencent à s’exprimer. Et ceux que Jeune Afrique à interrogés ne voient pas l’idée d’un report au mois de juin d’un œil hostile.
Les députés burkinabè devaient voter ce jeudi, à partir de 10 heures (heure locale), le projet de loi sur la modification de la Constitution, qui permettrait à Blaise Compaoré de se présenter à la présidentielle de 2015. Ils en ont été empêchés par des manifestants qui ont forcé l’enceinte de l’Assemblée nationale. Suivez les événements en direct.
Les députés burkinabè doivent se prononcer ce jeudi sur le projet de révision constitutionnelle qui permettrait au président Blaise Compaoré de se représenter en 2015. À Ouagadougou, où tous les accès à l’Assemblée nationale ont été bouclés, la tension est maximale.
Le marché du Mont-Bouët, à Libreville, a été détruit par les flammes dans la nuit de lundi à mardi. Ces dernières années, des incendies spectaculaires ont ravagé les capitales africaines, mettant en cause la sécurité et l’organisation anarchique de ces rassemblements.
Ses adversaires, qui le soupçonnaient de vouloir modifier la Constitution pour briguer un nouveau mandat, pensaient qu’il allait recourir à un référendum. Le président préfère la voie parlementaire, quitte à négocier avec des alliés compréhensifs…
Après la manifestation d’ampleur rassemblée par l’opposition hier à Ouagadougou et dans d’autres villes du pays, c’est au tour des syndicats d’appeler aujourd’hui à la grève.
Des centaines de milliers de Burkinabè sont descendus dans la rue mardi pour dénoncer un projet de révision constitutionnelle permettant le maintien au pouvoir du président Blaise Compaoré. Des violences ont eu lieu entre protestataires et forces de l’ordre, faisant plusieurs blessés.
Les opposants à une révision constitutionnelle qui permettrait le maintien au pouvoir du président burkinabè Blaise Compaoré se sont massivement mobilisés mardi à Ouagadougou. L’opposition a revendiqué la présence d’un million de manifestants.
Une grande manifestation nationale de l’opposition a commencé mardi matin au Burkina pour dénoncer une prochaine révision constitutionnelle, donnant lieu à des échauffourées. La modification de l’article 37 de la Loi fondamentale permettrait le maintien au pouvoir du président Blaise Compaoré.
Le troisième parti politique du Burkina Faso a annoncé samedi qu’il voterait la semaine prochaine le projet de loi controversé visant à modifier la Constitution pour permettre au président Blaise Compaoré d’être candidat en 2015.
C’est le 30 octobre que les députés burkinabè se prononceront sur le projet de loi visant à modifier la Constitution et permettant à Blaise Compaoré de briguer un nouveau mandat en 2015.
Pour Étienne Minoungou, le directeur des Récréâtrales, qui se tiennent du 25 octobre au 2 novembre à Ouagadougou, l’art est un combat. Sur scène, il incarne le plus africain des boxeurs américains, Muhammad Ali.
Se dirige-t-on vers un référendum au Burkina Faso, comme l’annoncent les partisans de Blaise Compaoré depuis le 21 octobre et, à leur suite, les médias ? Il semble que non. Du moins pas si le plan A du président burkinabé, que son entourage prend soin de ne pas divulguer, fonctionne. Explications.
Après l’annonce du gouvernement, mardi, d’un référendum à venir pour ouvrir la voie à une nouvelle candidature de Blaise Compaoré, l’opposition annonce d’ores et déjà qu’elle a l’intention de se mobiliser. Entretien avec son chef de file, Zephirin Diabré.
Après le succès de Bagrepôle, le gouvernement Burkinabè penche en faveur des pôles de croissance pour doper ses exportations et diversifier son économie. Le plus avancé de ces projets est le pôle de croissance du Sahel (nord-est) qui sera lancé en juin 2015.
L’annonce faite par le gouvernement hier d’un référendum à venir pour ouvrir la voie à une nouvelle candidature de Blaise Compaoré a déclenché des manifestations de mécontentement au Burkina.
Réuni en conseil des ministres extraordinaire mardi, le gouvernement burkinabè a décidé de soumettre à l’Assemblée nationale un projet de loi visant à modifier la Constitution, une démarche qui doit entraîner la convocation d’un référendum. Objectif : permettre à Blaise Compaoré de briguer un nouveau mandat en 2015.
La société nationale burkinabè d’électricité (Sonabel) et le canadien Windiga Energy, producteur d’énergie renouvelable, ont signé un contrat d’achat d’énergie solaire. Le partenariat public-privé, d’une valeur totale de 24 milliards de F CFA (36,5 millions d’euros), est une première au Burkina Faso.
Depuis le début de l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest, en décembre 2013, une dizaine d’événements ont été annulés sur le continent. D’autres, censés se dérouler dans les mois à venir, sont grandement menacés. J.A. fait le point en carte interactive.
L’ancien président et leader de la révolution burkinabè a été assassiné il y a tout juste 27 ans, le 15 octobre 1987. À l’occasion de l’anniversaire de sa mort, « Jeune Afrique » vous propose une sélection de ses articles les plus marquants sur celui qui est devenu une icône au Burkina et dans toute l’Afrique.
Depuis des années, l’étymologie des noms des pays africains constitue un terrain ouvert à des interprétations souvent erronées. Un dictionnaire paru récemment tente de rétablir les faits. Non sans difficultés. Suivez le guide.