Le président sénégalais Macky Sall a expliqué à des visiteurs français qu’il valait mieux laisser le président burkinabè se représenter en 2015, même après vingt-huit ans de pouvoir. La raison ? La stabilité sous-régionale dont Blaise Compaoré serait l’un des garants.
Le dialogue politique entre la majorité et l’opposition au Burkina Faso a échoué, lundi. Un fiasco qui fait ressurgir l’option d’un probable référendum constitutionnel visant à réviser l’article 37 pour permettre à Blaise Compaoré de se succéder à lui-même en 2015.
Présenté comme la négociation de la derrière chance, le dialogue politique entre la majorité et l’opposition au Burkina Faso enregistre son premier revers. En question, des désaccords de fond sur le format même des discussions.
Du Nigeria au Burundi en passant par la Côte d’Ivoire et la Centrafrique, les élections présidentielles, législatives et locales sont nombreuses en 2015 sur le continent africain. « Jeune Afrique » vous propose une carte interactive pour y voir plus clair.
Trois étudiants africains ont été violemment pris à partie, dimanche 28 septembre, par une foule d’Indiens dans le métro de New Delhi. La scène, filmée par des passants, a fait le tour du web.
Le gouvernement burkinabè a confié la réalisation d’une plateforme « G-Cloud » à l’équipementier telecoms Alcatel-Lucent pour un montant d’environ 47 milliards de FCFA (environ 7 millions d’euros). Cette technologie va offrir un accès à la demande à un ensemble de ressources et de services informatiques dématérialisés.
Le président Compaoré a initié un dialogue national entre la majorité et l’opposition censé trancher la question explosive d’un référendum sur la modification de la Constitution. Une initiative qui ressemble fort à une dernière main tendue du pouvoir envers ses détracteurs.
Sankara visionnaire ? En se présentant, le 4 octobre 1984, à la tribune des Nations unies, le jeune capitaine burkinabè était loin d’imaginer que, 30 ans plus tard, la plupart des thèmes de son discours resteraient d’actualité. Y compris son implacable réquisitoire contre les grandes puissances, qui électrise encore la jeunesse africaine.
Ils agissent en coulisses, quand les organismes officiels peinent à résoudre un conflit armé. Mais les méthodes et les résultats de ces négociateurs privés ne font pas toujours l’unanimité.
La disparition de l’ex-capitaine camerounais Mbara Guérandi, impliqué en 1984 dans une tentative de coup d’État contre Paul Biya, a été accueillie avec surprise à Ouagadougou. Mais n’a susité aucune réaction officielle du côté de Yaoundé.
La start-up burkinabè FasoPro met sur le marché à partir de ce mardi 23 septembre ses premiers produits « ToumouDelice », des chenilles précuites qui contribuent à lutter contre la malnutrition.
À 58 ans, le Malien Amadou Hama Maiga, qui a pris les commandes de l’Institut international de l’ingénierie de l’eau et de l’environnement (2iE) à la suite d’une crise aiguë, a su restaurer la confiance. Et il doit maintenant s’attaquer aux besoins de trésorerie de l’école.
Des députés du parti au pouvoir au Burkina Faso et de la majorité présidentielle ont appelé samedi le président Blaise Compaoré à convoquer un référendum pour réviser la Constitution et permettre à ce dernier de se présenter à la présidentielle de 2015.
Après le sommet de l’Union africaine sur l’emploi, c’est le Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) qui fait les frais de la pyschose liée à l’épidémie d’Ebola qui frappe l’Afrique de l’Ouest. Le gouvernement burkinabè a décidé de reporter à une date ultérieure la 14e édition initialement prévue du 31 octobre au 9 novembre.
Le Fonds saoudien de développement a approuvé un prêt de 14 milliards de F CFA (21 millions d’euros) pour la construction du nouvel aéroport de Donsin, à 30 kilomètres de Ouagadougou. La première phase de ce projet, qui s’achève en 2017, demandera près de 230 milliards de F CFA d’investissements.
Les six principaux groupes armés du Nord du Mali ont signé jeudi à Ouagadougou une déclaration commune censée mettre fin à leurs divisions. Ils entendent ainsi présenter un front uni à Alger, le 1er septembre, pour la reprise des négociations de paix avec le gouvernement malien.
Acharnement de l’État à son encontre pour les uns, comportement indigne pour les autres : au Niger, la fuite burkinabè du président de l’Assemblée nationale, opposant numéro un soupçonné de trafic de bébés, ne laisse personne indifférent.
Les principaux mouvements armés du Nord du Mali sont réunis depuis mardi à Ouagadougou. Objectif : harmoniser leur plateforme de revendications avant un second round de négociations décisif avec le gouvernement malien, à partir du 1er septembre à Alger.
De Nouakchott à Niamey, le nouvel envoyé spécial de l’ONU se démène pour mobiliser chefs d’État et partenaires internationaux. Son nom ? Hiroute Guebre Sellassie.
Pour beaucoup d’étudiants, pas question de laisser Blaise Compaoré briguer un cinquième mandat en 2015. Reportage sur le campus de Ouagadougou, potentielle bombe à retardement.
Des dizaines de milliers de personnes ont marché samedi matin à Ouagadougou, renforçant l’opposition burkinabè dans son combat contre un éventuel référendum constitutionnel, qui permettrait à Blaise Compaoré de participer à l’élection présidentielle de 2015.
Les tensions politiques au Burkina Faso se traduisent par une insécurité de plus en plus grande pour les journalistes. Newton Ahmed Barry, le rédacteur en chef du bimensuel « L’Évenement », tire la sonnette d’alarme. Interview.
François Hollande accueille ce vendredi 13 chefs d’État, dont douze africains, à bord du Charles-de-Gaulle pour les commémorations du 70e anniversaire du Débarquement de Provence avec en point d’orgue une spectaculaire revue navale et un défilé aérien.