Les députés burkinabè doivent se prononcer ce jeudi sur le projet de révision constitutionnelle qui permettrait au président Blaise Compaoré de se représenter en 2015. À Ouagadougou, où tous les accès à l’Assemblée nationale ont été bouclés, la tension est maximale.
Le marché du Mont-Bouët, à Libreville, a été détruit par les flammes dans la nuit de lundi à mardi. Ces dernières années, des incendies spectaculaires ont ravagé les capitales africaines, mettant en cause la sécurité et l’organisation anarchique de ces rassemblements.
Ses adversaires, qui le soupçonnaient de vouloir modifier la Constitution pour briguer un nouveau mandat, pensaient qu’il allait recourir à un référendum. Le président préfère la voie parlementaire, quitte à négocier avec des alliés compréhensifs…
Après la manifestation d’ampleur rassemblée par l’opposition hier à Ouagadougou et dans d’autres villes du pays, c’est au tour des syndicats d’appeler aujourd’hui à la grève.
Des centaines de milliers de Burkinabè sont descendus dans la rue mardi pour dénoncer un projet de révision constitutionnelle permettant le maintien au pouvoir du président Blaise Compaoré. Des violences ont eu lieu entre protestataires et forces de l’ordre, faisant plusieurs blessés.
Les opposants à une révision constitutionnelle qui permettrait le maintien au pouvoir du président burkinabè Blaise Compaoré se sont massivement mobilisés mardi à Ouagadougou. L’opposition a revendiqué la présence d’un million de manifestants.
Une grande manifestation nationale de l’opposition a commencé mardi matin au Burkina pour dénoncer une prochaine révision constitutionnelle, donnant lieu à des échauffourées. La modification de l’article 37 de la Loi fondamentale permettrait le maintien au pouvoir du président Blaise Compaoré.
Le troisième parti politique du Burkina Faso a annoncé samedi qu’il voterait la semaine prochaine le projet de loi controversé visant à modifier la Constitution pour permettre au président Blaise Compaoré d’être candidat en 2015.
C’est le 30 octobre que les députés burkinabè se prononceront sur le projet de loi visant à modifier la Constitution et permettant à Blaise Compaoré de briguer un nouveau mandat en 2015.
Pour Étienne Minoungou, le directeur des Récréâtrales, qui se tiennent du 25 octobre au 2 novembre à Ouagadougou, l’art est un combat. Sur scène, il incarne le plus africain des boxeurs américains, Muhammad Ali.
Se dirige-t-on vers un référendum au Burkina Faso, comme l’annoncent les partisans de Blaise Compaoré depuis le 21 octobre et, à leur suite, les médias ? Il semble que non. Du moins pas si le plan A du président burkinabé, que son entourage prend soin de ne pas divulguer, fonctionne. Explications.
Après l’annonce du gouvernement, mardi, d’un référendum à venir pour ouvrir la voie à une nouvelle candidature de Blaise Compaoré, l’opposition annonce d’ores et déjà qu’elle a l’intention de se mobiliser. Entretien avec son chef de file, Zephirin Diabré.
Après le succès de Bagrepôle, le gouvernement Burkinabè penche en faveur des pôles de croissance pour doper ses exportations et diversifier son économie. Le plus avancé de ces projets est le pôle de croissance du Sahel (nord-est) qui sera lancé en juin 2015.
L’annonce faite par le gouvernement hier d’un référendum à venir pour ouvrir la voie à une nouvelle candidature de Blaise Compaoré a déclenché des manifestations de mécontentement au Burkina.
Réuni en conseil des ministres extraordinaire mardi, le gouvernement burkinabè a décidé de soumettre à l’Assemblée nationale un projet de loi visant à modifier la Constitution, une démarche qui doit entraîner la convocation d’un référendum. Objectif : permettre à Blaise Compaoré de briguer un nouveau mandat en 2015.
La société nationale burkinabè d’électricité (Sonabel) et le canadien Windiga Energy, producteur d’énergie renouvelable, ont signé un contrat d’achat d’énergie solaire. Le partenariat public-privé, d’une valeur totale de 24 milliards de F CFA (36,5 millions d’euros), est une première au Burkina Faso.
Depuis le début de l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest, en décembre 2013, une dizaine d’événements ont été annulés sur le continent. D’autres, censés se dérouler dans les mois à venir, sont grandement menacés. J.A. fait le point en carte interactive.
L’ancien président et leader de la révolution burkinabè a été assassiné il y a tout juste 27 ans, le 15 octobre 1987. À l’occasion de l’anniversaire de sa mort, « Jeune Afrique » vous propose une sélection de ses articles les plus marquants sur celui qui est devenu une icône au Burkina et dans toute l’Afrique.
Depuis des années, l’étymologie des noms des pays africains constitue un terrain ouvert à des interprétations souvent erronées. Un dictionnaire paru récemment tente de rétablir les faits. Non sans difficultés. Suivez le guide.
Le président sénégalais Macky Sall a expliqué à des visiteurs français qu’il valait mieux laisser le président burkinabè se représenter en 2015, même après vingt-huit ans de pouvoir. La raison ? La stabilité sous-régionale dont Blaise Compaoré serait l’un des garants.
Le dialogue politique entre la majorité et l’opposition au Burkina Faso a échoué, lundi. Un fiasco qui fait ressurgir l’option d’un probable référendum constitutionnel visant à réviser l’article 37 pour permettre à Blaise Compaoré de se succéder à lui-même en 2015.
Présenté comme la négociation de la derrière chance, le dialogue politique entre la majorité et l’opposition au Burkina Faso enregistre son premier revers. En question, des désaccords de fond sur le format même des discussions.
Du Nigeria au Burundi en passant par la Côte d’Ivoire et la Centrafrique, les élections présidentielles, législatives et locales sont nombreuses en 2015 sur le continent africain. « Jeune Afrique » vous propose une carte interactive pour y voir plus clair.
Trois étudiants africains ont été violemment pris à partie, dimanche 28 septembre, par une foule d’Indiens dans le métro de New Delhi. La scène, filmée par des passants, a fait le tour du web.
Le gouvernement burkinabè a confié la réalisation d’une plateforme « G-Cloud » à l’équipementier telecoms Alcatel-Lucent pour un montant d’environ 47 milliards de FCFA (environ 7 millions d’euros). Cette technologie va offrir un accès à la demande à un ensemble de ressources et de services informatiques dématérialisés.
Le président Compaoré a initié un dialogue national entre la majorité et l’opposition censé trancher la question explosive d’un référendum sur la modification de la Constitution. Une initiative qui ressemble fort à une dernière main tendue du pouvoir envers ses détracteurs.
Ils agissent en coulisses, quand les organismes officiels peinent à résoudre un conflit armé. Mais les méthodes et les résultats de ces négociateurs privés ne font pas toujours l’unanimité.