Selon la Cour européenne des droits de l’homme, Paris doit réexaminer le décret autorisant l’extradition du frère de l’ancien président burkinabè Blaise Compaoré, mis en cause dans l’assassinat du journaliste Norbert Zongo, en 1998.
Dix-sept militaires et trente-six Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) ont perdu la vie dans une attaque de jihadistes présumés dans la région du Nord, où l’état-major de l’armée voulait réinstaller des civils déplacés.
Le nouvel homme fort du Niger, le général Abdourahamane Tiani, a lui signé un décret autorisant les forces armées du Burkina Faso et du Mali à intervenir sur le sol nigérien.
Le lundi 21 août à Budapest, lors des Championnats du monde d’athlétisme, le Burkinabè Hugues Zango a décroché la première médaille d’or de l’histoire de son pays dans cette compétition, en triple saut.
Après les coups d’État au Mali, au Burkina Faso et au Niger, le sentiment anti-français gagne du terrain, avec parfois des conséquences sur le business hexagonal.
Le gouvernement burkinabè a décidé de suspendre « jusqu’à nouvel ordre » Radio Oméga, l’une des plus écoutées du pays, après la diffusion jeudi d’un entretien « émaillé de propos injurieux à l’encontre des nouvelles autorités nigériennes ».
Alors que Paris a annoncé la suspension de l’aide au développement accordée au Burkina, Ouagadougou a décidé de résilier la convention de concession de l’aéroport de Donsin signée avec Meridiam et AMP. Déjà délétère, le climat entre les deux pays s’assombrit encore.
Les ministres des Affaires étrangères malien et burkinabè ont adressé, mardi 8 août, un courrier au Conseil de sécurité des Nations unies pour réaffirmer l’opposition de leurs pays respectifs à toute intervention militaire de la Cedeao au Niger, laquelle serait « improductive, voire contre-productive ».
Après les tensions diplomatiques et la rupture des accords militaires entre les deux pays, la France a rompu ses liens économiques avec le Burkina Faso.
Comme au Mali, en 2022, et comme au Niger, plus récemment, la France suspend toutes ses actions d’aide au développement et d’appui budgétaire au Burkina Faso. Écho de la crise nigérienne.
Comme le Malien Assimi Goïta avant lui – et peut-être le Nigérien Abdourahamane Tiani après lui –, Ibrahim Traoré fait la douloureuse expérience des difficultés financières. Alors que le budget de l’État, affecté par les sanctions économiques, peine à financer l’effort de guerre cher au président putschiste, celui-ci taxe la population. Ce qui n’est pas sans risque.
Après une première tentative manquée, l’ancien Premier ministre de la Haute-Volta (futur Burkina) s’empare du pouvoir, le 4 août 1983, avec l’aide d’un ami d’enfance, Blaise Compaoré. Voici le récit qu’en fit à l’époque François Soudan, dans « Jeune Afrique ».
La Commission des Affaires étrangères de la Chambre des Communes accuse le gouvernement britannique de sous-estimer la dangerosité du groupe paramilitaire russe.
Avec seulement 17 chefs d’État africains présents au sommet Russie-Afrique, l’influence de Poutine sur le continent pourrait sembler limitée. C’est compter sans le Burkinabè, qui a multiplié les gestes envers le patron du Kremlin.
Si Assimi Goïta et Ibrahim Traoré ont affiché leurs convergences de vue diplomatiques et sécuritaires, les deux présidents ont fait des choix vestimentaires fort différents…
Plusieurs présidents africains assistent au sommet Russie-Afrique, qui s’ouvre ce 27 juillet à Saint-Pétersbourg. Parmi eux, les chefs des juntes malienne et burkinabè, pourtant peu enclins à quitter leur pays.
Une association de consommateurs burkinabè appelle au boycott des télécoms à partir du 8 août pour dénoncer les prix des communications. C’est le deuxième appel de ce type depuis avril.
Arrivée le 22 juillet à Ouagadougou, cette délégation du Conseil paix et sécurité de l’UA doit se pencher sur la situation sécuritaire et humanitaire burkinabè.
Le président de transition, Ibrahim Traoré, qui s’adressait à des unités spéciales de lutte anti-jihadiste, a promis aux militaires « de nouvelles acquisitions de moyens de combat terrestre et aérien ».
À l’occasion de sa nouvelle exposition, le photographe burkinabè Nyaba Léon Ouédraogo explore les marges du monde visible et part à la rencontre de la divinité que tous les Saint-Louisiens portent en eux.
Des « hommes encagoulés » ont enlevé vendredi « en plein Ouagadougou » l’ancien maire UPC de Komsilga, a annoncé samedi son parti, exigeant sa « libération immédiate ».
La chaîne de télévision s’impose peu à peu comme une référence au sein du paysage audiovisuel abidjanais. Jean-Philippe Kaboré, son patron, s’appuie sur le triptyque information de proximité, économie et développement. Rencontre.
À cheval entre Ouagadougou et Abidjan, le groupe familial est actif dans l’industrie, le négoce, l’immobilier et l’agro-industrie. En investissant dans de nouvelles lignes de broyage de fèves de cacao, il veut se faire une place face aux multinationales du secteur.
Le jeune fondateur du groupe de construction burkinabè, Kastor Africa, a obtenu le quitus des autorités ivoiriennes pour la réalisation d’une nouvelle ville durable à moins d’une centaine de kilomètres d’Abidjan. Eco City devrait mobiliser plusieurs milliards d’euros d’investissement.
Dans le secteur financier abidjanais, traditionnellement dominé par des groupes étrangers, les Burkinabè sont en train de remporter leur pari. Comme en témoignent les réussites de Coris Bank et Fidelis Finance.
Cacao, immobilier, banques, distribution… Les hommes d’affaires burkinabè diversifient leurs activités dans de nombreux secteurs en Côte d’Ivoire. Qui sont ces pionniers de l’intégration économique régionale ?
Un centre de transit a été mis en place à Ouessa pour accueillir ces déplacés. Le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés a demandé au gouvernement ghanéen de mettre fin à ces expulsions.
Quatre attaques attribuées à des jihadistes ont eu lieu dans le pays en l’espace de quelques jours. Lors des deux dernières, survenues le 7 juillet au nord et à l’ouest, 22 civils, dont 20 supplétifs de l’armée, ont été tués.