Les négociations entre les autorités maliennes et les groupes armés touareg occupant la ville de Kidal (nord-est), qui devaient s’ouvrir vendredi à Ouagadougou, ont été reportées à samedi en raison d’une exigence de dernière minute de Bamako.
Alors que l’armée malienne resserre son étau autour de Kidal, le gouvernement et les groupes armés touaregs se retrouvent vendredi 7 juin à Ouagadougou pour des négociations en vue de l’élection présidentielle de juillet. Les tractations pourraient durer tout le week-end.
Le mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) ne résiste-il dans la zone de Kidal, au nord du Mali, que pour mieux négocier, à partir de vendredi 7 juin, à Ouagadougou, avec les autorités de Bamako ?
L’armée malienne a renforcé ses positions à Anefis, petite ville du Nord malien reprise mercredi aux rebelles touaregs du MNLA et située à une centaine de kilomètres au sud de leur bastion de Kidal. Malgré cette pression militaire accrue, le dialogue entre les deux parties, qui doit s’engager vendredi 7 juin à Ouagadougou, n’est pas rompu.
Yayi, Compaoré, Ouattara, Traoré, Ould Abdelaziz, Issoufou, Sall et Déby Itno… Huit chefs d’État africains étaient attendus à déjeuner, le 5 juin, chez leur homologue français, François Hollande. Juste avant la remise du prix Houphouët-Boigny à ce dernier, qui doit prononcer un discours attendu à l’Unesco.
Ruptures, ralliements, revendications… Dans le nord du pays, les positions des nombreux groupes touaregs n’en finissent pas de changer. Et de freiner les espoirs de paix.
Le tristement célèbre chef de milice, Amadé Ouérémi, qui sévissait depuis des années dans l’ouest de la Côte d’Ivoire, a été arrêté. Il en aura fallu du temps et des exactions…
Le double attentat qui a frappé le Niger, le 23 mai, n’est pas pour rassurer le bataillon burkinabè de la Mission internationale de soutien au Mali (Misma), basé à Tombouctou. Si les soldats sont en état d’alerte maximum, les moyens dont ils bénéficient sont loin d’être infaillibles.
Le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur régional dans la crise malienne, commence à partir de lundi 27 mai des négociations pour débloquer la situation à Kidal. La ville est toujours occupée par le MNLA et le MIA, deux groupes armés touaregs qui refusent le retour de l’armée et de l’administration maliennes.
Avant Abdelaziz Bouteflika, de nombreux présidents africains sont allés se faire soigner au mystérieux hôpital militaire du Val-de-Grâce, à Paris. De Mathieu Kérékou à Dioncounda Traoré en passant par Blaise Compaoré, Jeune Afrique vous propose de découvrir en images les célèbres patients africains du « Val ».
Tiébilé Dramé, l’émissaire malien pour le Nord, a rencontré lundi 20 mai à Ouagadougou le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur régional dans la crise malienne. La médiation burkinabè compte engager dans les « prochains jours » des discussions avec les groupes armés qui occupent la ville de Kidal (Nord-Est).
D’eux, on sait peu de chose. La discrétion fait partie du contrat… Question de sécurité. Leur rôle, pourtant, est essentiel. Rencontre avec ces cuisiniers hors pair qui s’activent derrière les fourneaux présidentiels.
Lors de l’édition 2013 du festival Jazz à Ouaga, de nombreux musiciens se sont produits au Burkina. Une occasion rare de les écouter jouer… et raconter leur quête d’une identité propre.
Décédé à l’âge de 69 ans à Cotonou, cet auteur béninois de succès populaires s’est fait connaître à travers toute la sous-région par ses ballades dont certaines ne sont pas encore passées de mode.
Le chef de la diplomatie malienne, Tiéman Coulibaly, a indiqué vendredi avoir saisi le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur régional dans la crise au Mali, de la situation à Kidal (nord), ville aux mains de la rébellion touareg du MNLA.
Pour la première fois depuis la fin de la crise postélectorale en Côte d’Ivoire, des soldats des FRCI ont été condamnés pour des exactions commises contre des civils.
De la sculpture d’Ali Bongo Ondimba à 52 695 dollars au tapis traditionnel à 900 dollars de Béji Caïd Essebsi, retour sur les cadeaux qu’a reçus le président Obama en 2011 de la part de ses homologues africains.
Un savon contre le paludisme, l’hospitalisation de Desmond Tutu, l’attentat contre l’ambassade de France à Tripoli… Les moments forts ont été nombreux ces derniers jours. Revivez avec « Jeune Afrique » toute l’actualité de la semaine en photos.
L’aide humanitaire pour les populations maliennes manque cruellement de financements, a averti, le 19 avril, le Haut Commissariat aux Réfugiés des Nations unies (HCR).
Apollinaire Compaoré a subi une sérieuse déconvenue à Paris. La Cour de cassation a rouvert la possibilité pour Etisalat de devenir l’actionnaire de contrôle de Telecel.
Deux étudiants viennent d’inventer un savon contre le paludisme. Ils sont les premiers Africains à remporter la Global social venture competition. Enfin une bonne nouvelle…
Une mission d’information sur l’opération Serval, comprenant quatorze députés français, doit se rendre dans la plupart des pays ayant participé à la guerre au Mali.
La deuxième édition du Grand Prix d’Afrique aura lieu le samedi 13 avril à l’hippodrome Paris-Vincennes. Un rendez-vous obligé pour tous les turfistes du continent.
Les utilisateurs africains de Twitter manifestent leur présence et rassemblent leurs compatriotes par l’usage de mots clés qui indiquent l’appartenance nationale ou font référence à des éléments linguistiques régionaux. Le procédé a du succès et chacun y va de sa création. Suivez le guide !
Alors que la productivité agricole de l’Afrique reste à la traîne des autres continents, la Banque mondiale affirme que l’agriculture et l’agro-industrie en Afrique pourraient peser 1 000 milliards de dollars (près de 770 milliards d’euros) d’ici à 2030, contre 313 milliards en 2010.
Ils sont artistes, businessmen, hommes politiques… Macky Sall, Tierno Monénembo, Baba Laddé, Inna Modja, Omar Sy ou encore Nafissatou Diallo, tous ou presque, incarnent, à leur manière, cette réussite si valorisée chez les Peuls.
Entre la littérature – foisonnante – et la tradition orale, difficile de s’y retrouver. Aboubacry Moussa Lam, de l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar, et Fary Silate Kâ, chercheur à l’Institut fondamental d’Afrique noire, nous éclairent sur les fondements, réels ou fantasmés, de l’identité peule.
Son prédécesseur, Simon Compaoré, a souvent suscité la controverse. Le nouveau maire de Ouagadougou devrait imposer un style plus consensuel. Un atout pour faire avancer les nombreux chantiers en suspens ?